Balises pour le cours de religion Enseignement spécialisé Forme 2 2006/7362/5/01 1La FESeC remercie toutes les personnes qui ont participé à l’élaboration de cet outil. Il a été réalisé par le groupe à tâche pour le cours de religion dans l’enseignement spécialisé de forme 2 : Martine COLLIN, enseignante à Saint-Joseph « Le Relais » à Geer Micheline DEROISSART, e au Centre d’adaptation sociale et professionnelle « Le Saulchoir » à Kain Monique SAINTHUILE, enseignante à l’ E.L.E.S.S. « Le Soleil Levant » à Montignies-sur-Sambre. sous la coordination de Marie-Pierre POLIS, responsable du secteur « religion » jusqu’en 2004 Myriam GESCHE, responsable du secteur « religion » depuis 2004 Elle remercie aussi les personnes qui en ont effectué une relecture attentive. 2006/7362/5/01 2Table des matières Pages Préliminaire. Pourquoi un tel document ? 4I. Le cours de religion dans le cadre de l’enseignement spécialisé de 6 forme 2 En guise de conclusion et de transition 8 II . Visée et finalités du cours de religion 9 Visée ultime 9 Deux finalités 10 Cours de religion et croissance de l’élève 14 1° Développement personnel - Finalité : croître en autonomie 15 2° Intégration sociale – Finalité : croître en socialisation 17 III. Dynamique du cours de religion 19 IV. Tableaux et ...
Balises pour le cours de religionEnseignement spécialiséForme 2
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LaFESeCremerci’etouteslespersonnesquiontparticipéàl élaboration de cet outil. Il a été réalisé par le groupe à tâche pour le cours de religion dans l’enseignement spécialisé de forme 2 : Martine COLLIN, enseignante à Saint-Joseph « Le Relais » à Geer Micheline DEROISSART, enseignante au Centre d’adaptation sociale et professionnelle « Le Saulchoir » à Kain Monique SAINTHUILE, enseignante à l’ E.L.E.S.S. « Le Soleil Levant » à Montignies-sur-Sambre. sous la coordination de Marie-Pierre POLIS, responsable du secteur « religion » jusqu’en 2004 Myriam GESCHE, responsable du secteur « religion » depuis 2004 Elle remercie aussi les personnes qui en ont effectué une relecture attentive.
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Table des matièresPagesPréliminaire. Pourquoi un tel document ?4 ’ I. Le cours de religion dans le cadre de l enseignement spécialisé de6 forme 2 En guise de conclusion et de transition 8 II . Visée et finalités du cours de religion 9 Visée ultime 9 Deux finalités 10 Cours de religion et croissance de l’élève 14 1° Développement personnel - Finalité : croître en autonomie 15 2° Intégration sociale Finalité : croître en socialisation 17 III. Dynamique du cours de religion19 IV. Tableaux et parcours thématiques22 Recommandations pratiques 22 Les thématiques 25 1. Construire le bonheur 25 1.1. Tableau thématique 25 1.2. Parcours thématique 26 2. Habiter le corps 28 2.1. Tableau thématique 28 2.2. Parcours thématique 29 3. Convertir la violence 31 3.1. Tableau thématique 31 2.2. Parcours thématique 32 4. Vivre et mourir 34 4.1. Tableau thématique 34 4.2. Parcours thématique 35 5. Vivre en relation 38 5.1. Tableau thématique 38 5.2. Parcours thématique 39 6. Transfigurer la solitude 41 6.1. Tableau thématique 41 6.2. Parcours thématique 42 7. Traverser la souffrance 45 7.1. Tableau thématique 45 7.2. Parcours thématique 46 8. Vaincre la peur et oser la confiance 49 8.1. Tableau thématique 49 8.2. Parcours thématique 50 9. S’ouvrir au beau 52 9.1. Tableau thématique 52 9.2. Parcours thématique 53 V. Bibliographie et outils55 3
