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ÉCOLE DOCTORALE « LANGAGE, TEMPS, SOCIÉTÉ »
Laboratoire InterPsy
EA n°4432
DE L’IMAGE AU RECIT
Modalités narrativo-pragmatiques et psychopathologie
du passage à l’acte
chez des délinquants sexuels et non sexuels
THÈSE DE DOCTORAT EN PSYCHOLOGIE
soutenue par
Philippe Huon
Sous la direction de Madame le Professeur Joëlle LIGHEZZOLO-ALNOT
JURY :
Monsieur le Professeur Christian HOFFMANN, Paris 7 Denis Diderot
Madame le Professeur Joëlle LIGHEZZOLO-ALNOT, Nancy 2
Monsieur le Professeur Michel MUSIOL, Nancy 2
Monsieur le Professeur Pascal ROMAN, Lausanne
18 février 2011
A Mine, qui me protège, ma boussole, ma complicité dans ce monde,
A mes Oiseaux, mon éblouissement, qu’ils aient une trace de leur père, qu’ils
continuent d’explorer la beauté de la vie...
A Pierre aussi, écouteur attentif et bienveillant.
« En refusant l’humanité à ceux qui apparaissent comme les plus sauvages ou
barbares de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs
attitudes typiques. Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie »
« On me reprochera de réduire la vie psychique à un jeu d’abstractions, de
remplacer l’âme humaine avec ses fièvres par une formule aseptisée. Je ne nie
pas les pulsions, les émotions, les bouillonnements de l’affectivité, mais je
n’accorde pas à ces forces torrentueuses une primauté : elles font irruption
sur une scène déjà construite, architecturée par des contraintes mentales »
Claude Lévi-Strauss
Remerciements
A Joëlle Lighezzolo, à qui je n’ai pas rendu l’attente facile, qui m’a laissé libre, qui m’a
apporté de précieux conseils académiques et qui a veillé à ce que je ne m’éloigne pas trop des
normes universitaires
A messieurs les Professeurs, membres du jury qui m’ont fait l’honneur de la lecture de ce long
mémoire en me consacrant une partie de leur temps précieux
A Loïc Villerbu, qui a scellé la préhistoire de ce travail
A Christine Rebourg, l’alchimiste de ma matière, qui seule a la connaissance pour
transformer le plomb en perles précieuses
A Isabelle, la compagne de mes jours et de mes nuits, qui se demandait si cela serait toujours
comme ça avec moi...
A la Noune, maternelle, que j’ai privée momentanément de la présence de sa fille
A mes parents, si loin, là-haut, peut-être fiers de moi
A Béatrice, qui m’a aimé
A mes collègues, ceux qui m’ont fait confiance, ceux qui m’ont suivi, ceux qui m’ont accepté
tel que je suis, ceux que j’ai écoutés, ceux qui m’ont apporté : Eliane, Rémi, Jean-Pierre,
Marie-Christine, Jean Louis, Natacha, Cathy, Véronique, Michel et René
A mes amis, Peter, Carole, Jacqueline, Didier et Patricia, Brigitte, des lumières sur ma route
A Manu, oblative, qui ne me laisse pas lâcher
A mes liens professionnels qui font une partie de mon histoire : ceux de la pédopsychiatrie,
ceux de SEPIA, ceux de la DDASS, ceux du PRAPS, ceux de la Justice et ceux de la prison,
ceux de l’hôpital
A Monique Seguin, quelque part toujours dans un coin de mon esprit
A Sonia, romanesque, du sable entre les doigts
A mes patients depuis Stéphane, premier maillon d’une longue chaîne
Pour Alexandre, qu’il s’appuie sur ma présence invisible
Par un détournement « licite » de test, j’espère modestement, par ce travail,
avoir apporté un supplément d’âme à l’ARRANGEMENT D’IMAGES ...
