La lecture à portée de main
3
pages
Français
Documents
2012
Écrit par
Has
Publié par
haute-autorite-sante-maladies-infectieuses
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
3
pages
Français
Ebook
2012
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Publié le
18 juillet 2012
Nombre de lectures
15
Licence :
Langue
Français
Publié par
Publié le
18 juillet 2012
Nombre de lectures
15
Licence :
Langue
Français
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE
AVIS
18 juillet 2012
Examen du dossier de la spécialité réinscrite pour une durée de 5 ans à compter du
01/12/2009 par tacite reconduction.
HEPSERA 10 mg, comprimé
Boîte de 30 (CIP : 361 567-6)
Laboratoire GILEAD SCIENCES
adéfovir dipivoxil
ATC : J05AF08 (antiviral à usage systémique : Inhibiteur nucléotidique)
Liste I
Médicament soumis à une prescription initiale semestrielle réservée aux spécialistes et/ou
aux services spécialisés en gastro-entérologie, hép atologie, médecine interne ou
infectiologie. Renouvellement non restreint.
Date de l'AMM (Procédure centralisée) : 14 mai 2005
Motif de la demande : renouvellement de l'inscription sur la liste des spécialités
remboursables aux assurés sociaux.
Direction de l’évaluation médicale, économique et de santé publique
1/3
Caractéristiques du médicament
Indications thérapeutiques
« HEPSERA est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d’hépatite B
chronique présentant :
- une maladie hépatique compensée avec l’évidence d’une réplication virale active, une
élévation persistante des taux sériques d’alanine aminotransférases (ALAT), une
inflammation hépatique active et une fibrose histologiquement prouvées
- une maladie hépatique décompensée »
Posologie : cf. RCP.
Données de prescription
Cette spécialité n’est pas suffisamment prescrite pour figurer sur les panels de prescription
dont nous disposons.
Actualisation des données
· Efficacité
Les nouvelles données cliniques publiées,1,2,3,45 depuis le dernier avis de la Commission de
la transparence (24 octobre 2007) confirment l’efficacité de l’adéfovir dipivoxil démontrée
antérieurement. Toutefois, elles montrent une meilleure efficacité des nouveaux analogues
nucléosidiques ou nucléotidiques (ténofovir, entecavir ou telbivudine). Ces études ont fait
évoluer la place de l’adéfovir dans la stratégie thérapeutique, comme indiqué dans les avis
de la Commission de la transparence relatifs aux sp écialités VIREAD (ténofovir)6,7et
BARACLUDE (entecavir)8.
· Tolérance
Les données de pharmacovigilance présentées (PSUR couvrant la période du 21 septembre
2007 au 20 septembre 2008) et les données issues des nouvelles études cliniques ne
modifient pas le profil de sécurité d’emploi connu de la spécialité HEPSERA.
Par ailleurs, les données acquises de la science9sur l’infection chronique par le virus de
l’hépatite B (VHB) et ses modalités de prise en charge ont été prises en compte.
· Place dans la stratégie thérapeutique
Chez les patients ayant une hépatite modérée à sévère sans cirrhose et chez les patients
avec cirrhose mais sans signe de décompensation, de ux stratégies de première ligne
peuvent être discutées. La première repose sur l’utilisation de l’interféron alpha (pegylé ou
non pegylé) pendant une durée limitée à 1 an, la seconde sur la prescription d’un analogue
1 Chan HL, Heathcote EJ, Marcellin P et al. Treatment of hepatitis B e antigen positive chronic hepatitis with telbivudine or
adefovir: a randomized trial. Ann Intern Med. 2007 Dec 4;147(11):745-54.
2Marcellin P, Heathcote EJ, Buti M et al. Tenofovir disoproxil fumarate versus adefovir dipivoxil for chronic hepatitis B. N Eng J
Med 2008;359:2442-55.
3Hann HW et al. Early hepatitis B virus DNA reduction in hepatitis B e antigen-positive patients with chronicLeung N, Peng CY,
20 9:72-79
4nirohec tipas tida svofei rihc n entecavir versuyca dns fate yfoalt e HcafiEf. C ,M igireuqniehaptoF, Rou-GpoulwaY iLy4;90tapegolovifo Hr.usrsde aaciv revo fneetal studyernationtni desimodnar a: BisitatephB
2.
