Etude Energies renouvelables 2006
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Tee Poitou-Charentes – Ifrée – Carrefour de la Canauderie – Forêt de Chizé – 79360 Villiers-en-Bois Tél. 05 49 09 64 92 – Fax 05 49 09 68 95 – e-mail : laurence.cardinal-andre@ifree.asso.fr - Ligne directe : 05 49 09 92 12Réseau Tee Poitou-Charentes !1.1 Les objectifs p. 5 1.2 La méthode et les outils p. 5 1.3 Les limites p. 6 " 2.1 La demande p. 7 2.1.1 Une explosion de la demande p. 7 2.1.2 Une explosion non sans conséquences p. 8 2.2 La structuration du secteur p. 8 2.2.1 Quelques caractéristiques générales p. 8 2.2.2 Un secteur d’activité en partie non déclaré p. 10 2.2.3 Les métiers, emplois, activités p. 11 2.2.4 Le corps forestier face à des changements culturels p. 15 2.2.5 L’association « Qualiflam’bois » p. 16 2.3 Les dispositifs de formation p. 17 2.3.1 La formation initiale p. 17 2.3.2 La formation continue p. 18 2.3.3 Une évolution des métiers existants et des secteurs d’activité p. 19 2.4 La ressource p. 21 2.4.1 Une difficile estimation du potentiel réel ...
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Tee Poitou-Charentes – Ifrée –Carrefour de la Canauderie – Forêt de Chizé – 79360 Villiers-en-Bois Tél. 05 49 09 64 92 – Fax 05 49 09 68 95 – e-mail :laurence.cardinal-andre@ifree.asso.fr: 05 49 09 92 12- Ligne directe
1.1 Les objectifs 1.2 La méthode et les outils 1.3 Les limites " 2.1 La demande 2.1.1 Une explosion de la demande 2.1.2 Une explosion non sans conséquences 2.2 La structuration du secteur 2.2.1 Quelques caractéristiques générales 2.2.2 Un secteur dactivité en partie non déclaré 2.2.3 Les métiers, emplois, activités 2.2.4 Le corps forestier face à des changements culturels 2.2.5 Lassociation « Qualiflambois » 2.3 Les dispositifs de formation 2.3.1 La formation initiale 2.3.2 La formation continue 2.3.3 Une évolution des métiers existants et des secteurs dactivité 2.4 La ressource 2.4.1 Une difficile estimation du potentiel réel 2.4.2 Létat de la ressource par type de produits consommés 2.4.3 Les origines de lapprovisionnement 2.2.4 Lémergence de difficultés dapprovisionnement 2.5 Les marchés 2.5.1 Un marché local 2.5.2 Lenvolée du marché du bois énergie en région 2.5.3 Un marché sous tension 2.6 Des actions de sensibilisation 2.7 Des éléments de synthèses 3.1 La demande 3.2 La structuration du secteur 3.2.1 Les métiers 3.2.2 Les activités 3.2.3 Les emplois 3.2.4 La charte Qualisol 3.3 Le dispositif de formation 3.3.1 La formation initiale 3.3.2 Une offre de formation initiale insatisfaisante
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3.3.3 Une nécessaire évolution de la qualification 3.3.4 La formation continue 3.4 Le marché du solaire 3.5 Des actions de sensibilisation 3.5.1 Les actions menées 3.5.2 Les actions à mener 3.6 Des éléments de synthèses $ % & 4.1 Le bois énergie 4.1.1 Qualifier le secteur du bois énergie 4.1.2 Structurer le secteur du bois énergie 4.2 Le secteur du solaire 4.2.1 Qualifier le secteur du solaire 4.2.2 Renforcer le conseil $ ' 1 - Compte rendu du 4 mai 2 - Cahier des charges de la phase observation 3 – Questionnaires 4 - Grille dentretien 5 - Liste des structures ayant répondu à lenquête 6 - Fiches métiers
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Depuis laccord de Kyoto en 1992, les pays sont tenus de diviser par 4 leurs émissions de gaz à effet de serre dici 2050, notamment le CO2, afin de lutter contre les changements climatiques. De nombreuses initiatives sont conduites pour encourager les particuliers, les collectivités, les entreprises, les associations à recourir à des solutions alternatives, respectueuses de lenvironnement et accessibles à tous. Depuis 2005, des crédits dimpôts sont inscrits dans la loi de finances, dédiés aux économies dénergies et aux énergies renouvelables, afin dencourager le recours à ces nouvelles pratiques. De même, les pouvoirs publics se sont mobilisés pour contribuer à latteinte de cet objectif. En région Poitou-Charentes, lAdeme et la Région se sont associés et ont mis en place, pour la première fois en France, une démarche participative «Initiatives climat » afin de mobiliser lensemble des acteurs de la région et sensibiliser le grand public , aux changements climatiques et aux moyens dagir contre ce phénomène. Ces mêmes acteurs se sont également associés pour créer un Fond Régional pour