e e 1L’enseignement aux XVII et XVIII siècles . La Congrégation des religieuses. Le collège de Davier. e eAux XVII et XVIII siècles, l’instruction du peuple n’est pas une préoccupation des dirigeants. L’instruction est donnée par les parents dans les familles, dans le meilleur des cas par des précepteurs ; mais c’est là le fait des privilégiés. Il est de coutume que les rudiments du latin, qui ouvrait la porte des universités, soit enseigné dans des collèges à la charge des communautés municipales. A Joigny, comme dans les villes de même importance, existe, depuis près d'un siècle, un petit collège aux 2 et 4 rue Jacques d'Auxerre ; mais l'enseignement, dispensé par un régent, n'y est pas gratuit et ne concerne que les garçons ; si le besoin s’en fait sentir, on n'hésite pas à le détourner de son objet. L’instruction des filles est encore plus négligée, même dans les familles bourgeoises. Certes, un siècle plus tard, quelques dames ou demoiselles dispensent bien quelque savoir chez elles dans ce qu’il était convenu d’appeler « les petites écoles », comme celle de Louise Moreau, qui, en 21830, s’écroule ; la municipalité y construit alors la place des Innocents . De fait, les femmes qui ne savent pas signer leur nom ne sont pas rares même dans les milieux aisés. La fondation du Couvent de la Congrégation Notre-3Dame . C’est donc assez extraordinaire de penser que Philippe-Emmanuel de eGondi s’avise, au début du XVII siècle, de ...
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