ETUDE
10
pages
Français
Documents
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres
10
pages
Français
Documents
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres
Sous la direction scientifique
de Philippe ANDRIEUX Décembre 1995
Myriam METTOUDIDessins Philippe HUARD
et Myriam METTOUDI
ETUDE
Matériel céramique de la Structure 254
Site de RUNGIS-LES-ANTES
Laboratoire Départemental d’Archéologie du Val-de-Marne
1 SOMMAIRE
CONTEXTE -------------------------------------------------- p.3
CADRE DE L’ETUDE -------------------------------------- p.4
LA STRUCTURE 254 --------------------------------------- p.5
COMPTAGE DES INDIVIDUS --------------------------- p.5
MATERIEL CÉRAMIQUE DE LA FOSSE 254 --------p.6
1-Les formes ----------------------------------------------- p.6
2-Le décor -------------------------------------------------- p.6
3-Le traitement des surfaces ----------------------------- p.7
4-Les pâtes ------------------------------------------------- p.7
5-Cas de décor sur la partie intérieure de vases ? ----- p.7
CONCLUSION ----------------------------------------------- p.8
BIBLIOGRAPHIE ------------------------------------------- p.9
FIGURES-Structure 254 ------------------------------------ p.10
N ISBN 2-913078-01-X
N EAN 9782913078017
2 CONTEXTE
Le site de Rungis, au lieu-dit les “Antes” couvre une superficie
de 36 hectares.
Il est situé sur le plateau de Longboyau qui appartient lui-même à
un plus vaste ensemble géographique : le plateau de la Beauce.
Le plateau de Lonboyau est limité à l’Est par la vallée de
Chevreuse, au Nord-Ouest par celle de la Bièvre. Il a une forme
globalement triangulaire.
Le site présente une ...
Voir
de Philippe ANDRIEUX Décembre 1995
Myriam METTOUDIDessins Philippe HUARD
et Myriam METTOUDI
ETUDE
Matériel céramique de la Structure 254
Site de RUNGIS-LES-ANTES
Laboratoire Départemental d’Archéologie du Val-de-Marne
1 SOMMAIRE
CONTEXTE -------------------------------------------------- p.3
CADRE DE L’ETUDE -------------------------------------- p.4
LA STRUCTURE 254 --------------------------------------- p.5
COMPTAGE DES INDIVIDUS --------------------------- p.5
MATERIEL CÉRAMIQUE DE LA FOSSE 254 --------p.6
1-Les formes ----------------------------------------------- p.6
2-Le décor -------------------------------------------------- p.6
3-Le traitement des surfaces ----------------------------- p.7
4-Les pâtes ------------------------------------------------- p.7
5-Cas de décor sur la partie intérieure de vases ? ----- p.7
CONCLUSION ----------------------------------------------- p.8
BIBLIOGRAPHIE ------------------------------------------- p.9
FIGURES-Structure 254 ------------------------------------ p.10
N ISBN 2-913078-01-X
N EAN 9782913078017
2 CONTEXTE
Le site de Rungis, au lieu-dit les “Antes” couvre une superficie
de 36 hectares.
Il est situé sur le plateau de Longboyau qui appartient lui-même à
un plus vaste ensemble géographique : le plateau de la Beauce.
Le plateau de Lonboyau est limité à l’Est par la vallée de
Chevreuse, au Nord-Ouest par celle de la Bièvre. Il a une forme
globalement triangulaire.
Le site présente une ...
Publié par
Langue
Français
Sous la direction scientifique de Philippe ANDRIEUX
Dessins Philippe HUARD et Myriam METTOUDI
ETUDE
Décembre 1995 Myriam METTOUDI
Matériel céramique de la Structure 254 Site de RUNGIS-LES-ANTES
Laboratoire Départemental d’Archéologie du Val-de-Marne
N°ISBN 2-913078-01-X N°EAN 9782913078017
SOMMAIRE
2
CONTEXTE -------------------------------------------------- p.3
CADRE DE L’ETUDE -------------------------------------- p.4
LA STRUCTURE 254 --------------------------------------- p.5
COMPTAGE DES INDIVIDUS --------------------------- p.5
MATERIEL CÉRAMIQUE DE LA FOSSE 254 -------- p.6 1-Les formes ----------------------------------------------- p.6 2-Le décor -------------------------------------------------- p.6 3-Le traitement des surfaces ----------------------------- p.7 4-Les pâtes ------------------------------------------------- p.7 5-Cas de décor sur la partie intérieure de vases ? ----- p.7
CONCLUSION ----------------------------------------------- p.8
BIBLIOGRAPHIE ------------------------------------------- p.9
FIGURES-Structure 254 ------------------------------------ p.10
CONTEXTE
3
Le site de Rungis, au lieu-dit les “Antes” couvre une superficie de 36 hectares.