lExcellence Environnementale en vue de favoriser linstallation de nouveaux équipements plus respectueux de lenvironnement (chauffe-eau solaire, chaudière bois, générateurs photovoltaïques) et proposant une alternative aux énergies fossiles. Ainsi, le solaire et le bois énergie semblent être deux atouts majeurs dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. En région Poitou-Charentes, ces deux secteurs connaissent un essor important depuis 2005, les demandes affluant de part et dautre. Au-delà de leur impact environnemental, ces nouvelles technologies modifient également les qualifications, les emplois et les métiers existants. Les pouvoirs publics régionaux sont alors soucieux daccompagner durablement cet essor, notamment dun point de vue socio-économique. Cest pourquoi, lAdeme et la Région ont demandé au réseau Tee dengager un travail spécifique déclairage et danalyse sur la problématique emploi/formation, afin de mieux appréhender les réalités de ces deux champs dactivité en évolution. Ce travail a démarré par lorganisation dune rencontre entre des professionnels, le 4 mai 2006 aux Ruralies, à lissue de laquelle plusieurs enjeux ont été identifiés. Il est alors apparu essentiel à lAdeme, à la Région et à Teede procéder à un inventaire de lexistant,avant de répondre à ces demandes. Linventaire a pour objectifs de : avoir une vision globale et claire de la réalité de ces deux secteurs, notamment en réussissant à quantifier les emplois, vérifier la réalité des besoins exprimés, notamment en terme de formation et vérifier les réponses possibles en région. Ce rapport présente les résultats de linventaire, effectué sur la période de septembre à octobre 2006 auprès de plusieurs publics cibles des secteurs bois énergie et solaire. Au regard des analyses apportées, des préconisations de travail sont proposées pour lannée 2007 sur chacun des deux secteurs.
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Pour réaliser linventaire, un cahier des charges a été écrit en partenariat avec lAdeme et la Région. Ce document fixait les objectifs de linventaire ainsi que les étapes de sa réalisation. 1.1 Les objectifs Plusieurs enjeux avaient été énoncés le 4 mai par les professionnels, sur : le secteur du bois énergie étudier le potentiel dapprovisionnement en matières premières au regard des marchés possibles en région Poitou-Charentes. adapter les métiers, emplois et qualifications aux évolutions. le secteur du solaire former une main-dœuvre qualifiée. Un enjeu commun aux deux secteurs a également été repéré ; celui dinscrire la problématique de ces deux secteurs dans une perspective de développement durable, dagir en amont en faveur de la promotion des nouvelles technologies et de la sensibilisation des publics cibles. Ainsi, linventaire avait pour objectif didentifier sur : le secteur bois énergie les éléments de structuration de ce secteur en matière de métiers, demploi et dactivités, létat des ressources premières en région Poitou-Charentes, létat de la formation. le secteur solaire secteur en matière de métiers, demploi etles éléments de structuration de ce dactivités, l état de la formation. les deux secteurs les actions de communication mises en place à destination des acheteurs et maîtres douvrage pour les sensibiliser aux nouvelles techniques dans une perspective de développement durable. 1.2 La méthode et les outils La même méthode a été utilisée sur les deux secteurs pour réaliser linventaire : des métiers, des emplois et activités, des formations, des actions de sensibilisation et déducation. Léquipe danimation du réseau Tee a construit quatre questionnaires différents1 et les a adressés à quatre publics distincts : professionnels, organismes de formation, organismes ressources, services publics pour lemploi. Les questions différaient quelque peu dun questionnaire à lautre selon le public et le champ de compétences ciblés. Léquipe sest appuyée sur les bases de données de lAdeme et de lApcede pour lenvoi aux professionnels des secteurs bois et solaire. Tee a créé les bases de données des organismes de formation, des organismes ressources et des services publics pour lemploi à partir de sa connaissance du terrain et de son réseau. 700 envois ont été effectués par voie postale. Des relances par téléphone et par mail ont été effectuées, afin dassurer un nombre de retours significatif.
