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À la recherche d’une méthode toponymique
UNIVERSITE DE PARIS-SORBONNE (PARIS IV)
ÉCOLE DOCTORALE V – CONCEPTS ET LANGAGES
THESE
pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITE PARIS IV
Discipline : Langue française
Présentée et soutenue par
Xavier GOUVERT
le 4 octobre 2008
PROBLEMES ET METHODES EN TOPONYMIE FRANÇAISE.
Essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais
Directeur de thèse :
M. le Professeur Jean-Pierre CHAMBON
Jury :
Mme le Professeur Marie-Guy BOUTIER – Université de Liège
Mme Éva BUCHI – Directrice de recherche – C.N.R.S./A.T.I.L.F. – Nancy
M. Jean-Paul CHAUVEAU – Directeur de recherche – C.N.R.S./A.T.I.L.F. – Nancy
M. le Professeur André THIBAULT – Université de Paris-Sorbonne
1À la recherche d’une méthode toponymique
2 À la recherche d’une méthode toponymique
Remerciements
Mes sincères remerciements s’adressent en premier lieu à mon directeur de thèse Jean-Pierre
Chambon, avec qui j’ai eu le privilège de partager, au cours de ces huit années, mes réflexions
scientifiques et qui a été un interlocuteur irremplaçable. Je le remercie pour son enseignement
enthousiasmant, pour ses lectures attentives et exigeantes, ses critiques, ses suggestions et ses
conseils, sa disponibilité et ses encouragements constants.
Je tiens également à remercier Mme le Professeur Marie-Guy Boutier, Mme Éva Buchi, M.
Jean-Paul Chauveau et M. le Professeur André Thibault d’avoir bien voulu faire partie de mon
jury. J’en suis d’autant plus touché que chacun, par son enseignement ou par ses travaux, a
contribué de façon déterminante à ma propre formation en linguistique.
J’ai eu le plaisir de pouvoir discuter de ma recherche avec de nombreux enseignants et
chercheurs qui m’ont prodigué des conseils, offert leurs commentaires et transmis des documents
dont l’aide m’a été précieuse. Qu’ils en soient vivement remerciés. Je pense en particulier à Mme
le Professeur Christiane Marchello-Nizia, Mmes Sarah Leroy, Stella Medori et Martina Pitz, MM.
les Professeurs Marc Bonhomme, José Deulofeu, Martin-Dietrich Gleßgen, Wolfgang Haubrichs,
Johannes Kramer, Andres Kristol, Alain Lemaréchal, Jean-Baptiste Martin, Frankwalt Möhren,
Max Pfister, Luciano Rossi, Wolfgang Schweickard, Achim Stein, David Trotter et Jakob Wüest,
MM. Rémy Bôle-Richard, Jean Germain, Gilles Pétrequin et Pierre Rézeau.
Je dois beaucoup à M. le Professeur Charles de Lamberterie de m’avoir communiqué, lors de
mes premières années d’études universitaires, le goût de la recherche en linguistique historique ;
son enseignement a motivé de façon décisive ma vocation pour les sciences du langage. Je dois
également, en grande partie, à M. le Professeur Claude Thomasset l’intérêt marqué que je porte à
l’histoire des langues romanes et à la dialectologie.
Je n’aurais pu mener à bien mon travail hors du cadre matériel et intellectuel privilégié qui m’a
été offert par l’Université de Paris-Sorbonne, puis par l’Université de Zurich, au sein de laquelle
j’ai pu consacrer, pendant près de trois ans d’assistanat, une grande partie de mon temps à mes
recherches. J’y ai bénéficié des services attentionnés de Mmes Monique Furegati, Marianne
Higazy-Nideröst et Cristina Solé, que je remercie.
Je tiens encore à remercier mes collègues et amis zurichois Julia Alletsgruber, Marc Duval,
Giuseppe Manno, Anne-Christelle Matthey, Claire Muller, Tania Paciaroni, Liana Tronci et
3À la recherche d’une méthode toponymique
Harald Völker, dont l’amitié a quotidiennement ensoleillé ces trois années studieuses ; celle de
Marco Giolitto et de Yan Greub ne m’a pas été moins précieuse. La rencontre de la dynamique et
chaleureuse équipe des Jungromanisten liégeois, Esther Baiwir, France Gabriel, Nicolas Mazziotta et
Pascale Renders, a été, entre autres motifs de réjouissance, l’occasion d’échanges scientifiques fort
stimulants.