PLAN DETAILLE
INTRODUCTION
1. La préhistoire de la thèse : motivations personnelles et scientifiques
1.1 Une pratique clinique de 25 ans
1.2 Pourquoi une thèse maintenant
1.3 Fondements de ma recherche
2. Problématique, hypothèses et méthodologie
2.1 Problématique
2.2 Hypothèses
2.2.1 Hypothèses générales
2.2.2 Hypothèses opérationnelles
2.3 Méthodologie
2.3.1 Implications méthodologiques
2.4 La grille d’analyse
PREMIERE PARTIE
LA SITUATION D’ENONCIATION AI, L’OBJET AI, LE TEXTE AI ET
LA RELATION LOCUTEUR – DESTINATAIRE
3. La situation d’énonciation AI
3.1 Un locuteur, un médium iconique et un destinataire
3.2 Une contrainte paradoxale
3.3 Une situation performative
3.4 Ni dialogue, ni entretien
3.5 L’explicite et l’implicite de la consigne
4. Une consigne remaniée
4.1 La consigne standard
4.1.1 Phase 1 : « Le faire ». Placer dans un ordre chronologique
des séries de trois à six cartons selon les items proposés
4.1.2 Phase 2 : une consigne modifiée dans le but de générer un
récit
4.1.2.1 « Le dire » : Raconter l’histoire mise en scène par
les images
4.1.2.2 Raconter une histoire
4.1.2.3 Introduire un paradoxe : faire comme si
4.1.3 Une phase 3 facultative : les questions du psychologue par
rapport au récit
5. L’objet AI
5.1 Pourquoi l’AI
5.1.1 Un principe de réalité
5.1.2 Un espace diégétique et un espace extra diégétique
5.2 L’AI et les méthodes projectives
L’AI ou le visible explicite et le Rorschach ou le visible
ambigu
5.3 L’AI, une bande dessinée ?
5.4 La finalité de l’objet AI : un objet déconstruit à reconstruire
5.4.1 Des images à identifier et à mettre dans l’ordre
5.4.2 Des images à mettre en sens
5.4.3 La fonction sémiotique de l’énoncé
5.4.4 Une mise en intrigue
5.4.5 Une note d’humour
6. Le texte AI
6.1 Le texte AI et la notion de récit
6.1.1 Définitions du récit
6.1.1.1 Un déroulement temporel
6.1.1.2 Une activité transformatrice porteuse de sens
6.1.1.3 La representation dans le récit
6.1.1.4 L’action dans le récit
6.1.2 Le récit et le temps
6.1.2.1 Les temps du récit
6.1.2.1.1 L’imparfait ou la durée
6.1.2.1.2 Le passé simple
6.1.2.1.3 Le passé composé
6.1.2.1.4 L’alternance du passé composé et du
présent
6.1.2.1.5 Le présent
6.1.2.1.6 Le présent actuel
6.1.2.1.7 Le présent narratif ou présent
historique
6.1.2.1 8 Le présent rhétorique ou énallage
6.1.2.1.9 L’alternance des temps
6.2 Le texte AI entre texte de présentation (description) et texte de
représentation (récit)
6.2.1 Les degrés de narrativité du texte AI
6.2.2 La pragmatique du texte AI
6.2.2.1 Le discours de présentation : la référence
exophorique ou situationnelle des textes AI
6.2.2.1.1 Le discours de présentation et la
factualité
6.2.2.1.2
désignation
6.2.2.1.3
signalétique
6.2.2.1.4 Le discours de présentation et la
juxtaposition des énoncés
6.2.2.1.5 La référence par le visible et le
destinataire comme témoin oculaire
6.2.2.2 Le discours de représentation : La référence
endophorique ou textuelle des textes AI
6.2.2.2.1 L’objet est absent du discours de
représentation
6.2.2.2.2 La référence par le lisible et le
destinataire comme témoin auditif
6.3 Le texte AI est un type de récit particulier
6.3.1 Une production énonciative dans un contexte spécifique
6.3.1.1 Une référentialité déictique à l’origine du texte AI
6.3.1.2 Un point de perspective initial : l’origo
6.3.1.3 La référentialité déictique comme acte d’ostension
6.3.1.3 De l’acte d’ostension à la chronologie : les
déictiques temporels
6.4 La superstructure textuelle de l’AI
6.4.1 La nomination d’un héros permanent
6.4.2 La reprise anaphorique du référent
6.4.3 La nature du tissu discursif
6.4.3.1 Les énoncés indépendants
6.4.3.2 Les énoncés successifs ou coordonnés
6.4.3.3 Les énoncés articulés
6.4.4 L’introduction d’éléments extra diégétiques dans le texte AI
6.4.4.1 L’adresse au