Il est situé sur le plateau de Longboyau qui appartient lui-même à un plus vaste ensemble géographique : le plateau de la Beauce. Le plateau de Lonboyau est limité à l’Est par la vallée de Chevreuse, au Nord-Ouest par celle de la Bièvre. Il a une forme globalement triangulaire.
Le site présente une pente douce depuis le Nord-Est vers le Sud-Ouest.
Le plateau est découpé à sa moitié par le “Ruisseau de Rungis” qui prend sa source à environ 1km du site.
Le site de “Rungis les Antes” a connu diverses campagnes de fouilles.
Celle qui nous intéresse ici a été réalisée de décembre 1989 à mars 1990 sous la conduite du Laboratoire Départemental d’Archéologie du Val de Marne. Le rapport de cette opération a été effectué par Sylvie Rimbault en collaboration avec Dominique Prost, Djillali Hadjouis, Roland Labarre et Philippe Huard.
Il est à noter que l’occupation Villeneuve-Saint-Germain sur ce site avait déjà été attestée par de précédentes campagnes et que cette implantation en plateau est assez rare à cette période ancienne du Néolithique.
2 Lors de cette campagne de fouilles, 12 000 m ont été décapés.
Le site a par ailleurs livré des structures datant de la Tène, du Néolithique Moyen I et II et du Bronze Final-Hallstatt.
CADRE DE L’ÉTUDE
4
Cette étude complémentaire sur le site de Rungis a été financée par l’A.R.P.E.A. 94 dans le cadre de son activité de développement de la connaissance archéologique du Val-de-Marne.
Compte-tenu d’un délai assez court, nous avons choisi de nous consacrer à l’étude d’une partie du matériel céramique Villeneuve-Saint-Germain recueilli à Rungis-les Antes lors des fouilles de décembre 1989 à mars 1990 : il a été décidé que l’étude se limiterait au matériel céramique d’une seule fosse, la structure 254, qui contenait un matériel relativement plus abondant que les autres structures néolithiques. Aucune étude spatiale n’a donc été possible.
Nous avons organisé notre temps de la façon suivante : 2 semaines ont été consacrées au remontage et les 2 autres semaines au dessin, comptage et description des individus ainsi qu’à la rédaction d’une synthèse du travail réalisé.
En ce qui concerne le remontage, le marquage n’a pas permis d’effectuer un remontage par couches, donc de distinguer le matériel suivant les phases de remplissage.
Par ailleurs, des remontages avaient déjà été effectués pour le rapport de la fouille de sauvetage et il nous faut constater que les 2 semaines de remontage n’ont pas donné beaucoup de résultats. Il semble que l’on ne pouvait pas aller tellement au delà des remontages déjà effectués. D’ailleurs, il est à noter que la grande fragmentation du matériel a rendu difficile la restitution de formes archéologiquement complètes.
STRUCTURE 254
“La fouille a mis en évidence une fosse avec un creusement atteignant le lœss, l’altitude du point le plus bas étant de 78m. Ce creusement, aux contours irréguliers, a une forme ovale ; il mesure 5m sur 2,15m et est orienté Est-Ouest ; la structure ne se limitait pas à ce creusement dans le lœss et le débordait largement” (Rimbault S., 1995).
COMPTAGE DES INDIVIDUS
5
Nous avons dénombré 1708 tessons. La méthode de comptage des individus utilisée est la suivante :
1ère étape: nou leur taille.
s avons mis de côté tous les bords, quelque soit
2ème étape: lors de notre inventaire, les bords identifiés de façon certaine comme appartenant à une même céramique ont été regroupés et comptés comme un seul individu.
3ème étape: nous avons mis de côté tous les éléments de forme caractéristique (par exemple : un grand élément de panse, un fond), les éléments de préhension, les tessons décorés. Les tessons appartenant aux mêmes individus de façon certaine ont été regroupés et comptés comme un seul individu.
4ème étape: nous avons de plus comptabilisé en tant qu’individus les tessons qui, bien que n’ayant ni bord, ni élément de forme caractéristique, ni élément de préhension ou décor, présentaient une pâte de couleur ou texture jusqu’ici non représentée. Ainsi nous avons dénombré 137 individus.
MATÉRIEL CÉRAMIQUE DE LA FOSSE 254
6
1 - LES FORMES
Les formes qui ont pu être identifiées sont des vases à col individualisé avec profil à point d’inflexion, des vases à bord droit ou légèrement ouverts sans point d’inflexion, une forme (voire deux) de grandes tailles à ouverture très rétrécie et grand col évasé (bouteille) et une coupe.
2 - LE DÉCOR
27% des individus identifiés dans cette fosse portent un décor.
- Les techniques du décor : - L’incision - L’impression - Décors modelés - Décors plastiques.
- Les instruments utilisés : - pour les incisions, un instrument tranchant a été utilisé ; - pour les impressions, c’est le peigne qui a surtout été utilisé. Il s’agit de peignes à dents séparés utilisés le plus souvent par impression pivotante. - Les décors modelés peuvent être digités ou ongulés.