Merci, enfin, à tous mes amis et à ma famille qui depuis tant d’années ont respecté mes choix,
m’ont encouragé dans mon travail et soutenu dans les moments de doute. Mes pensées
reconnaissantes vont spécialement à mes parents et à mes grands-parents paternels, ainsi qu’à la
mémoire de mes grands-parents maternels qui reposent au pays lyonnais.
4 À la recherche d’une méthode toponymique
Table des matières
VOLUME PREMIER
INTRODUCTION 3
PREMIÈRE PARTIE.
La toponymie française : aperçu critique sur l’histoire d’une
discipline 15
erChapitre 1 . Le temps des érudits (1675-1860) 20
Chapitre 2. Le temps des philologues (1860-1926) 33
Chapitre 3. Albert Dauzat (1926-1955) 54
3.1. Un linguiste atypique
54
3.2. Dauz
at avant la toponymie : les années de formation 57
3.3. L’en
racinement : l’Auvergne 61
3.4. Un
leitmotiv : la psychologie sociale 63
3.5. Des
Noms de lieux aux « Chroniques de toponymie » 65
3.6. En
marge du ‘dauzatisme’ : Gröhler, Muret, Vincent 72
3.7. La
« révolution » de 1938 78
3.8. De
La Toponymie française à Onomastica 85
3.9. D’On
omastica à la RIO 94
Chapitre 4. L’après-Dauzat : heurs et malheurs de la
toponymie française (1955-1991) 96
4.1. Le Dictionnaire de Dauzat et Rostaing et sa postérité 99
4.2. Celtomanes et préceltistes 107
4.3. La Toponymie générale de la France : ligne d’arrivée ou point de
départ ? 113
Chapitre 5. Bilan provisoire et perspectives (1991-2008) 115
5À la recherche d’une méthode toponymique
DEUXIÈME PARTIE.
Qu’est-ce qu’un nom de lieu ? 127
erChapitre 1 . Noms de lieux : le nom 130
1.1. Le
nom propre est-il définissable ? 130
1.2. Pseu
do-critères définitoires et idées reçues sur le nom propre 132
1.2.1. Crit
ères formels 132
1.2.1.1. La majuscule initiale 132
1.2.1.2. L’absence de traduction 133
1.2.2. Crit
ères morphologiques 135
1.2.2.1. La proscription du déterminant 135
1.2.2.2. L’absence de flexion 136
1.2.3. Crit
ères sémantico-référentiels 136
1.2.3.1. L’absence de signifié 137
1.2.3.2. L’uniréférentialité 138
1.3. Pour
une définition sémiotique du nom propre 140
1.3.1. Sign
ification et référence 140
1.3.2. Nive
au d’analyse du référent 142
1.3.3. Actu
alisation et modalités de la référence 143
1.3.3.1. La référence lexicale ou ‘inactualisation’ 144
1.3.3.2. La référence pronominale ou post-actualisation 146
1.3.3.3. La référence onomastique – Notion de ‘préactualisation’ 147
1.3.4. Implications de la préactualisation : unicité ou
dénombrabilité 149
1.3.5. Néce
ssité pragmatique de la préactualisation – Y a-t-il des ‘verbes
propres’ ? 150
1.3.6. Fron
tière entre lexique et onymique – Le problème des noms collectifs
152
6 À la recherche d’une méthode toponymique
1.4. Mode
de formation des noms propres – Figement et baptême 154
1.4.1. Typo
logie référentielle des noms propres 156
1.4.2. Desc
riptions définies et noms propres complexes 161
1.4.3. Dési
gnations prototypiques et quasi-noms propres – Point de vue
diachronique 164
1.4.4. Modé
lisation graphique de la référentialité 168
Chapitre 2. Noms de lieux : le lieu 174
2.1. Genèse logique des noms de lieux
174
2.2. Les noms de lieux sont-ils des noms ? – Lieu-circonstant et lieu-
actant 178
2.3. Classificateurs et toponymisation
180
2.4. Le lieu conçu comme catégorie linguistique
184
2.4.1. Désignant, désigné, référent
184
2.4.2. Délimitation d’un système toponymique
191
2.5. Conclusion 193
TROISIÈME PARTIE.
À la recherche d’une méthode toponymique 199
erChapitre 1 . La méthode historique en toponymie française
208
Chapitre 2. Sources des toponymes 210
2.1. Sources orales 210
2.2. Sources écrites secondaires 212
2.3. Sources écrites primaires 216
2.3.1. Les cartulaires
216
7À la recherche d’une méthode toponymique
2.3.2. Sources inédites : procédures,