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PRELIMINAIREPourquoi un tel document ? L absence deJusqu’ici, l’enseignement spécialisé de forme 2, n’avait pas ’ Programmede programme à proprement parler. Chaque établissement a sa tradition, chaque professeur a sa manière de faire en fonction des classes, des élèves qui lui sont confiés. Le désir de balisesLa parution du document « Balises pour le cours de religion » pour la forme 2 suscité, parmidans l’enseignement spécialisé de forme 3 a les professeurs de forme 2, le désir de pouvoir eux aussi disposer d’un document de référence pour la fo me 2. r L initiative de laLa fédération, dans le souci de ne pas laisser à la marge le ’ Fédérationcours de religion a donc pris l’initiative de créer un groupe à tâche pour rencontrer cette attente. Un cadre souple L’objectif n’était pas de rédiger un programme contraignant aux professeurs des points de repères, desmais d’offrir pistes, des propositions de travail à adapter à leurs élèves. Si des exemples de parcours pédagogiques sont proposés, rencontrer la demande de professeurs d’avoir desc’est pour pistes de travail concrètes.L’hétérogénéité des élèves, des classes et des situations en forme 2 nécessite une très grande souplesse et capacité d’adaptation. Une large place est donc laissée à l’initiative et à la créativité des professeurs dans la mise en œuvre pédagogique. C’est bien dans cet esprit que ce document a été travaillé. qui s inspire dedocument « Balises pour le cours de religion » dansCe ’ la perspectivel’enseignement spécialisé de forme 2 s’inscrit dans la g’lobaledeperspective globale dans l’introduction au nouveau définie l enseignementprogramme de religion catholique dans l’enseignement ordinairesecondaire ordinaire1: • un cours confessionnel, qui se donne à l’école, une discipline à part entière ; • une vision de la personne : le jeune est appelé à construire son identité, s’insérer dans un monde de relations, à trouver progressivement un chemin personnel d’accès à son humanité, à s’ouvrir à la dimension spirituelle • la logique de circularité entre existence, ressources de la culture et foi chrétienne qui permet l’éclosion du sens pour les élèves. Organisé commeUne première partie situe le cours de religion dans le cadre suit :de l’enseignement spécialisé de forme 2. 1Programme de religion catholique dans l’enseignement secondaire,Bruxelles, Licap D/2001/0279/077, p13 à 20. 2006/7362/5/01 4
Une seconde partie présente la visée et les finalités du cours de religion, en mettant en perspective le profil des élèves, les finalités de croissance en autonomie et en socialisation, ainsi que les thématiques et ressources de la foi chrétienne. Une troisième partie décrit la dynamique du cours, symbolisée par l’arbre aux trois feuillages. La quatrième partie, après avoir fait quelques recommandations pratiques, décline les neuf thématiques. Chaque thématique fait l’objet d’un tableau et d’un parcours donné à titre d’exemple pour concrétiser la démarche. Enfin, une bibliographie et des références d’outils, certainement pas exhaustives, guideront le professeur dans ses recherches.
