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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :INTRODUCTIONCOURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEBIBLIQUE 27ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Pages Ques-ObservationsLEÇON : Manley p. 398 - 400 : 1, 2, 3 JEAN - APOCALYPSEmanuel tions1 Relevez, dans la première épître de Jean, les passages qui indiquent que son auteur est un témoinoculaire de la vie de Jésus.1.1-3, 5; 4.14399/3 2 Quelles sont les circonstances qui ont motivé l’envoi de cette lettre ?- De faux docteurs, maintenant sortis de l’Église (2.18s) ont répandu des vues hérétiques sur la per-sonne de Christ - du genre gnostique (Docétisme). Ces « antichrist » nient en fait l’incarnation(2.22; 4.2s) en dissociant le Christ céleste du Jésus humain, ne pouvant accepter que la divinités’unisse à la matière (à la chair) qui, selon eux, est mauvaise en soi (dualisme).- Certains chrétiens n’ont pas vraiment compris ce qu’est la vie chrétienne, leur christianisme estresté intellectuel. ils employaient peut-être de pieuses formules sans en mesurer la portée pra-tique : « Nous sommes nés de Dieu », « Nous sommes dans la lumière », « Nous demeurons enDieu », « Nous connaissons Dieu », « nous ne péchons plus »,… (cf. C.H.Dodd). Ils n’avaient pas lesens du péché (1.6, 8, 10) ; ils se méprenaient sur la nouvelle naissance (3.9) ; ils n’avaient passaisi les implications de l’amour pour Dieu (4.20), etc.400/1 3 Quels sont les arguments qui appuieraient l’hypothèse que la deuxième épître de Jean ...
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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
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manuel
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Relevez, dans la première épître de Jean, les passages qui indiquent que son auteur est un témoin
oculaire de la vie de Jésus.
1.1-3, 5; 4.14
Quelles sont les circonstances qui ont motivé l’envoi de cette lettre ?
-
De faux docteurs, maintenant sortis de l’Église (2.18s) ont répandu des vues hérétiques sur la per-
sonne de Christ - du genre gnostique (Docétisme). Ces « antichrist » nient en fait l’incarnation
(2.22; 4.2s) en dissociant le Christ céleste du Jésus humain, ne pouvant accepter que la divinité
s’unisse à la matière (à la chair) qui, selon eux, est mauvaise en soi (dualisme).
-
Certains chrétiens n’ont pas vraiment compris ce qu’est la vie chrétienne, leur christianisme est
resté intellectuel. ils employaient peut-être de pieuses formules sans en mesurer la portée pra-
tique : « Nous sommes nés de Dieu », « Nous sommes dans la lumière », « Nous demeurons en
Dieu », « Nous connaissons Dieu », « nous ne péchons plus »,… (cf. C.H.Dodd). Ils n’avaient pas le
sens du péché (1.6, 8, 10) ; ils se méprenaient sur la nouvelle naissance (3.9) ; ils n’avaient pas
saisi les implications de l’amour pour Dieu (4.20), etc.
Quels sont les arguments qui appuieraient l’hypothèse que la deuxième épître de Jean a été adressée
à une femme plutôt qu’à une Église ?
-
L’interprétation la plus naturelle de l’expression : « dame élue » (1).
-
La mention de ses enfants (1, 4)…
-
de sa soeur et de ses enfants (13).
Jean écrit à cette femme qui a certainement un rôle important dans l’Église pour l’avertir de ne pas se
rendre complice des faux docteurs en leur offrant l’hospitalité (10s) ; pour annoncer une prochaine
visite également (12).
Quels sont les motifs qui peuvent avoir conduit Jean à écrire sa troisième épître ?
-
Remercier Gaïus pour son hospitalité à l’égard de frères, peut-être représentants de l’apôtre (5-
8).
-
Condamner l’attitude de Diotrèphe, hostile à Jean (10) et mauvais berger de l’Église (9-11),
appuyer peut-être aussi Gaïus dans sa résistance aux agissements de ce dernier.
-
Recommander Démétrius à ses soins (12) puisque l’Église ne pourra pas le recevoir à cause de l’at-
titude de Diotrèphe.
Quel est le but du livre de l’Apocalypse ?
Il a été écrit pour toutes les générations de chrétiens, pour toute l’Église, certes, mais il ne faut pas
oublier qu’il s'adressait d’abord aux Églises d’Asie, à un moment déterminé de l’histoire, dans des cir-
constances précises (ch. 2&3; 22.16). Il répondait donc à un besoin immédiat.
