De la phthisie du boeufH. Burau1868Format djvuAVANT-PROPOSAppelé à exercer la médecine vétérinaire dans une contrée où le bœuf est l’objetd’un commerce incessant, j’ai cru devoir m’occuper de la phthisie de cet animal,vice rédhibitoire suscitant chaque jour des contestations entre les propriétaires.Pour peu qu’un bœuf tousse, en effet, on s’empresse de remplir les formalitésexigées par la loi, afin de provoquer la résiliation de la vente. Sans doute, laphthisie, au point de vue sous lequel nous l’envisageons, paraîtra peu scientifique ;mais elle n’en a pas moins son importance pour le praticien, vu qu’elle estprésentée avec les éléments nécessaires pour établir un diagnostic avec certitude.PHTHISIE PULMONAIRE OU POMMELIÈRE DU BŒUFDÉFINITION.C’est une maladie chronique des poumons, caractérisée par la présence, au seinde ces organes, de produits morbides particuliers désignés sous le nom detubercules.Elle se traduit par la toux et la gêne de la respiration ; elle se montre incurable dansla plupart des cas.SYMPTOMATOLOGIE.Période latente. — Elle s’annonce généralement avec des caractères peumarqués ; il faut être bon observateur pour s’apercevoir que les animaux, pourmanger leur ration, mettent un peu plus de temps que d’habitude, qu’ils sont moinsardents au travail et que leur gaîté a quelque peu diminué ; chez les femelles onremarque qu’une certaine surexcitation est survenue du côté des organes génitaux ;elles cherchent à se faire saillir, y ...
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