Revue entomologique

w^ i*^^- K tr ^Mr': s-^^k;.:^LIBRARY OF 1885-IQ56RE^UE ENTOMOLOGIQUE, PUBLIÉE PAR GUSTAVE SILBERMAÎVN, l'un des administrateurs du muséum d'histoire naturelle de STRASBOURG, MEMBRE DE LASOCIÉTÉ DU MUSÉUM d'hISTOIRE NATURELLE DE LA wÈmE VILLE , ET DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE. ^ eSttiisïiottrû^ AU BUREAU DE LA REVUE ENTOMOLOGIQUE, PLACE SAINT-THOMAS, N" 3. LEQUIEN FILS, libraire augustins,CHEZ quai des n" 47; , ET RORET, LIBRAIRE , RUE HAUTEFEUILLE , N" 10. M DCCC XXX VII.STRASBOURG, IMPRIMERIE DE G. SILBERMANN.REVUE ENTOMOLOGIQUE RAPPORT SUR LES TRAVAUX ENTOMOLOGIQUES EN 1836, PAR M. LE D' ERICHSON. Traduit des Archives d'histoire naturelle , de M. Wiegmann par( , G. SiLBERMANN. ) Si l'on trouve des lacunes dans cet aperçu , le lecteur me le pardonnera, en faveur du peu de temps qui m'a été laissé pour ce travail. J'ai du reste profité de ma po- sition auprès du Berlin, pour examiner avecMusée de soin tous les travaux systématiques, afin de rectifier au- tant que possible les erreurs terminologiques. En considérant l'immense développement qu'a pris l'entomologie , le grand nombre d'ouvrages et de traités publiés isolément ou répartis et même cachés dans des recueils si divers , on sentait vivement le besoin de voir réunie dans un seul ouvrage toute la littérature entomo- logique. Nous avons vu paraître, l'année dernière, deux travaux destinés à remplir premier est intitulé :ce but. Le Bibliographie enbomolo^ique , comprenant par ordre3,,,, REVUE ENTOMOLOGIQUE.6 : ï° L'indicationalphabétique des noms d'auteurs des ouvrages enlomologiques publiés en France et à l'étranger, depuis les temps les plus reculésjusques et l'année 2° monographies et mé-compris i854î' desy moircs contenus dans les recueils, journaux et col- lections académiques, françaises et étrangères , ac- compagnée de notices sur les ouvrages périodiques les dictionnaires et les mémoires des sociétés savantes; suivie d'une table méthodique et chronologique des matières, par M. A. Percheron. Paris, i836, 2 vol. Ainsi que l'annonce titre, cet ouvrage est classéle d'après les noms des auteurs , ce qui , sous un rapport facilite beaucoup les recherches. Le second ouvrage sur le même sujet est intitulé : Histoire systématique et littéraire de l'entomologie depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours servant de manuel au commençant et de répertoire au maître, par M. le D'' J. N. Eiselt. Leipsig, i836. L'auteur a classé systématiquement , d'après leur con- tenu, les ouvrages qu'il cite dans la partie littéraire , d'où fiiitil résulte que l'absence d'une table alphabétique se plus vivement sentir, que Eiselt paraît êtred'autant M. assez étranger à rentomologic. les recueils périodiques exclusivement destinésParmi à l'entomologie, il en a trois qui ont fourni des suites :y dece sont les Annales de la Société entomologique France entomological(t. V), les Transactions theof Society London (vol. I, part. III) et XEntomologicalof Magazine, publié aussi à Londres par Walker (les n"* \l\ ,REVUE ENTOMOLOGIQUE. 7 et i5, formant la fin du troisième volume et les n*' 16 et du quatrième volume).17 Celte année il n'a paru qu'un seul ouvrage systémati que qui embrasse toute l'entomologie : ce sont les Gênera des insectes , ou Exposition de tous les caractè res propres à chacun des genres de cette classe d'ani' maux, par MM. GuÉRiN-MÉiNEViLLE et A. Percheron. Livr. et 5.4 II a déjà été rendu compte du commencement de cet ouvrage j qui paraît devoir s'arrêter à la cinquième li- vraison. quatrième cahier comprend :Le Cassida nitidula, Percb., de rAmériquedusud (n'est fiulre chose queC. JamaicensisetSt-Crucis, W).