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Mémorial LibraryDarlington
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ÎSook..,
L A V I E
D U
R. P. Pierre MarieJoseph
CHAUMONOT,
CompagnieDe la de Jésus ,
dans la NouvelleMiffionnaire France ,
Ecrite par lui-même par ordre de fon Supérieur
l'an 1688.
Nouvelle York Isle de Manate, ,
A la Prejfe Cramoijy de Jean-marie Shea.
DÇCC. LVIII,M..
Q/n^s^sJ^ri/AVANT-PROPOS.
Relation que le R. P.LA
Chaumonot a écrite de viefa
ejl imprimée d'après un manufcrit
confervé précieufement à l'Hôtel
Dieu de Québec.
Le vœu des Huro?ts de Lorette à
N, D. de Chartres écrit en lan-,
Huronnegue confe?~vé auxeft
archives d'Eure-et-Loir et M.
Doublet de Boisthibault qui
,
a déjà publié le texte français
"dans beau livre Les vœuxfon
" Huronsdes et des Abnaquis
A if[4]
" ",à Notre Dame de Chartres
^obligeance extrême de mea eu
copier exa&ement que pojfîbleaujffi
trouve àle texte Huron quon
,
FApendice.LA VIE
DU REV. PÈRE
Pierre Marie Chaumonot,Joseph
de la Compagnie de Jéfus.
ON Rev. Père.
Puifque votre Révérence
m'a ordonné à la plus grande
gloire de Dieu de vous écrire
au moins en abrégé toute ma vie je,
commence déclarer la barTerTe et lespar
mifères dont le Seigneur a eu la bonté de
me tirer pour me mettre dans la Sainte
Compagnie de Jéfus. Moins je meritois
cette grâce plus il en mérite de louanges
et de reconnoiffance.[6]
eu pour père un pauvre vigneronJ'ai
et pour mère une pauvre fille d'un maitre
de ans ils me mirentd'école. A l'âge fix
chez mon grandpère à cinq ou fix lieues
de notre village afin que j'apprhTe à lire,
et à écrire. Ils me reprirent enfuite avec
pour peu de temps un de meseux , mais ,
oncles qui étoit prêtre et qui demeuroit à
Chatillon fur Seine ayant eu la bonté de,
me prendre chez lui pour me faire étu-,
dier au collège de cette ville-là.
Après avoir déjà fait quelques progrès
dans le latin mon oncle fouhaita que j'ap-
prhTe le plain chant , fous un muficien qui
étoit de ma claffe. Celui-ci me perfuada
de quitter Chatillon pour le fuivre à
,
Beaune où nous étudierions fous les,
Pères de l'Oratoire. Comme je ne voulus
pas entreprendre ce voyage fans argent je
dérobai environ cent fols à mon oncle
,
pendant qu'il étoit à l'Eglife : avec cela
nous primes la fuite.
Nous marchâmes par des chemins écar-
tés jufqu'à Dijon d'où nous nous ren-,
dimes a Beaune. Nous nous mimesy
en peniion chezunbourgeois : maiscomme
ma finance efloit courte j'écrivis à ma,