De l’art (Hippocrate)HippocrateTraduction de Ch. V. Daremberg (1844)ΠΕΡΙ ΤΕΧΝΗΣ DE L’ART1 1Εἰσί τινες οἳ τέχνην πεποίηνται τὸ τὰς Il est des hommes qui se font un art de vilipenderτέχνας αἰσχροεπεῖν, ὡς μὲν οἴονται οἱ les arts. Qu’ils arrivent au résultat qu’ilsτοῦτο διαπρησσόμενοι, οὐχ ὃ ἐγὼ s’imaginent : ce n’est pas ce que je dis ; mais ilsλέγω, ἀλλ´ ἱστορίης οἰκείης ἐπίδειξιν font étalage de leur propre savoir. Pour moi,ποιεύμενοι. Ἐμοὶ δὲ τὸ μέν τι τῶν μὴ découvrir quelqu’une des choses qui n’ont pasεὑρημένων ἐξευρίσκειν, ὅ τι καὶ εὑρεθὲν été découvertes, et qui, découverte, vaut mieuxκρέσσον ᾖ ἢ ἀνεξεύρετον, ξυνέσιος que si elle ne l’était pas, comme aussi porter àδοκέει ἐπιθύμημά τε καὶ ἔργον εἶναι, καὶ son dernier terme une découverte qui n’estτὸ τὰ ἡμίεργα ἐς τέλος ἐξεργάζεσθαι qu’ébauchée, me semble un but et une œuvreὡσαύτως· τὸ δὲ λόγων οὐ καλῶν τέχνῃ d’intelligence. Au contraire, s’attacher par unτὰ τοῖς ἄλλοις εὑρημένα αἰσχύνειν honteux artifice de paroles à flétrir lesπροθυμέεσθαι, ἐπανορθοῦντα μὲν découvertes d’autrui, non pour y corriger quelqueμηδὲν, διαβάλλοντα δὲ τὰ τῶν εἰδότων chose, mais bien pour dénigrer les travaux desπρὸς τοὺς μὴ εἰδότας ἐξευρήματα, savants auprès des ignorants, cela ne me paraîtοὐκέτι δοκέει ξυνέσιος ἐπιθύμημά τε καὶ être ni un but, ni une œuvre d’intelligence ; maisἔργον εἶναι, ἀλλὰ κακαγγελίη μᾶλλον bien plutôt une preuve de mauvaise nature, ouφύσιος ἢ ἀτεχνίη· μούνοισι γὰρ τοῖσιν d’impéritie, car c’est ...
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