Migrations interrégionales : Provence-Alpes-Côte d'Azur attire moins

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Provence-Alpes-Côte d'Azur est une région traditionnellement attractive. Les personnes qui viennent s'y installer sont plus nombreuses que celles qui la quittent. C'est le cas des échanges de Provence-Alpes-Côte d'Azur avec toutes les autres régions françaises sauf celles du Sud. Cette attractivité a diminué au cours de la dernière décennie, dans un contexte de baisse générale de la mobilité résidentielle. Les échanges migratoires les plus importants ont lieu avec l'Ile-de-France, mais, si l'on tient compte des niveaux de population, c'est avec les régions limitrophes que les flux sont les plus intenses. Avec ces régions, Provence-Alpes-Côte d'Azur exerce une attraction notable sur les jeunes et les actifs.
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SUD INSEE N° 44  novembre 2001 l'essentiel Migrations interrégionales : ProvenceAlpesCôte dAzur attire moins
ProvenceAlpesCôte dAzur est une région traditionnellement attractive. Les personnes qui viennent sy ins taller sont plus nombreuses que celles qui la quittent. Cest le cas deséchanges de ProvenceAlpes Côte dAzur avec toutes les autres régions françaises sauf celles du Sud. Cette attractivitéa diminuéau cours de la dernière décennie, dans un contexte de baisse générale de la mobilitérésidentielle. Leséchanges migratoires les plus importants ont lieu avec lIlede France, mais, si lon tient compte des niveaux de population, cest avec les régions limitrophes que les flux sont les plus intenses. Avec ces régions, ProvenceAlpesCôte dAzur exerce une attraction notable sur les jeunes et les actifs.
Laugmentation de la population de la région ProvenceAlpesCôte dAzur résulte en grande partie de lapport dû àla mobilitérésidentielle. Ceci se confirme encore avec le dernier recensement de la population. Entre 1990 et 1999, 493 000 personnes en provenance des autres régions se sont installées en Provence AlpesCôte dAzur et 347 500 lont quit
C INSEE2001
tée tout en restant en France métropoli taine. La région bénéficie dun apport net de 145000 personnes en neuf ans. Entre 1982 et 1990, ce soldeétait de 172 000.Le nombre des arrivées an nuelles a fléchi alors que celui des départs est resté àpeu près stable.
La région ProvenceAlpesCôte dAzur reste encore attractive pour la plupart des régions, mais sa position relative se dégrade. Dans la hiérarchie des régions les plus attractives, elle passe de la troi sième place de 1975à1982àla cin quième de 1990à1999 (cf. encadré).
ProvenceAlpesCôte dAzur : une des régions que lon quitte le moins
Les flux migratoires concernant une région dépendent fortement de son poids démographique. Si lon sen tient au nombre des arrivants, ProvenceAlpes Côte dAzur peut apparaître comme une des régions oùlon migre le plus, mais si lon tient compte de sa population, elle ne se place quen neuvième position avec en moyenne 172 arrivées annuelles pour 10000 habitants. Languedoc Roussillon arrive en tête avec 232 nou veaux habitants pour 10 000 par an. En revanche, ProvenceAlpesCôte dAzur est parmi les régions que lon quitte le moins. Les départs sont, en moyenne annuelle, de 135 pour 10 000 habitants, contre 158 en Languedoc Roussillon et 188 en IledeFrance, région doùlon part le plus.
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