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Nicolas Béronie Joseph Anne Vialle
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DICTIONNAIRE
DU PATOIS
DU BAS-LIMOUSIN (Corrèze).DICTIONNAIRE
DU PATOIS
DU BAS-LIMOUSIN (Gorrèze),
ET PLUS PARTICULIÈREMENT
DES ENVIRONS DE TULLE,
M.DE NICOLAS BERONIE,
PRÊTRE, PROFESSEUR-ÉMÉRITE DE RHÉTORIQUE;
MIS EN OBDRE, AUGMENTÉ ET PTTBtlÉ
PAR JOSEPH-ANNE VIALLE,
AVOCAT.
A TULLE,
DE L'IMPRIMERIE DE J.-M. DRAPPEAu', IMPRIMEUR DE LA PREFECTURE.
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ET CHEZ MM. lEs[ Libraires.PC
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NOTICE SUR M. BERONIE,
PATOISDU DICTIONNAIRE DU LIMOUSIN.AUTEUR
naquit à Dès son enfance, on reconnut en luiINlcoiAS BÉRONIE Tulle en 1742.
rendu sa vie heureuse : le caractère le plus doux mêle avec laqualités qui ontles deux
passion extraordinaire l'étude. Placé Collègeaimable et une pour au degaieté la plus
éloit alors administré par les Jésuites, il surpassa tous ses camarades qui,"qui'J'ulle y
ne des&ns pouvoir l'atteindre , cessèrent l'aimer. Au mom.ent de prendre un état , il se
le temps que.destina A la prêtrise. On crut, dans l'espoir de se rendre utile à sa famille
,
dansétoit entré pour quelque chose cette détermination. Les Jésuites avoient quitté le
Collège de Tulle ils fui-ent remplacés par des Ecclésiastiques séculiers. Les succès du; y
jeune Abbé BÉRONie avoient marque sa place : il fut nommé Professeur d'Humanités.
C'est dans ces fonctions qu'il a remplies pendant vingt-cinq ans qu'il rendit des services, ,
plus solides que brillants à une multitude de jeunes gens qui eurent le bonheur de
prendre de ses leçons. Il est à Tulle peu de personnes instruites au-dessus de l'âge de
cinquante ans qui n'ayent profité de ses instructions. ï>ès-lors il commençoit à recueillir
les njatériaux dont il a formé le Dictionnaire que nous livrons au Public. Aujourd'hui
.on ne se sert que du François dans toutes les maisons aisées; mais-, alors, les enfants
quittoient le François à la porte du Collège, et c'étoit pour les ramener qu'il éloity
obligé d'étudier le Patois. Ses Supérieurs ecclésiastiques crurent récompenser ses travaux
en le nommant à la Cure de Vayrac. Ce bénéfice étoit d'un revenu considérable et placé
dans un beau climat mais ces avantages étoient peu de chose pour lui. Les; devoirs de
son ministère toutexigoient son temps, et il ne lui en restoit plus pour la culture des
Belles-Lettres. Il moyen conciliertrouva le de son penchant irrésistible pour l'étude
avec les devoirs de son étal et il, préféra la petite Cure des Angles placée dans un lieu
presque sauvage , mais facile' à desservir.,
les grands orages de la révolution qui avoient bouleversé presqueAprès tous les
d'Instruction publique il fut c'iabli dans chaque départementElablissemenls , une Ecole
centrale il fut nomme' Bibliothécaire de celle de Tulle; cl ceux qui ont vu la Bibliothèque;
qu'il avoit créée ont pu apprécier l'étendue de- ses travaux. Plusieurs milliers de volumes
sans ordre , avoient pris chacun la place que l'ordre des connoissances leurentassés
lesassignoit , et il étoit toujours là pour faciliter recherches de l'homme studieux.
fut fermée, BÉRONIE se livraLa Bibliothèque et M. de nouveau à l'étude, à
quelques choisis et à la perfection de son Dictionnaire.l'instruction de Élèves Cet ouvrage
d'abord la curiosité; bientôt on en reconnut l'utilité, et,attira sur le rapport de M. le
perpétuel de l'Académie, le Gouvernement en ordonna l'impression.Secrétaire Elle étoit
commencée lorsque la mort vint frapper l'auteur.à peine , Dans les derniers jours
il exhala paisiblement une ame tranquille et pure; et en voyant, dans sesde 1820,
instans, le sourire voltiger encore sur ses lèvres décolorées, on pouvoit dire :derniers
qui meurt Ses amis le pleureront long-temps.!Voilà un juste
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