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N° d'ordre : 3699
THESE
PRESENTEE A
L'UNIVERSITE BORDEAUX I
ECOLE DOCTORALE DES SCIENCES ET ENVIRONNEMENTS
Par M. TOUCANNE Samuel
POUR OBTENIR LE GRADE DE
DOCTEUR
SPECIALITE : Sédimentologie Marine et Paléoclimats
___________________________
RECONSTRUCTION DES TRANSFERTS SEDIMENTAIRES EN
PROVENANCE DU SYSTEME GLACIAIRE DE MER D’IRLANDE
ET DU PALEO-FLEUVE MANCHE AU COURS DES DERNIERS
CYCLES CLIMATIQUES
___________________________
Soutenue le :
Après avis de :
M. Serge BERNE, Professeur, Université de Perpignan Rapporteur
M. Philip Leonard GIBBARD, Professeur, Université de Cambridge Rapporteur
Devant la commission d'examen formée de :
M. Thierry MULDER, Professeur, Université Bordeaux I Président du jury
M. Jean Louis TURON, Directeur de Recherche CNRS, Université Bordeaux I Examinateur
me
M Masa KAGEYAMA, Chercheur CNRS, LSCE Exam
M. Michel CREMER, Chargé de Recherche, Université Bordeaux I Directeur de thèse
M. Jean François BOURILLET, Ingénieur IFREMER, Brest Tuteur
M. Sébastien ZARAGOSI, Maître de Conférences, Université de Bordeaux I
--- 2008 ---- "Je ne sais qu'une chose: c'est que je ne sais rien" (Socrate) Remerciements
Cette page a beau se trouver au début du manuscrit de thèse, elle est pourtant la dernière à
écrire…ouf, elle est la plus facile, la plus plaisante à rédiger sans aucun doute, la moins
rigoureuse aussi sûrement. Pourtant, la tâche s’annonce des plus délicates : il me faut
remercier ici toutes les personnes sans qui ce manuscrit ne serait pas (les tuteurs, les
responsables de projet, les chefs en somme !), remercier celles sans qui je n’aurais pas trouvé
la force ni la motivation, au bout de ces 3 années, à écrire ce manuscrit (les proches bien
souvent, et les très proches bien entendu !), remercier aussi et surtout les personnes qui ont pu
mâcher une partie de mon travail ou tout au moins m’aider à produire les données (les
techniciens !)…en résumé, n’oublier personne ! Si cela arrivait, que celles-ci m’excusent car
ce travail serait autre que ce qu’il est sans leurs aides respectives. Car on en a besoin d’aide !!
Et c’est peu dire. Devant le bouillonnement d’un cerveau préoccupé par le Fleuve Manche et
son histoire (comment peut-on en arriver là ?!), l’outil informatique et la technologie tout
entière s’acharnent pour irrémédiablement ralentir et perturber votre travail ! Que de crises de
nerfs face à un plantage en bonne et due forme de votre meilleur ami l’ordinateur !! Que de
temps perdu à faire et refaire des choses déjà faites ! Néanmoins, je remercierais les sauveurs,
ceux qui savent comment parler à un ordinateur (ça aussi c’est fou !), vous retrouvez des
données que vous croyez perdues à jamais (dingue !), ou ceux encore ayant le courage de
vous avouer qu’il n’y a plus à rien à espérer (courageux…) ! Car la thèse, c’est ça : des
moments d’espoir, des moments de doute profond, de découragement même. Mais c’est aussi
et surtout un moment de votre vie où le temps vous est donné pour réfléchir. Quel privilège !
