Des bouveriesHenri Bascoul1870 École Impériale Vétérinaire de ToulouseINTRODUCTIONSeuls, les animaux sauvages peuvent se passer d’habitations, car la nature pourvoità leurs besoins, soit en augmentant le pelage, soit en leur donnant l’instinct et lesmoyens de quitter le pays ou la région que les vicissitudes atmosphériques vontleur rendre momentanément inhabitable Ils émigrent vers des parages plushospitaliers, s’y installent, et les abandonneront plus tard, si les conditionsnécessaires à leur existence viennent à faire défaut.Il en est tout autrement des animaux domestiques. Contraints d’habiter, toutel’année, les lieux où le hasard les a placés, ils ne pourraient éviter les intempériesdes saisons et auraient trop à souffrir des écarts météorologiques, sans le secoursdes habitations que l’intérêt du maître leur prépare et leur entretien. Si les animauxne sont pas logés ou parqués, ils ne peuvent être facilement utilisés, l’agricultureperd la principale source des engrais, et on ne peut développer en eux les diversesaptitudes desquelles on tire, de nos jours, un si grand profit.Mais il ne suffit pas d’avoir des logements ; il faut encore qu’ils présentent certainesconditions indispensables pour remplir d’une façon avantageuse et économique lebut auquel on les destine. Et malgré les progrès de la science, malgré les efforts detant d’hommes éminents qui ont fait de l’hygiène leur étude spéciale, la routine etl’ignorance, ennemies de toute innovation, ...
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