STENDHAL ET NIETZSCHE

icon

6

pages

icon

Français

icon

Documents

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris
icon

6

pages

icon

Français

icon

Documents

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

STENDHAL ET NIETZSCHE
Voir icon arrow

Publié par

Langue

Français

STENDHAL ET NIETZSCHE
Le dénominateur commun entre Stendhal et Nietzsche est leur culte de lénergie. Chez
Nietzsche, elle est appelée volonté de puissance», mais cette expression pourrait
pratiquement se traduire par  énergie ».
En effet, la volonté de puissance» vient directement du livre de Schopenhauer qui
provoqua un extraordinaire bouleversement chez Nietzsche:Le Monde comme
représentation et comme volonté. Pour un Français, le mot  volonté » implique lidée dun
centre de conscience doté dun libre arbitre dont laction est tournée vers un but. Or, il nen
est rien chez Schopenhauer et cest pourquoi lexpression vouloir vivre» est souvent
préférée à volonté ».Il nen est rien non plus avec la volonté de puissance» chère à
Nietzsche. Dans les deux cas, il sagit dun courant dénergie, dune force vitale, dune
sorte délan de lunivers dont on ignore lorigine et qui na pas de but, sinon de persévérer
dans son être, une force qui va, qui ne sait pas où elle va, mais qui va. Cest pourquoi le
mot  énergie » convient.
Première conséquence de ce culte commun pour lénergie, ladmiration quils ont lun et
lautre pour Napoléon. Cette admiration pour lempereur nest pas sans réticences chez
Stendhal qui lui reproche davoir trahi la Révolution. Pourtant,il ne peut se déprendre
Voir icon more
Alternate Text