Félix Le DantecQUATRIÈME PARTIE. – La théorie biochimique de l’hérédité1899CHAPITRE XVIIIRÉSUMÉ DU PROBLÈME BIOCHIMIQUE>Il me semble que toutes les difficultés disparaissent lorsque, entrant franchementdans le domaine des explications purement chimiques, on considère que toutes lespropriétés des cellules tiennent uniquement à la qualité de leurs substancesplastiques constitutives et à la quantité de chacune de ces substances intervenantdans la constitution de la cellule considérée. Nous avons été amenésprécédemment à considérer comme formées des mêmes substances chimiquestous les plastides d’une même espèce ; les différences individuelles entre plastidesde même espèce sont donc uniquement quantitatives ; les variations qui seproduisent dans l’intérieur d’une espèce, sans franchir les bornes de l’espèce, sontuniquement quantitatives. Ce qui définit les caractères particuliers d’un plastidedonné d’une espèce donnée ce sont les quantités respectives de substancesplastiques qui le composent,ou, si vous voulez, pour employer une expressionmathématique commode, les cœfficients quantitatifs de ce plastide . Deuxplastides composés des mêmes substances a, b, c, d, e, f, seront différents, si l’una pour coefficients 2, 1, 3, 7, 4, 6, et l’autre 3, 5, 2, 1,8, 4. Bien plus, étant donnéel’espèce à l’avance, on connaît la nature des substances a, b, c, d, e, f. Il suffit doncpour définir un plastide d’une espèce donnée, de préciser ses coefficients 2, 1, 3,7, 4, ...
Voir