LA FIN DU DARWINISME (1911) ALFRED P. SCHULTZ J’ai devant moi un article dans lequel je lis : « Avec des modifications diverses, la théorie de l’évolution est maintenant acceptée par tout esprit compétent dans le monde civilisé. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que, depuis les débuts les plus lointains – je dis débuts parce que je ne sais pas comment exprimer autrement mes pensées, car nous ne pouvons pas concevoir de choses sans commencement – il y eut de la crois- sance graduelle, du simple au complexe, du plus bas au plus haut, du plus modeste au relativement meilleur ». La théorie de l’évolution n’est pas acceptée par tout esprit compétent, et elle n’est pas acceptée pour de bonnes raisons. La vérité est que pas un seul fait n’a été découvert qui puisse étayer la théorie, et bien des faits la démontrent erronée. Pas seulement erronée, mais impossible. Il s’agit d’une conception de la nature qui ne constitue pas du tout la dernière façon de penser de la science mais au contraire la plus simple et la plus crue des explications. Elle est aussi plausible et autant une vérité auto-évidente que la vérité selon laquelle la Terre serait un plan stationnaire situé au centre de l’univers, autour duquel coulerait le fleuve Oceanus et tourneraient le soleil et les étoiles. Buechner loue l’Indien pour son manque de préjugés qui lui fait appeler le loup son frère. Aucun sauvage ne doute de l’évolution d’une espèce en une autre. Tout Hottentot croit en la génération spontanée.
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