-^ Heilipusloricatus. Perch., du Brésil.— Trogositametallicaj Perch., duMexique. Très-voisine de la Tr. virescens; mais doit en tout cas recevoir un autre nom , Fa- bricius ayant déjàdonné ce nom à une Trogosite.— Cucujus depres- — —sus , F. Slernotomis aper , Perch., du Sénégal. Pselaphacus nigropunctatus, Perch.; nouveau genre formé aux dépens des Ero- tyles; M. Percheron fait encorey rentrer les n<»80 et 86 de la Monographie deM. Duponchel. Ce genre se distingue des Erolyles et des iEgilhes par le développement du premier article des an- tennes, par le prolongement du premier article des palpes maxil- laires et par la forme lenticulaire du dernier article des palpes —labiaux. Ou n'indique pas la patrie de Vespèce nigropunctatus. Scaplmra dénuda, Perch., du Brésil; espèce à antennes toutes sim- ples.— Psylla genîstœ, Lalr., des environs de Paris, sur le genêt. — Olostomis Daurica (Phrygœna Daurica, Fischer), de Suède (de la collection de M. Lefebvre). M. Percheron comprend encore dans le genre Olostomis les Phryg. grandis. '\, varia, Pictet, et quelques autres espèces qui doivent différer des véritables Phry- —ganes par les organes de la bouche et les nervures des ailes. SarcophaganigripenniSj Macq., du Brésil; n'est rien moins qu'une Sarcophaga, mais bien une Dexia. Burroeister a déjà fait ob-(M., 8 REVVJÎ ENTOMOLOGIQUE. server que VHeiltpus loricalus est ÏHeilipus trachyptcrusdeGermar aper la Larnia dncalis. de KIng.)et le Sternoiomis Le cinquième cahier contient les représentants des genres que voici : —Coccinella versicolor , F. Endomychus bivittatus , du Sénéga' (c'est une Lycoperdina) — Bacteria rosaria, Perch., . probablement —de l'Amérique du sud. Pœcilocera polymita, Perch. (Decticus hieroglyphicus, Klug de Nubie). — I.episma saccharina, L.— Fo- , dura variegata, —Perch., de Paris. Ceratophyllas hirundinis , Sa- —mouelle ; c'estune puce vivant sur les hirondelles. Crocisa viridi- œnea. du Brésil (est plutôtune mais certes pas une Crocisa).Melecta, — Xenos vesparum, —Rossi. Docophorus (Nilsch) cicatrieosus Perch., de l'aigle. M. Brandt a donné, sur l'anatomie des insectes, un aperçu très-fidèle des observations faites jusqu'h présent sur les nerfs de la bouche, de l'estomac et des intestins ; il les a complétées par de nouvelles observations. Tous les insectes sans exception ont un système nerveux im- pair ou pair. Le premier naît toujours d'un petit nœud situé devant la cerveau chez les Lépidoptères (aussi bien; chez les chenilles que chez les papillons) ce petit nœud , est précédé d'un nœud plus grand, est déjà indiquéqui chez les Coléoptères et qui se distribue ensuite sous le cerveau et la trachée-artère, dans l'œsophage et l'esto- mac et forme souvent encore un ganglion cul de sac, au de ce dernier organe. Le système pair consiste en deux paquets nerveux , situés immédiatement derrière le cer- veau des deux côtés l'œsophage fournis-, de , auquel il sent leurs plus courts rameaux. (J'ai toujours trouvé la partie postérieure de ces deux ganglions en rapport in- time avec l'extrémité libre de la trachée-artère.) Chez les