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Lecture tic Janf.t etCotei.li
Libraires M<i^et de Musi«|ntru.
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vVDICTIONNAIRE
HISTORIQUE.aiii/T^îîOiTOia,
DICTIONNAIRE
HISTORIQUE
Personnages célèbres de l'antiquité ,Princes , Géné-Des
desDieuxraux Philosophes , Poètes , Artistes , etc.5 ;
fable; des Villes Fleuves^ etc.Héros de la ^
,
AVEC
L'ÉTYMOLOGIE
SURNOMS;ET LA VALEUR DE LEURS NOMS ET
PRÉCÉDÉ
PROPRESD'UN ESSAI SUR LES NOMS
CHEZ MODERNES;LES PEUPLES ANCIENS ET
Par Fr. NOËL,
d'Honneur,Inspectcur-gënëral de rinstruction publique ,Membre delà Le'gîon
de ville etc-l'Athénée de Lyon et de la Société d'Agriculture de la même ,
KiyeTt/vtyti «eTs«tpct ««"vau « <fatt/Xov « T» ôvoyUATOC ÔïV/ç <|)ayXa»,
ttvcTpav 'Ss î'ari<rv^âvTay., rcev P LAToN , in Cratylo.
« L'imposition des noms n'est point une chose indifférente
,
» ni qui doive dépendre du hasard. »
A PARIS,
H. NICOIXE et Compagnie, rue des Petits -Auguslins,
^5-"'Chez;
LENORMANT, rue des Prêtres Gcrmaiu rAuxcrrois,S.
u° 17.
1806.TT-
T)OJ
-1^1967^DECPREFACE.
dans la conversation;J'ai souvent entendu, 3e*
lesensd'unnompropre , sur-toutdesgrandsmander
hommes de la Grèce ou de Rome , et exprimer le
ouvrage oii l'on pût, audésir de voir paraître un
cette curiosité , désir d'autantbesoin , satisfaire
fondé que la plupart de nos prénoms oumieux
desnoms de baptême sont tirés langues grecque
italien avait jugé ce sujet assez?et latine. Un savant
intéressant pour lui consacrer sesveilles, lorsque la
mort leprévint. Cette anecdote, quim'a été racon-
tée par M. de Villoison , m'a confirmé dans le pro-
occuper. En nejet que j'avais de m'en effet, je
connais pas d'ouvrage oii cette matière ait été trai-
tée ex professa. On trouve bien et là , dansçà,
les philologues , des traces de cette sorte d'érudi-
tion sans sansmais elles sont éparses , ordre et,
méthode, et coûtent des recherches longues, péni-
bles, et souvent infructueuses.
D'ailleurs, c'est rarement sous le point de vue de
l'étymologie ces auteurs ont envisagé lesnomsque
propres ce qui réduit à peu de chose les secours,
qu'on cherche dans leurs écrits.
Je me suis fortifié dansmes idées en remarquant
qu'il n'y aucuneavait étymologie de nom propre
dans l'ouvrage estimablepublié par Morin , sousM.
le titre de Dictionnaire étymologiquedes Motsfran-
çais dérivés de Langue penséla Grecque j'ai que;
ce nouveau omissionlexique réparerait cette , et
ferait en quelque sorte lecomplémentdupremier; et
sansme flatter dumême succès je suis proposéme,
le même but, futilité publique.,,
n'avais d'abord leJe projet que de donner les
noms grecs mais les noms; romains n'ayant pas
une valeur moins déterminée j'ai cru qu'on me,
de les joindresaurait gré aux autres, et j'ai consulté
avec lemême soin les sources que j'espérais trouver
les plus sûres et les plus abondantes.
Les historiens sont ceux qui doivent présenter
une plus riche nomenclature je les ai parcourus
;
sans oublier les écrivains qui, comme È/ien, D/&-
gène Laerce, Athénée, etc. , offrent un grandnom-
bre de noms propres.
Ona dit desétymologies qu'elles
, étaientcomme
,
les bons mots : plus on les recherche , moins on ch
aussi plusieurstrouve personnes sont-elles; préve-
nues contre les étymologistes qui ne sont pas , il
,
faut en convenir, toujours heureux dans leurs dé-
Ménagecouvertes. , dont les étymologies 5ont sou-
vent tirées, avouait qu'il était difficile d'assigner
avec certitude l'origine de tous les mots.En cela, il
était de l'opinion de Cicéron qui disait de, Ghry-
sippe Magnam molestiam suscepit: Chrysippus , red-
dere rationem omnium vocahulorum. « Ghrysippe a
formé une pénible entreprise , celle de rendre rai-
son de tous les termes; » et Cicéron lui-même s'est
Platon,souvent égaré sur les pas de Cependant
l'exercice n'en est pas à négliger. Les stoïciens en
faisaient une des bases de leur philosophie les;
jurisconsultes romains trouvaient quelquefois lay
solution les importantesdes difficultés plus et l'ex-
plication des antiquités de leur jurisprudence. C'est
sur leur autorité que Cicéron adopte l'étymologie
àejîdes, qui venait, selon eux, de l'exactitude à
faire ce qu'on : Credamus, quodpromet quiàfiat
dictum est, appellatamfidem, Quintik'en comhixitsiit
les détracteurs de cette science utile , et par l'auto-
ou-rité de César qui ne dédaigna pas d'écrire un