1D’Anselme de Cantorbery à Thomas d’Aquin ou de la droiture au jugement et retour Professeur invité : Maxime Allard Collège dominicain Par Y. Holzl La troisième séance de notre séminaire a été confiée à Maxime Allard, professeur au Collège dominicain d’Ottawa. Après quelques mises au point au sujet du déroulement de la journée, nous entrons dans le vif du sujet. Le cours se base sur des textes déterminés dont nous avons pris connaissance auparavant : Anselme de Cantorbery, De la vérité, la vérité dans les œuvres d’Anselme de Cantorbery, sous la direction de Michel Corbin s.j., volume 2, Paris, Cerf, 1986. et Somme théologique II-II de Thomas d’Aquin, Paris, Cerf, 1985. L’introduction au cours intitulé d’Anselme de Cantorbery à Thomas d’Aquin, nous prévient de quelques difficultés que nous rencontrerons dans les textes étudiés. - Ceux d’Anselme sont inacceptables, pour notre époque, dans le sens qu’ils ne correspondent pas à ce qu’on appelle aujourd’hui « faire de la philosophie » ou « faire de la théologie ». L’approche des chercheurs des XIe et XIIIe siècles ne pouvait être semblable à la nôtre, les recherches du temps et l’expérience avaient des assises moins établies que celles de notre XXIe siècle. - Une littérature américaine et britannique laisse entendre que Thomas d’Aquin était l’auteur de cette théorie à savoir que la vérité serait l’adéquation entre la chose et l’intellect. Thomas attribuait cette théorie à Isaac de l’Étoile et ...