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*!*'*F?B\«LETTRES D'ALGERPUBLICATIONS DE L'ÉCOLE DES
CORRESPONDANCE AFRICAINEBULLETIN DE
9 c
Tome XLI
IBIM IHICIIIITHÉORIE D wmmIi
SUR LES RAPPORTS
ET DE LA PHILOSOPHIEDE LA RELIGIONieANGERS. — IMPRIMERIE ORIBNTALE A. BURDIN ET C , 4, RUE GARNIER./
s
LA
THÉORIE D'IBN ROCHD
(AVERROÈS)
SUR RAPPORTSLES
DE LA RELIGION ET DE LA PHILOSOPHIE
PAR
Léon GAUTHIER
chargé de cours a l\ chaire d'histoire de la philosophie musulmane
de l'école supérieure des lettres d'alger
docteur ès-lettres
PARIS
ERNEST LEROUX, ÉDITEUR
eRUE BONAPARTE, VI28,
1909â. s*7NOTE
MOTSSUR LA TRANSCRIPTION DES ARABES
Une étude d'histoire de. la philosophie musulmane n'appartient pas
exclusivement à l'érudition orientaliste. Les mots arabes qui s'y ren-
termes techniques et noms propres, sont destinés acontrent, passer tels
quels dans les livres d'histoire de la philosophie universelle. L'auteur
d'une pareille étude ne doit donc pas s'attacher imperturbablement à un
système de transcription rigoureusement scientifique, ayant pour consé-
quence inévitable de susciter à qui n'est pas arabisant trop de complica-
tions, de difficultés et d'énigmes. Nous avons suivi sur ce point l'exemple
Renan,des de Sacy, des Munk, des etc., en adoptant toutefois un mode
transcription d'un caractère plus scientifique. Nousde distinguons, par
exemple, le du ^e ^ du mais nous renonçons distin-^ &> '^> ^—J à7» UJ>
A > làguer le ». (h fort) A, du (h faible) h, le (d zézayé) dh, du (d empha-
parce que la pénurie de l'alphabet françaistique) dh, etc., ne nous per-
mettrait d'indiquer ces nuances, d'ailleurs légères pour qui n'est pas
initié, qu'en surchargeant nos caractères de signes conventionnels.
l
'Cependant, nous rendons conventionnellement le hamza par et le aïn
", afin de ne pas supprimer deux consonnes arabes.par Nous rendons,
principe, le (s faible) par s et le (s emphatique) par néan-en ^j> C;^
^yomoins, nous transcrivons par lorsque, entre deux voyelles, il risque-ç
comme un z, etc. Enfin, nousrait d'être prononcé avons renoncé à modi-
l'orthographe altérée de certains noms devenus chez nous d'unfier usage
à lait courant, comme Almoravides, Almohades, vizir, etc.tout