5 s:B lariega stn rofrochc nipahetitira eiv romtsht eecti effntivve a te Y awoneT .laanr vifocateend G, Toml WooN siihaknios n,GpaHelototu s. dy:35 7-262 yg,110ando A ron :satibalenel- dpoimezh it wtsentipanepmoced citapeh
6goloa02s ys1y;e0t1a4m(i9t3c1 2r)e:v-i2e1w8 an9d i sBAavyseai nemata-anylsis. Gastroenter ud ecneelliuj 8 r0920t àifatelalC d essoimoim la n desparTranxt’esienda) lns noialité V la spécnéfovoriRIAE Dt(
urh s-sante.fr
7 Avis de la CommC .f .eupsiDbinos el à latiféciaa spei rajvnr le0211ncrepans9 1due d noissiarT al etaci noiddni’téliIR Vhéd’s nteitt aesqinorhc B etitapt deemenraitau tudtlsta itne sapttEp:A//Dw(wtéw.nhoafovir) dans l’extension
d’indication au traitement des patients adultes atteints d’hépatite B chronique, ayant une maladie hépatique décompensée.
8fC .Avis de lopsiDus elbinr hatt pC://owmwmwi.shsiaosn- sadnet el.af relat11 re 20tobraiilpscél afià en (DELUACAR Bté snad )rivacet narTarspceenu doc5
l’extension d’indication au traitement des patients adultes atteints d’hépatite B chronique, ayant une maladie hépatique
décompensée. Disponible surhp:ttww//haw.-sastn.erf
9EASL Clinical practice Guidelines: Management chronic hepatitis B. Journal of Hepatology 50 (2009) 227-42
2/3
nucléosidique ou nucléotidique pendant une durée prolongée, et sans doute toute la vie,
pour une majorité de malades.
Le traitement par analogue nucléosidique ou nucléotidique est principalement indiqué chez
les malades AgHBe positifs n’ayant pas de facteur prédictif de réponse à l’interféron, et chez
la plupart des malades AgHBe négatifs. Il est également recommandé chez tous les malades
ayant une cirrhose, et ce, quel que soit le statut HBe. L'ADN du VHB doit être régulièrement
suivi. L’objectif est que l’ADN du VHB soit indétectable par PCR.
Lorsqu’un traitement par analogue nucléosidique ou nucléotidique est décidé, l’entecavir
(BARACLUDE) et le ténofovir (VIREAD) sont recommandés en première ligne en raison de
leur activité antivirale et de leur profil de résistance supérieur à ceux des autres analogues
(adefovir, lamivudine, telbuvidine) avec une tolérance relativement bonne.
Dans l’hépatite B chez les patients ayant une maladie hépatique décompensée, le ténofovir7
et l’entecavir8sont également recommandés comme traitement de 1èregien .l
Réévaluation du Service Médical Rendu
L’hépatite B est une maladie virale fréquente pouvant engager le pronostic vital.
Elle peut conduire à la cirrhose et ses complications qui sont le carcinome hépatocellulaire et
la décompensation de la cirrhose. La décompensation de la cirrhose qui associe une
insuffisance hépatocellulaire et une hypertension portale peut conduire à des complications
telles que l’ictère, l’encéphalopathie hépatique, l’ascite et son infection spontanée ou
l’hémorragie par rupture de varices œsophagiennes o u cardio-tubérositaires. La
décompensation de la cirrhose est un élément pronostique très péjoratif.
Cette spécialité entre dans le cadre d’un traitement curatif.
Son rapport efficacité/effets indésirables est important.
Il existe des alternatives médicamenteuses.
HEPSERA (adéfovir) n’est plus un traitement de choix en première ligne en raison de
l’arrivée sur le marché de nouveaux médicaments (entecavir et ténofovir). Il reste cependant
utile chez les patients déjà traités, qui le supportent bien et chez qui il reste efficace. Il
représente aussi une option chez les patients co-infectés par le VIH en l’absence d’indication
d’un traitement contre le VIH. Dans cette situation, la prescription d’adéfovir en monothérapie
doit être évitée en raison du risque de survenue de résistance. L’adéfovir peut être associé à
la telbivudine. Cette attitude est cependant controversée à cause du risque théorique
d’induire des mutations de résistance du VIH avec l’adéfovir, non confirmé pour le moment,
ou avec la telbivudine10.
Dans ces situations, le service médical rendu par cette spécialitéreste importantdans les
indications de l’AMM.
Avis favorable au maintien de l'inscription sur la liste des spécialités remboursables aux
assurés sociaux dans les indications et aux posologies de l’AMM.
Conditionnement : adapté aux conditions de prescription.
T