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I. Le cours de religion dans l enseignement ’ spécialisé de forme 2 La place du coursLe cours de religion fait partie de la formation de base. de religion dans laComme les autres cours et à sa manière propre, il concourt formation de baseau développement du jeune et à sa croissance en humanité et en autonomie. Le cours de religion étant un cours-carrefour, entre éducation formation, meilleure connaissance de soi, ouverture auxet autres et au religieux, il est d’une nature un peu particulière. Par son questionnement à propos des réalités concrètes que l’on peut poser sur elles, il peutd’existence et du regard rôle extrêmement important dans le processusjouer un d’unification et de pacification des jeunes et dans l’émergence et l’expression du projet personnel de l’élève. Le profil du coursreligion est un cours confessionnel : il entendLe cours de Bonne Nouvelle pour eprésenter la foi chrétienne co mm Homme et comme un chemin de Vie possible. Mais il le fera l’ avec tact et avec ouverture aux autres convictions religieuses et philosophiques. Le cours éveillera les élèves au dialogue religieux, dans l’écoute et le respect. Un pluralisme àEn effet, le pluralisme est d’autant plus marqué ici que prendre en compteconcrètement, les parents ne disposent pas toujours d’un large éventail de choix d’école pour leur enfant. Le souci d’ou erture et de dialogue avec les familles souvent v fragilisées est donc ici particulièrement important. Collaboration avecLe cours de religion s’inscrit dans la logique les autresd’interdisciplinarité souhaitée par l’Enseignement disciplinesCatholique. Cela peut se faire de diverses manières. >en pluridisciplinarité : des disciplines abordent le mêmesujet sous un angle différent ou complémentaire. Le cours religion abordera à sa manière propre une question,de une thématique travaillée dans d’autre(s) cours. Il y mettra sa touche spécifique. Il est vraiment souhaitable que les professeurs de religion travaillent en relation étroite avec les professeurs des autres branches de manière à ce qu’il n’y ait pas répétition mais enrichissement (notamment avec le cours de français, d’éducation sociale, d’éducation plastique, d’éducation musicale et d’éducation physique permettent d’accéder à de multiples ressources de laqui culture et qui permettent de favoriser l’expression des élèves selon des modes variés) ; >en interdisciplinarité : les professeurs choisissent de traiterensemble et de manière interactive un même sujet, une 2006/7362/5/01 6
même thématique ; >dans le cadre d’un projet porté par plusieurs disciplines oupar l’établissement ; > parfois en collaboration avec les accompagnateurs de stages. Cours de religionL’enseignement de forme 2 est un enseignement et formationd’adaptation sociale et professionnelle. Il vise à donner une sociale etformation générale, sociale et professionnelle pour rendre professionnellepossible l’insertion en milieu de vie et ou de travail protégé. Tout ceci implique l’acquisition d’éléments d’autonomie, de socialisation et de communication. Le cours de religion souscrit à ces objectifs et tend, à sa manière, à les rencontrer. Concrètement, cette prise en compte peut revêtir plusieurs formes : > une attention à ce que vivent les élèves, à leurs difficultés, à leurs progrès et réussites, une reconnaissance de ce et de ce qu’ils sont : plaisir de faire quelquequ’ils font chose d’utile, de beau, valorisation personnelle, ouverture vers des possibilités sociales et professionnelles. >une collaboration étroite avec les professeurs d’atelierset d’ateliers créatifs à propos de valeurs àprofessionnels, promouvoir dans le travail (sens des responsabilités, des travail en équipe, d’une tâche accomplie avecrelations, du soin ) ’L évaluation,L’évaluation réalisée dans le cadre du cours de religion sera organisée de manière semblable à celle des autres cours. religion concourt à la formation intégrée desLe cours de élèves et doit, à ce titre, avoir sa place au sein des conseils de classe. un outil pourle o ajuster son regardtuaavarfedecaiemcuxeildetpniedfiaernattitutsursoisacco’laresnoeèvéll’rouponuatiévalL’sétcasci sur soi et renforcerlsenucastepaneersernucsadaneacues’agires.Ilnesderluva’é la confiance convictions. Ainsi comprise, dans le sens d’une régulation positive, l’évaluation permettra à l’élève d’ajuster le regard qu’il porte sur lui-même et, par là, de renforcer la confiance en ses potentialités et/ou en sa créativité . Elle génèrera une plus grande estime de soi, elle-même source de progrès et contribuera à l’acquisition d’un maximum d’autonomie et de socialisation.
