1 Isabelle Schuller Avril 2004 Cadre Infirmier Pédiatrie CH d’Hyères LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR DE L’ENFANT La douleur de l’enfant à longtemps été insuffisamment traitée et les progrès datent d’une dizaine d’années. Cela était du à : - un manque de recherches et donc de connaissances sur la physiologie de la douleur. On a longtemps cru que les enfants ne ressentaient pas la douleur de la même façon que les adultes. Or, on sait maintenant que c’est peut- être même pire puisque les mécanismes protecteurs contre la douleur sont immatures chez l’enfant. - la crainte d’utiliser chez l’enfant des antalgiques majeurs, de la part des parents comme des soignants, - une attitude de déni des soignants et des parents, plus « confortable à vivre ». On accordait à la douleur une certaine « valeur rédemptrice » et elle était vécue avec fatalisme et résignation. Des progrès ont eu lieu mais nous devons rester vigilants pour poursuivre dans cette voie et faire en sorte, comme « avocats » des enfants, que la douleur soit efficacement prévenue, reconnue et traitée, que cette douleur soit liée aux pathologies ou à nos examens et soins. Cela passe par la recherche, un questionnement permanent, des échanges entre équipes et une évaluation de la douleur, avant et après la mise en oeuvre des moyens de la combattre. I. LES TEXTES c 1988 : La charte de l’enfant ...
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