Chapitre "Population" extrait de l' Atlas de l'Aisne - Edition 2004

POPULATIONDensité de population en 1999
Un contraste
est-ouest (
( 5>>>
Avec 73 habitants par
km² en 1999, l'Aisne a une
densité de population net-
0: , , ! ,%0
tement inférieure à celle de
0,
la Picardie (96 hab/km²) et &
à celle de la moyenne pro-
, & , ,vinciale (89 hab/km²). Cette
densité est inchangée par &+:
rapport à 1990, contraire-
ment à celles de la Picar-
die et de la France qui
s'accroissent. Cependant,
6,
el'Aisne demeure le 50 dé-
: &, partement français par sa
densité de population. Il se 0,
caractérise par un réseau de
villes de taille moyenne et
des campagnes relative-
ment peuplées.
0 0,
Les communes rurales
couvrent 85% du territoire 0!" %/: " ,
( & R!et regroupent près de
43% de la population du .. 0 H
?))
département. Dans ces
’))communes, la densité moy-
?)enne est de 37 hab/km².
(?C'est plus qu'au niveau na-
tional où les communes ru-
, ( ( 4 ( ? @. 0 ABC4 :A & : rales n'ont en moyenne que ( , 1 16 0, . I <; : "KR!
32 hab/km². Cependant, on * -" "#"""""""""""""">=" ?
@ "A ) )5 Bobserve un fort contraste
0!!&, % $.& entre l'est et l'ouest du dé- % ? ))) : " ,
partement. La moitié des
"#"$ ")" " " " "<===communes de l'Aisne ont &"$ ()$ "*++,
une densité inférieure à 31
hab/km². Cette faible den-
sité s'observe essentielle-
ment à l'est du département,
en particulier dans le
Laonnois et en Thiérache. hab/km². La Thiérache a tion élevée. Ces zones ont
la densité la plus faible : aussi suivi la forte crois-
Les zones d'emploi de moins de 50 hab/km². sance démographique des
Saint-Quentin et de Chauny- franges franciliennes.
Tergnier-La Fère demeurent Les communes les plus
les plus urbanisées avec proches de l'Île-de-France
respectivement 126 et 111 ont une densité de popula-
19POPULATION Territoires vécus
Le département
se structure 8 ( ( ( 4 5>>>
3 = 4 ( A ( 3 = 4 (
autour
de 5 pôles urbains
L'espace à dominante

urbaine compte 383 513 ha-


bitants, soit 71,6% de la po-
pulation. C'est moins que la
moyenne régionale (77,2%).

Depuis 1990, la population
de l'espace urbain a pro-
gressé de 0,8%.
En 1999, 312 500 Axo-

nais vivent dans une aire
urbaine, c'est-à-dire dans
des communes dont une
part importante des actifs
travaillent dans la ville ou
quittent chaque matin leur
commune pour se rendre à
leur travail dans la ville voi-

sine. L'aire urbaine est com-
posée de pôles urbains et
de communes périurbaines.

La majorité du territoire de
l'Aisne se structure autour
de 5 pôles urbains de taille
moyenne : Château-Thierry,
5. & " ,
Chauny-Tergnier-La Fère,
0& 0,, %/&, $5. & " ,Laon, Soissons et Saint-
0!!&, !&. $0. 1 Quentin.
5. %/ !$.0 % ./ $ + & .
0& 0,, %/&, $5. %/ !$.0 Par ailleurs, la Thiéra-
% ./ $ + & .
che, zone d'emploi la plus & +0!!&, % ./ $ +
# %0! , , & . rurale de Picardie, s'orga-
nise autour de 3 pôles ru- "#"$ ")" " " " "<===
&"$ ()$ "*++,raux : Guise, Hirson et Ver-
vins.
Avec 100 882 habitants,
Saint-Quentin est l'aire ur-
vers la zone de Saint-baine la plus importante
Quentin.de l'Aisne et la deuxième
de la Picardie. Elle polarise
tout l'espace environnant, Soissons se classe der-
rière Saint-Quentin, suivieen grande majorité rural.
de Laon, Château-Thierry,Nombre des déplacements
domicile-travail convergent Tergnier et Chauny.
20POPULATIONÉvolution de la population
Le solde naturel
peine à compenser ) (
( ( 5>>- ( 5>>>
le solde migratoire
0&2 0, E 6,
0: , , : 1 +: En 1999, le départe- . , ement de l'Aisne est le 45 ! ,%0
$ ..
département français par sa 0,
, & , , & population avec 535 489 ha- ! ,% 0 %
bitants. Il recule de 4 places , ,
, & , , & , ,par rapport à 1990. L'Aisne 2 , &" , 0, +: &!0, &%
a perdu 1 770 habitants du- " !0,
S rant la période 1990-1999. , % .G ,
!0,Entre 1990 et 1999, le taux . 0B0
& 1+ de solde migratoire annuel
&
6, moyen est de -0,35%. Le
C3 : &, solde naturel moyen de
0,
0 %l'Aisne est de +0,32%, infé- 0,,
0,rieur à celui de la Picardie
0, 0&+ . , B . &%(+0,44%) mais supérieur :A & &77 D& :A &
à la moyenne provinciale
(+0,26%). Il était de +0,43% &7+:A . ..
0,, & , 0 0, & , entre 1982 et 1990. Il ne
0 % + compense donc plus le dé-
& , 0 0,
ficit du solde migratoire.
0 0, , &%
&.+: ..
&J % 2 0,. :A & 0 H
,,& . !0 , , T
C3 , % ,0
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21POPULATION Évolution de la population
Excepté pour la zone La population du Laon-
( ( 5>>- ( 5>>>d'emploi de Château-Thierry, nois demeure stable, le dé-
ficit migratoire étant com-le solde migratoire est né- 0&2 0, E 6,
0: , , : 1 +:
. pensé par l'excédent natu-gatif. Avec un rythme de ,
! ,%0 $ ..
-0,61% de départs par an, la rel. Les communes rurales 0,
, & , , &
0 %zone d'emploi de Saint- proches de Reims gagnent ! ,%
, ,
, des habitants. & , , & , ,Quentin enregistre la plus 2 , &" , 0, &% +: &!0,
" !0, forte baisse du département S
, % .G ,
!0,et même de l'ensemble des Au sud, les zones de
. 0B0
& 1+ Soissons et de Château-zones picardes. Le solde
&
6, naturel demeure positif sauf Thierry, à l'exception des vil- C3 : &,
0,pour les cantons de La les principales, voient leur 0 %
0,,
0,
0,nombre d'habitants progres-Capelle, Vervins, Aubenton, 0&+ . , B . &% :A & &77 D& :A &ser, notamment par l'arrivéeCraonne et Soissons-Sud.
&7+:A . Cependant, il n'est pas as- d'habitants de la région pa- ..
0,, & , 0 0, & ,
0 %risienne et un excédent dessez élevé pour empêcher la +
0 0, & , naissances sur les décès. baisse de la population. 0 0, ,
&% &J % 2 0,
,,& . !0 , , T
&.+: ..
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