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En guise de conclusion et en guise de transition : Le cours de religion, un cours « comme les autres » Le cours de religion est donc uncoursà part entière ; il requiert les mêmes exigences, modulées aux profils des élèves, que les autres cours. Avec une mission » propre !« L'ensemble de la formation vise le développement de l’élève, sa croissance en autonomie, sa socialisation à l’école et en dehors de ses murs. Le cours de religion prend sa place dans cet effort conjugué des disciplines. Il s’inscrit aussi dans le cadre pastoral que s’est donné l’école dans son projet d’établissement. Il a pour mission propre2d’expliciter la «bonne nouvelle »du message chrétien: en Christles perspectives sont renversées : l’être prime sur l’avoir, la confiance l’emporte sur la peur, l’espérance dénoue le défaitisme, la patience se joue du temps ! Grâce à une pédagogie de la bienveillance et de la confiance.Le cours de religion ouvre un espace pour se dire, écouter, échanger, apprendre. Souvent écartés d’un monde où la pensée et la pratique économique prennent la productivité comme principe directeur, les élèves peuvent découvrir en ce lieu-carrefour un havre de respiration et une invitation à se réconcilier avec eux-mêmes. Un regard bienveillant et aimant, une cohérence entre l’attitude pédagogique et le message proposé peuvent aider à surmonter des échecs ou le non-sens d’une situation de vie et, peut-être, à découvrir en certains mots une parole qui peut changer la vie : « Tu existes, ta vie vaut la peine, tu es capable de créer, tu peux découvrir Dieu au coeur de ta vie » En dialogue avec tous, croyants, non-croyants, croyants d autres ’ religions.C’est de ce surplus d’humanité que le désir de Dieu peut (re)-surgir, que celui-ci se nomme Yahweh, Allah ou Père. Ouque, tout simplement, sans référence à une transcendance religieuse, jaillisse cette conviction incontournable que« Tout homme est une histoire sacrée »3, que « l’homme passe infiniment l’homme ».Le trait d’union entre croyants et non-croyants n’est-il pas la signification de l’être humain ? 23VhcpaiornifselsétilauisreitursntvasnnodeiDidreRD’aprèsunechauœsservnosebtsaeulilm:.»dQu«tee
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II.Visée et finalités du cours de religion Visée ultime Le cours de religion se situe dans le cadre scolaire, dont le public est pluriel. Il ne présuppose pas l’option de foi et ne cherche pas à convertir.Il a une Bonne Nouvelle à présenter, à expliciter, comme un chemin de croissance en humanité: celle d’un Dieu qui aime d’un amour inconditionnel, au point de prendre figure d’homme en Jésus-Christ et de transfigurer sa mort en vie re-suscitée. En Lui, reculent les ténèbres des limites humaines et de la mort, en Lui se rejoignent l’humain et le divin, en Lui se réconcilie ce qui est divisé. En Lui se révèle une vision de la personne : être unique aux yeux de Dieu, aimé de Lui, appelé à être reconnu dans sa dignité d’être humain, invité à vivre des relations d’alliance avec Lui et avec les autres, il est promis à la Vie dès aujourd’hui et pour l’éternité. Le cours de religion a pour objectif de permettre à des jeunes et, de surcroît, des jeunes blessés par la vie, dedécouvrir ce message-là. A eux d’y adhérer ou non!Selon la double étymologie du motreligion, relire/relier,il estrelecture de réalités d’existence dans l’optique chrétienne et il montre comment les hommes plongés dans ces réalités sontreliésentre eux et, pour ceux qui y croient, sontreliésà Dieu. Il s’inscrit donc dans unedynamique de questionnement et de recherchede sensla croisée de libertés qui se rencontrent, professeur et élèves de la, à classe, et au carrefour de la « vérité » : pas de « tricherie », il doit y avoir congruence entre le dire et le vivre, sans quoi la Parole perd tout son crédit ! Elle ne peut devenir Bonne Nouvelle que si elle traverse toute l’épaisseur humaine. Cette visée ultime du cours de religion,lasaisrocjudecnnee’nue humanité,enautonomieete’nbonheur,parlaprésentationetlexplicitationdela Bonne Nouvelle du Dieu d amour révélé en Jésus-Christ, se déploie en deux finalités qui se conjuguent l’une avec l’autre : la croissance en autonomie et la socialisation.