Prendre le temps de réfléchir. A tout, à rien. Sur tout, sur rien. Réfléchir, se poser des
questions sur le monde qui nous entoure, sur la Nature, son évolution. Voilà ce qu’ont été ces
3 dernières années. Beaucoup voient une telle démarche inutile, les maîtres mots du moment
étant production, rentabilité, utilité. Faire des choses rentables et utiles, voilà ce qu’il faut
faire aujourd’hui soi-disant ! Pour ma part, j’ai eu la possibilité de m’intéresser à l’histoire du
Vieux Continent. Pour quoi faire ? Rien ! En tout cas du point de vue de ceux qui considèrent
le monde comme une grande entreprise. Tout autre chose pour ceux qui sont sensibles à
l’environnement dans lequel ils évoluent, veulent comprendre le pourquoi du comment, et
dont les réponses aux questions (existentielles vous avez dit ?!) ne sont jamais satisfaisantes
(vous en déduirez que je positionne ces deux camps comme antagonistes, j’assume !). Dès
lors, en plus de remercier les gens qui m’ont aidé tout au long de cette thèse, je remercierai
aussi les personnes qui m’ont permis d’arriver jusqu’à cette expérience si particulière et
constructive, tant sur le plan professionnel que personnel. Car pour ceux qui se posent des
questions sur tout, tout le temps et partout et qui, de fait, doutent jusqu’au plus profond d’eux-
mêmes des décisions prises et du sens de leur existence, la thèse est un formidable moyen
d’avancer sur soi tout en tirant profit de cette matière grise trop sollicitée. Mais passons aux
remerciements car comme je l’ai laissé entendre dans les lignes précédentes, et comme
l’illustre V.H. (!!) l’a si bien résumé, je tiens à exprimer ici ma reconnaissance à ceux qui,
par leur soutien, leurs conseils, aides et encouragements ont contribué, de près ou de loin, à
la concrétisation de ce travail.
Commençons par les tuteurs,
Merci à Sébastien Zaragosi de m’avoir proposé ce sujet de thèse et de m’avoir ensuite laissé
une liberté quasi-totale durant ces 3 années passées à re-découvrir et poursuivre son travail de
thèse. Ce climat de confiance a grandement facilité mon travail. Merci également d’avoir
accepté ma lente transition Cadix - Gascogne (!), facilité mes recherches en m’évitant bien
des fois la paprasserie administrative, permis des collaborations rapides à l’origine de
certaines des analyses présentées ici ou encore soutenu pour les enseignements. Merci
Toucanne-2008 Remerciements
également d’avoir été si disponible et d’entendre mes interrogations, tant scientifiques
qu’existentielles ! Nos discussions à ce sujet, malgré nos avis parfois divergents, n’ont jamais
entaché nos relations. Par contre ne me laisses plus jamais, je t’en supplie, de messages sur
mon répondeur pendant mes vacances en me disant, alors qu’il est 16h30 un vendredi (c’est
arrivé 2 fois…et sur des sujets que je savais sensible !): « salut Samuel, c’est Seb, rappelles-
moi à la fac, c’est urgent ». C’est un coup à me donner un ulcère ça…surtout quand on écoute
le message à 19h !
Merci à Michel Cremer d’avoir accepté d’être mon directeur de thèse officiel après avoir
supervisé mon Master 2. Beaucoup de discussions, de questionnements, de remise en
questions, de doutes et…jamais de certitudes ! Tu m’as convaincu, entre autres, de calculer
des flux sédimentaires…tu as du t’en mordre les doigts vu le nombre de fois où je t’ai embêté
à ce sujet. Par contre je suis déçu de ne pas avoir convaincu ta femme, qui semble être tombé
sur une ébauche d’un de mes articles chez toi, qu’il était important de réfléchir à l’histoire
passée des calottes de glace !!! Merci Michel pour ta sincérité et l’intérêt porté à mes travaux !
Merci à Jean-François Bourillet de m’avoir permis d’embarquer dès 2003 sur la mission
Sedicar, qui sans le savoir sera à l’origine de ma thèse (!), et de m’avoir fais confiance pour ce
travail. Merci également pour la mise à disposition des nombreuses données Ifremer et des
facilités logistiques et techniques lors de mes séjours au département des géosciences
marines. Sur ce point, je suis ravi d’avoir participé à la calibration du fameux logiciel Cinéma.
J’ai également beaucoup apprécié les discussions d’après thèse…franches et sincères. Dernier
point : Jean-François étant souvent pris par le temps, nos discussions et travaux m’auront
appris à être rigoureux et efficace ! Ou au moins à tendre à le devenir ! Merci à toi Jean-
François pour tout ça !
Continuons avec les chercheurs qui ont accepté d’être président de mon jury de thèse,
rapporteur ou examinateur de ce manuscrit. Merci à,
Thierry Mulder, qui a accepté de présider ma soutenance de thèse après avoir encadré mon
travail de DEA quelques années plus tôt. Merci pour ses commentaires et son regard avisé sur
mon travail, particulièrement concernant la quantification globale d