21. A la poursuite de la perfection… Apprendre à être satisfait Ph 4.10-13
Introduction L’argent : bénédiction ou malédiction ? r Au début de l’ère chrétienne, et sous l’influence de la philosophie grecque, l’argent et les richesses en général, étaient considérés comme quelque chose de sale. L’idée la plus répandue était que Dieu n’aime pas les riches. r Cette idée a fait son chemin, conduisant certains à un ascétisme drastique, et d’autres à faire vœu de pauvreté. èmer Au début du 16 siècle, les Réformateurs ont renversé la vapeur en remettant au goût du jour l’enseignement de la Bible sur les biens matériels. Luther et Calvin ont encouragé les chrétiens à travailler et à partager le fruit de leur labeur pour pourvoir aux besoins de la communauté, montrant que l’argent pouvait être utile à bien des égards. r C’est, entre autres, ce qui a permis à Calvin de mettre en place le premier régime de sécurité sociale à Genève en soignant gratuitement les pauvres. Idem pour l’enseignement, etc. 20 Les indigents, les vieillards, les malades sans ressources étaient soignés gratuitement par le médecin de la ville. Dans les Eglises, chacun jouait son rôle. Les diacres administraient les biens de l’Eglise et pourvoyaient aux besoins des nécessiteux. L’hôpital général, ouvert à toute détresse, tient lieu de sécurité sociale. Non seulement le pauvre, grâce à lui, est secouru, dans son bâtiment de Bourg- ...