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Deux finalités Asa manière propre, en déployant la rechercheautour de thématiques, le cours de religion va rencontrer lesdeux ’sétilaniesfrandgpoursuivies par l’ensemble de la formation :l autonomie et la socialisation, ou plus précisément, le souci de faire progresser les élèves vers une autonomie et une socialisation les plus larges possibles. Pour bien prendre la mesure de ces finalités, nous les mettronsen perspective avec le profil des élèves. Rappelons ce que nous avons dit plus haut : ces élèves sont différents de par leur histoire, capacités et difficultés leurs nous ne pouvons ici que tracer les lignes depropres et convergences de ces profils. ___________ 1. AutonomieLa première finalité est donc l’apprentissage d’un maximum « Je suis »d’autonomie. Les élèves sont très souvent affectés par une image négative Dépasser une« Je suis un élève de l’enseignementd’eux-mêmes : image négativespécialisé et j’ai beaucoup de difficultés ». Cette première d eux-mêmescolore leur recherche d’une identité personnelle. Il leurdonne ’ faudra découvrir et accepter qui ils sont, avec leurs limites et ces dernières ne leur apparaissent pas maisleurs richesses, toujours. Ils sont confrontés à des difficultés de maîtrise d’eux-mêmes, de leur corps, de leurs pulsions, à des capacités de raisonnement limitées, à des représentations spatio-temporelles déficientes et à un rythme lent . pour devenir plusdevra prendre en compte ces difficultés pourLe professeur confiants dansamener ses élèves à être plus confiants dans leurs capacités leurs capacitéset à les développer : mieux se situer dans l’espace et dans le personnelles et lestemps, mieux gérer leur corps, leurs sentiments et leurs développer. dans la durée leur projet personnel. construirepulsions et Il pourra alors espérer qu’ils atteindront progressivement une pacification intérieure bénéfique.
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2. Socialisation « Je suis avec les autres » Je suis dans la « société » CommuniquerVivre des relations épanouissantesTrouver sa place dans la société S appuyer sur ’ leurs ressources personnellesTravailler des thématiques en prise avec la vie
La deuxième finalité est celle de la socialisation : le développement de relations interpersonnelles épanouissantes et l’intégration dans la société. Des capacités de communication très diverses, brouillées par des comportements qu’il est malaisé de décrypter, parfois même inhibées, caractérisent ces élèves. Les mots trouvent difficilement leur chemin. Leur faible capacité d’abstraction les amène souvent à percevoirleschosesdefaçoni’ntuitive,commeparosmoseet àpar d autres moyens que lesles exprimer mots : les gestes, le toucher, le dessin, le registre symbolique. La prise en compte de ces réalités est essentielle pour développer une pédagogie pertinente et porteuse de fruits et pour les aider à développer des relations épanouissantes. Le « Vivre ensemble » représente un apprentissage patient et difficile: respecter les autres, gérer son affectivité et son agressivité etc. Tout cela ne va pas de soi. Trouver une place dans la société, se sentir utile, reconnu et valorisé, voilà un autre challenge, occasion d’angoisses mais aussi d’Espérance. Pour faire face à ce défi, là aussi, le professeur devra prendre la mesure des difficultés de ses élèves afin de les guider avec confiance et de les aider à développer leurs capacités de socialisation. ____________ Sur ce chemin, il pourra prendre appui sur différentes ressources des élèves : leur faculté d’adaptation parfois étonnante, leur capacité d’émerveillement, et leurs grandes attentes sur le plan des relations affectives. Le professeur de religion accompagnera ses élèves sur ce chemin vers plus d’autonomie et de socialisation en travaillant avec eux, avec bienveillance et empathie (capacité de sortir de sa propre sphère pour entrer dans celle des élèves) diverses thématiques en prise directe avec leurs réalités de vie A l’intérieur de ces thématiques, il croisera le vécu existentiel des élèves avec les ressources de la culture et les ressources de la foi chrétienne qui peuvent les éclairer et faire sens pour leur vie. (Voir plus loin la dynamique du cours de religion).