Nous pouvons, en effet, discerner les conditions de ces Églises au travers des messages particuliers qui
leur sont adressés. Certaines d’entre elles sont exposées à de fortes pressions extérieures (ex.
Pergame), d’autres sont attaquées de l’intérieur par de faux prophètes (ex. Thyatire), ou par le maté-
rialisme (ex. Laodicée), etc. le danger de déclin spirituel conduit le Seigneur à les appeler à se ressai-
sir (repentance) et à les encourager dans leurs combats (promesses). Ainsi, sous la forme d’une lettre
circulaire, l’Apocalypse apporte non seulement une mise en garde contre la tentation, mais un mes-
sage d’espérance, une vision de la victoire finale de Dieu sur les forces du mal qui vont bientôt se
déchaîner (2.10; 3.10). Déjà les premiers signes apparaissent en Asie (2.13; 3.4). Elle apporte aussi
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l’assurance que Dieu entend la prière de ses enfants (8.3s), qu’il n’est pas insensible aux larmes de
ceux qui souffrent pour le bien (7.17; 21.4), qu’il donne le repos, la victoire et la gloire à ceux qui
endurent le martyr (14.13; 15.2; 20.4). L’Apocalypse rappelle aussi que, malgré les apparences parfois
contraires, Christ règne et dirige les destinées du monde et qu’un jour il apparaîtra dans la gloire de
son triomphe (ch. 20-22).
Elle souligne aussi fortement la justice de Dieu qui ne laissera pas le mal impuni. L’idée de jugement est
inséparable du christianisme. Les terribles descriptions du jugement peuvent nous paraître difficiles à
supporter, mais le châtiment a-t-il jamais été agréable à évoquer ?
Quel est le problème que commencent à affronter les chrétiens à l'époque de la rédaction de
l’Apocalypse et qui sera, pendant deux ou trois siècles, la grande pierre d’achoppement des Églises
et la cause de leurs persécutions ?
C’est celui qui touche à la relation Église/État et qui deviendra particulièrement aigu lorsque l’empe-
reur réclamera de tous ses sujets l’honneur, le sacrifice et l’adoration que l’on réserve à un dieu (cf.
13.4, 15s; 14.9-11; 15.2; 16.2; 19.20; 20.4). C’est Domitien (81-96) qui commença réellement à exi-
ger par la force ce culte de l’empereur (= un des éléments qui permettent de situer la rédaction de
l’Apocalypse vers la fin du règne de cet empereur). L’identification de César et Dieu sera la cause du
drame des chrétiens jusqu’au début du IV° siècle… et souvent ensuite, tout au long de l’histoire !
Décrivez brièvement les différents systèmes d’interprétation de l’Apocalypse.
1. Prétériste
Selon ce système, le message du livre ne viserait que l’époque de son auteur. Les prophéties qu’il
contient se sont donc déjà réalisées depuis plus de 18 siècles. L’Apocalypse n’a donc plus grand-
chose à nous apprendre et il est, en conséquence, parfaitement inutile d’essayer de le déchiffrer.
2. Futuriste
Au contraire, dans la perspective futuriste, L’Apocalypse concernerait presque exclusivement des
événements encore à venir, plus spécialement ceux qui précéderont immédiatement ou accom-
pagneront la deuxième venue de Jésus-Christ. L’idée que les lettres aux sept Églises représentent
sept périodes de l’histoire de l’Église est souvent liée à cette interprétation.
3. Historique
Pour les tenants de cette approche de l’Apocalypse, les prophéties qu’il contient engloberaient
toute l’histoire, culminant avec le retour de Jésus-Christ et son triomphe final.
4. Symbolique
On pourrait en effet ajouter, entre autres, cette méthode qui consiste à détacher les images du
livre de l’Apocalypse de toute réalité historique précise. Ces images ne seraient que des symboles
représentent des vérités spirituelles de tous les temps.
REMARQUES :
- Au lieu de « Antéchrist », lire : « Antichrist », p.399s
- 404/1 : Lire ainsi les lignes 3 et 4 : « Swete soutient que l’apôtre écrivit probablement l’Apocalypse, mais non les
épîtres et l’Évangile. Ligne 15 : omettre le mot « enfin ». Ligne 19 : Lire : « Ainsi les différences de style pourraient
s’expliquer. Il n’est pas sans importance… ».
- 406/2, ligne 5 : Lire « confiant », au lieu de « courageux ».
- 407/5 : Lire les trois première lignes ainsi : « Par son thème, le livre de l’Apocalypse est tout à fait à sa place à la
fin du recueil des écrits canoniques. Il mérite également cette place par l’usage exceptionnel qu’il fait des autres
Écritures».
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