Comparaison de deux stratégies d’utilisation de la pression expiratoire positive au cours du syndrome de détresse respiratoire aigue. Etude ExPress. A. Mercat*, JC. Richard**, L. Brochard*** * : Département de Réanimation Médicale et Médecine Hyperbare. CHU d’Angers. ** : Service de Réanimation Médicale. CHU de Rouen. *** : Service de Réanimation Médicale. CHU Henri Mondor. Créteil. 1. Introduction Classiquement, au cours du SDRA, la ventilation mécanique (VM) vise à normaliser l’hématose et associe, un volume courant important, une fraction inspirée en oxygène (FiO ) élevée et une PEP [1, 2]. 2De nombreuses études expérimentales ont démontré que la VM pouvait, par elle-même, agresser le parenchyme pulmonaire [3]. Les conséquences néfastes de la VM sur le parenchyme pulmonaire, dénommées « VILI » pour « ventilator-induced lung injury », associent ruptures épithéliales et endothéliales, inflammation, œdème pulmonaire de perméabilité, atélectasies, hypoxémie et libération systémique de médiateurs de l’inflammation [3, 4]. Expérimentalement, les deux déterminants principaux du VILI sont : 1) La surdistension alvéolaire inspiratoire dépendante du volume (ou de la pression transpulmonaire) télé-inspiratoire, 2) La survenue de phénomènes d’ouverture inspiratoire – fermeture expiratoire des zones atélectasiées en fin d’expiration [3, 4]. Ces notions ont amené les cliniciens à reconsidérer les objectifs et donc les modalités de la ...
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