Le Conservatoire du littoral : entre patrimonialisation et médiation - article ; n°635 ; vol.113, pg 87-99

icon

13

pages

icon

Français

icon

Documents

2004

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

13

pages

icon

Français

icon

Documents

2004

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Annales de Géographie - Année 2004 - Volume 113 - Numéro 635 - Pages 87-99
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.
Voir icon arrow

Publié par

Publié le

01 janvier 2004

Nombre de lectures

55

Langue

Français

Le Conservatoire du littoral : entre patrimonialisation et médiation 1 Conservatoire du littoral : between heritage creation and mediation Bernard Kalaora Sociologue, conseiller scientifique du Conservatoire du littoral Anne Konitz Paysagiste, directrice de la communication du Conservatoire du littoral
T RIBUNE
1 Généalogie du Conservatoire du littoral Le Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres créé par la loi du 10 juillet 1975 est un établissement public administratif national. Il a pour mission de « …mener dans les cantons côtiers et les communes lit-torales, une politique foncière de sauvegarde de l’espace littoral, de respect des sites naturels et de l’équilibre écologique… ». Le Conservatoire du littoral s’inscrit dans le champ de la patrimoniali-sation dans la mesure où les espaces sur lesquels il intervient sont qualifiés de naturels, sensibles et « sauvages ». Leur reconquête participe d’actions de conservation donc de patrimonialisation. Par ailleurs, bien que pensé par un état jacobin et planificateur, son insertion à l’échelle locale l’a rapidement conduit à faire l’apprentissage de la décentralisation et de la concertation avec les acteurs territoriaux. Pour comprendre ce positionnement du Conservatoire entre patrimonia-lisation et médiation, il faut revenir aux années soixante et se pencher sur la fameuse Mission Racine  2  dont l’un des objectifs consiste à définir une politique volontaire de développement du littoral Languedocien pour contrer les effets de la désertification des arrières-littoraux et de la crise de l’agri-culture dans un contexte de basculement d’une société rurale vers une société urbanisée. Le développement du tourisme par la conduite d’une 1 Cette contribution n’est pas un article au sens académique du terme mais le fruit d’un dialogue. 2 Les années 1960 en France sont sous le signe du développement : moderniser, construire, équiper sont les maîtres mots d’une politique étatique flamboyante. Sur le littoral, construction et spécu-lation vont bon train. L’État promoteur entend assumer la maîtrise de cette politique d’aménage-ment du territoire et crée en 1962 la DATAR. Celle-ci, soucieuse de concilier croissance économique, développement touristique et gestion de l’espace, va initier des missions d’aména-gement, dont la Mission Racine en 1963 (du nom de son président Pierre Racine) destinée à pla-nifier la relance de l’implantation touristique sur le littoral du Languedoc-Roussillon.
Ann. Géo., n o 635, 2004, pages 87-99, © Armand Colin
Voir icon more
Alternate Text