724
pages
Français
Documents
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
724
pages
Français
Documents
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
ÉCOLE DOCTORALE 5 Concepts et langages
Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Processus d’Information
et de Communication (GRIPIC), CELSA
T H È S E
pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
Discipline/ Spécialité : Sciences de l’Information et de la Communication
Présentée et soutenue par :
Amaia ERRECART
le : 04 décembre 2009
LES PARTENARIATS ENTRE ORGANISATIONS ÉCONOMIQUES
ET ASSOCIATIVES : DES ESPACES COMMUNICATIONNELS HYBRIDES
ENTRE DIVERGENCES ET CONVERGENCES.
Sous la direction de :
Mme Véronique RICHARD, Professeur, Université de Paris IV-Sorbonne CELSA
JURY :
Mme Françoise BERNARD, Professeur, Université d’Aix-Marseille I
Mme Françoise BOURSIN, Professeur, Université de Paris IV-Sorbonne CELSA
M. Yves JEANNERET, Professeur, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Mme Catherine LONEUX, Professeur, Université de Rennes II
Mme Véronique RICHARD, Professeur, Université de Paris IV-Sorbonne CELSA
2 Remerciements
Toute ma reconnaissance va, en premier lieu, à ma directrice de thèse, Madame le Professeur
Véronique Richard, qui encadre mes travaux depuis le DEA. J’ai pu, tout au long de ces
années de recherches, apprécier la grande qualité à la fois scientifique et humaine de son
suivi, fait à la fois de vigilance et d’exigence, de compréhension et d’écoute. Qu’elle soit
infiniment remerciée pour sa disponibilité, ses conseils toujours éclairés, sa bienveillance.
Cette thèse n’aurait pu aboutir sans son soutien.
Je remercie également Madame Véronique Richard de m’avoir permis, en tant que directeur
du CELSA, d’exercer des fonctions d’Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche
(ATER) pendant deux années au cours desquelles j’ai pu compléter mon travail de recherche
par une activité d’enseignement et d’encadrement auprès des étudiants, expérience qui s’est
avérée particulièrement enrichissante, stimulante et fructueuse.
Depuis mon arrivée au CELSA en Maîtrise de l’Information et de la Communication, j’ai pu
bénéficier avec grand profit de la qualité et de la diversité de ses enseignements. La formation
en DEA, puis en doctorat, a confirmé un goût pour la recherche que je pressentais dès la
maîtrise. Le Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Processus d’Information et de
Communication (GRIPIC) a joué ici un rôle essentiel. Que les Professeurs Yves Jeanneret et
Emmanuël Souchier, respectivement ancien et actuel directeurs du GRIPIC, en soient
vivement remerciés !
Je remercie l’Ecole doctorale V, Concepts et Langages, de l’Université Paris IV-Sorbonne, et
en particulier son directeur, Monsieur le Professeur Jean-Pierre Desclés.
Je tiens à remercier sincèrement les Professeurs Françoise Bernard, Françoise Boursin, Yves
Jeanneret et Catherine Loneux de m’avoir fait l’honneur d’accepter de participer à mon jury
de thèse. Les enseignements et/ou les écrits de chacun d’eux ont nourri cette recherche.
Je tiens, en outre, à adresser tous mes remerciements à l’Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Energie (ADEME) qui m’a permis de bénéficier, pendant les premières années
de ma thèse, d’une aide financière individuelle de formation par la recherche et de
l’encadrement d’un ingénieur référent, Madame Elisabeth Gaillarde, que je remercie vivement
pour son soutien et ses conseils avisés. Je sais gré, également, aux entreprises Aéroports de
Paris (ADP) et Lecoq d’avoir accepté de cofinancer cette recherche avec l’ADEME. Je
remercie tout particulièrement Messieurs Didier Hamon, Directeur de l’Environnement et des
Relations Territoriales d’ADP, et Michel-Claude Lorriaux, Chef du Département
Environnement d’ADP, de m’avoir reçue en entretien et de m’avoir permis de faire
d’Aéroports de Paris un des terrains de ma thèse en m’ouvrant les portes de leur entreprise.
Ma gratitude va, enfin, à toutes les personnes – dont la liste figure en annexes – qui ont
accepté de m’accorder un entretien, avec une mention spéciale pour les acteurs des
partenariats étudiés. Cette recherche leur est infiniment redevable.
Sur une note plus personnelle, je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à mes parents, et
en particulier à ma mère pour sa patience infinie et son soutien indéfectible.
Que Murielle, Marie-Charlotte, Céline, Christophe, Farida, Aurore, Anne-Elisabeth, Pascale,
Hélène, Séverin, Tatiana soient chaleureusement remerciés pour leurs encouragements et les
moments de détente partagés, sans oublier Clément pour sa présence et son art consommé de
changer les idées !
3
4
« Il y a bien plus dans l’échange que les choses échangées. »
Claude LEVI-STRAUSS
Les structures élémentaires de la parenté.
Paris : PUF, 1949.
« Sans l’accompagnement du langage, l’action ne perdrait pas
seulement son caractère révélatoire, elle perdrait aussi son
sujet, pour ainsi dire ; il n’y aurait pas d’hommes mais des
robots exécutant des actes qui, humainement parlant,
resteraient incompréhensibles. L’action muette ne serait plus
action parce qu’il n’y aurait plus d’acteur, et l’acteur, le
faiseur d’actes, n’est possible que s’il est en même temps diseur
de paroles. L’action qu’il commence est révélée humainement
par le verbe, et bien que l’on puisse percevoir son acte dans son
apparence physique brute sans accompagnement verbal, l’acte
ne prend un sens que par la parole dans laquelle l’agent
s’identifie comme acteur, annonçant ce qu’il fait, ce qu’il a fait,
ce qu’il veut faire. »
Hannah ARENDT
Condition de l’homme moderne.
Paris : Pocket, 2007.
5 6 Table des matières
Introduction générale.......................................................................................... 13
Première partie
Les partenariats entre monde économique et monde associatif : des formes
hybrides de « faire ensemble »........................................................................... 33
Introduction première partie .........................................................................................35
Chapitre 1
Acteurs économiques et associatifs : manifestations identitaires et construction
de positionnements .......................................................................................................37
I. Acteurs économiques : vers des « entreprises-ONG » ? ...................................................38
1. L’extension du champ de la responsabilité des entreprises........................................................ 38
A. L’avènement de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) ...........................................39
B. L’influence de la théorie des parties prenantes (stakeholder theory).......................................41
2. L’émergence de nouveaux risques ............................................................................................. 44
A. Les risques environnementaux.................................................................................................45
B. Les risques sociaux ..................................................................................................................47
3. L’entreprise en quête d’« acceptabilité » sociale........................................................................ 50
A. De l’« entreprise citoyenne »… ...............................................................................................50
B. …à l’« entreprise durable » ?...................................................................................................52
Conclusion I ............................................................................................................................56
II. Acteurs associatifs : vers des « multinationales du cœur »? .............................................57
1. La nébuleuse associative : essai de clarification ........................................................................ 57
A. Les associations .......................................................................................................................57
B. Les organisations non gouvernementales (ONG) ....................................................................60
2. Un rôle politique de contre-pouvoir ........................................................................