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Sécurité à l'hôpital: Mission (im)possible?
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Doss erHôpital
Sécurité à l’hôpital Mission(im)possible ?
La sécurité des soins n’est plus un sujet tabou. Le pôle santé du médiateur de la République répond aux appels des Français. Ce service pourrait rapidement être débordé si tous les patients victimes d’un événement indésirable grave y font appel.
1 es résultats de l’étude nationalesur les événements indésirables graves (EIG ou accidents iatrogènes) liés 10L0 EIG, 45 sont le motif d’hospitalisation et 55 sont dus aux soins font froid dans le dos. 3 à 5 % des 10 mil 2 lions de séjours hospitaliers sont liés à un EIG. Sur aux soins lors du séjour hospitalier. Les EIG hospitaliers, extrapolés sur une année aboutissent au chiffre impres 3 sionnant de 350 000 à 460 000 EIG par an en France, soit 1 100 EIG par jour en moyenne. L’enquête révèle que la moitié des EIG ayant motivé l’hospitalisation et 30 à 40 % des EIG hospitaliers sont évitables soit 120 000 à 190 000. Près de la moitié sont dus à des erreurs de réali sation des soins, 16 % à des indications erronées et 36 % à des retards de la mise enœuvre des soins. Les consé quences des EIG hospitaliers sont plus ou moins graves : 40 fois sur 100 ils n’aboutissent qu’à une prolongation de
Vers davantage de sécurité en chirurgie
38 PHARMACEUTIQUES  AVRIL 2009
la durée d’hospitalisation, mais 8 % ont été associés un décès et 36 % ont menacé le pronostic vital. Les causes les plus fréquemment retrouvées sont l’absence de pro tocoles, l’insuffisance d’échange d’informations entre les professionnels et le patient, l’importance de la charge de travail, l’inadaptation de la planification des tâches, les défauts de communication interne.
Rétablir la confiance des usagers Un silence lourd a pesé pendant longtemps sur les évène ments graves liés aux soins et un climat de défiance s’était installé entre l’hôpital et la population. « Afin de réta blir la confiance entre le monde médical et les usagers des  3 services de santé », la mission pour le développement de la médiation, de l’information et du dialogue pour la sécurité des soins (Midis) a été créée en 2006 au sein de la HAS. En janvier 2009, cette structure devient le Pôle nté et sécurité des soins. Il est rattaché au médiateur e la République. Son périmètre d’action s’étend à tous s établissements publics et privés de santé ainsi qu’à la édecine de ville. Côté pratique, la simplicité d’accès est saluer, puisque le numéro de téléphone (0 810 455 455) ffre à chacun la possibilité d’être écouté, compris, guidé t éventuellement indemnisé. Les 500 appels mensuels flètent l’ampleur du problème et l’utilité de cette struc re, mais comparé à la totalité des EIG, ce nombre reste ès faible. e Pôle est guidé par un mot d’ordre simple « Informer, ialoguer, alerter », ce qui en soi est une petite révolution ans le fonctionnement du système de santé. Le conseiller nté du médiateur, AlainMichel Ceretti, fondateur de association d’aide aux victimes d’infections nosocomia s (ndlr : Le Lien), souligne que face à un EIG « les usa ers veulent d’une part comprendre ce qui s’est passé et ’autre part que leur souffrance (évitable) soit porteuse de
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