- Les motifs du décor : - ruban formé d’incisions obliques parallèles ; - lignes d’incisions obliques parallèles sous le bord ; - rebord encoché ; - lignes d’incisions successives dessinant un motif en arête de poissons ; - un cordon en relief ; - boutons sur diamètre maximum de la panse, sous le bord, seuls ou accolés par deux ; il s’agit suivant les cas, de mamelons pincés ou de boutons rapportés. - lignes d’impressions successives ; - double ruban formé de triangles jointifs remplis d’incisions ; - lignes de pincements.
MATÉRIEL CÉRAMIQUE DE LA FOSSE 254(SUITE)
7
- Le thème décoratif :
Dans tous les cas, la fragmentation de la céramique n’a pas permis de savoir comment le décor s’organisait sur l’ensemble du vase. On peut juste noter des décors formés d’une ou plusieurs lignes horizontales sous le bord, des boutons situés sur le diamètre maximum de la panse et plusieurs lignes d’impressions qui partent d’une anse, ainsi qu’un décor pincé sous le bord avec une ligne de pincements qui part obliquement vers le bas.
3 - LE TRAITEMENT DE SURFACE
Dans la majorité des cas, la surface s’est avérée trop altérée pour qu’un quelconque traitement de surface puisse être observé.
4- LES PÂTES
L’ensemble du matériel présente au niveau des pâtes une bonne homogénéité. Les couleurs des parois extérieures et intérieures sont variables : gris, noir, gris-noir, brun, brun-rouge, beige avec une dominante néanmoins dans les bruns, bruns-gris.
5- CAS DE DÉCORS SUR LA PARTIE INTÉRIE URE DE VASES ?
Nous possédons des individus qui portent un décor à l’intérieur du vase. Parmi ceux-ci, certains portent aussi un décor à l’extérieur. Le peigne utilisé par impression pivotante est observé à la fois sur l’intérieur et l’extérieur dans la majorité des cas. Sur un tesson(fig.n°1), la technique utilisée à l’intérieur et à l’extérieur de la céramique n’est pas la même : il s’agit d’incisions sur la partie extérieure et de décor au peigne utilisé par impression pivotante sur l’intérieur.
D’autres tessons ne portent un décor que sur la partie intérieure (fig.17, n°2 et 4, et fig.18 n°2) ; il s’agit d’un décor réalisé au peigne utilisé par impression pivotante. Il nous faut noter que ces décors n’ont pu être observés que sur des tessons de petite taille. Il nous est donc impossible de dire si le potier a réellement réalisé un décor sur l’intérieur du vase ou s’il s’agissait pour lui de tester un instrument sur la partie intérieure du vase, avant de réaliser son décor sur la partie extérieure. A moins qu’il ne s’agisse d’un type de céramique qui ait une autre fonction que celle de récipient?
CONCLUSION
8
L’étude du matériel céramique recueilli dans la structure 254 du site de Rungis-les Antes montre que l’association de ces différents caractères (formes, décors, couleurs des pâtes) est caractéristique de la céramique Villeneuve-Saint-Germain (Constantin C., 1983) et confirme l’attribution culturelle faite lors d’une première analyse partielle par Sylvie Rimbault.
Il aurait été probablement intéressant d’effectuer une recherche bibliographique sur les exemples de céramiques Villeneuve-Saint-Germain décorées à l‘intérieur, et de savoir quelles formes avaient pu être restituées puis comment elles avaient été interprétées. Mais le temps dont nous disposions ne nous a pas permis d’effectuer de telles recherches.
Il est évident que l’étude d’une seule fosse considérée indépendamment des autres structures découvertes s’avère insuffisante, mais nous espérons voir mener un jour une étude de l’ensemble de l’occupation Villeneuve-Saint-Germain sur la Z.A.C. de Rungis.
Ce rapport à cependant le mérite de bien visualiser le premier contact structuré avec le Villeneuve-Saint-Germain au sein du Département. Il prendra toute sa valeur à mesure que les autres sites comparables du Département seront étudiés.
BIBLIOGRAPHIE
9
CONSTANTIN C. - Fin du rubané, Céramique du Limbourg et post-rubané : le Néolithique le plus ancien en Hainaut et dans le Bassin Parisien - Université de Paris I, thèse de 3ème cycle, 2 vol., 1983, 410 p., 293 fig.
LANCHON Y.- Le Néolithique danubien et de tradition danu-bienne dans l’Est du Bassin Parisien - Université de Paris I, Mé-moire de Maîtrise, 1984, 218 p., 127 fig.
RIMBAULT S. - Rapport de fouilles du site de Rungis-les-Antes - Laboratoire Départemental d’Archéologie du Val-de-Marne, 1995.
FIGURES STRUCTURE 254
10