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Ces envois ont également été complétés par : 10 entretiens semi-directifs2, 4 entretiens téléphoniques, une participation à la démarche « Initiatives climat », via le groupe de travail formation, et à une formation dispensée par la FOGEFOR. La liste des personnes ayant répondu aux questionnaires et celles interviewés, est disponible en annexe, p 77. Concernant lidentification de la ressource première en bois énergie, les professionnels et les organismes ressources du secteur ont été sollicités via les questionnaires et les entretiens. Léquipe Tee a également procédé à un recensement des études existantes sur ce sujet. 1.3 Les limites Malgré des relances, seuls 35 retours aux questionnaires ont été comptabilisés. Lanalyse des données porte donc sur : 35 questionnaires, 10 entretiens semi-qualitatifs, 4 entretiens téléphoniques. Il est important de noter que nous navons eu aucun retour des services publics pour lemploi, ce qui a rendu notre travail de quantification des emplois existants difficile. Plusieurs hypothèses pourraient expliquer le taux de retours de seulement 7%. peu de données emplois existent, surtout au niveau demandé (hommes-femmes, …), les données sont parcellaires et détenues par une multiplicité dacteurs, ce qui demanderait beaucoup de temps et des moyens supplémentaires pour arriver à une information globale, un manque de disponibilité des acteurs. Une autre explication est également fournie par les acteurs rencontrés, concernant strictement le secteur du bois énergie. Ce dernier se caractérise par une importante part demplois non déclarés, relevant de lauto-consommation et dune activité dite « au noir », ne permettant pas dappréhender de manière réaliste la situation de lemploi. Cest pourquoi, ce rapport ne peut pas être considéré comme un recueil exhaustif de la réalité de terrain. Il est en effet difficile de quantifier les emplois pour les raisons évoquées ci-dessus. Néanmoins, ce travail fournit de premières clefs de lecture de la réalité des secteurs bois énergie et solaire en région Poitou-Charentes. Il permet également de repérer les grandes tendances dévolution de ces deux secteurs et des besoins nécessaires pour accompagner ces changements. Ainsi, ces premières données pourront servir de base à un travail plus approfondi et suivi en 2007.
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" 2.1 La demande 2.1.1 Une explosion de la demande Lensemble des personnes rencontrées et ayant répondu aux questionnaires est unanime à dire que la demande sur le bois énergie explose depuis deux ans et, plus précisément, depuis lautomne 2005. Les professionnels sont confrontés à une très forte demande à laquelle il leur devient difficile de répondre dans de courts délais. La hausse du prix des énergies fossiles conjuguée à la mise en place de crédits dimpôts à linstallation déquipements alternatifs sont pour beaucoup à lorigine de lexplosion de la demande, réveillant ainsi un marché qui depuis 1995 avait perdu, en France, 20% de consommation3. « Elle explose depuis 2 ans. Les professionnels du bois ont de plus en plus de travail. » « On ne fournit pas par rapport à la demande. Ça va trop vite du fait de la hausse du coût du gaz et fuel. La demande est si importante que je suis amené à trouver des bois en cours d hiver. » « Aujourdhui, il ny a plus besoin de publicité, tout se fait par le bouche à oreilles. On refuse même des commandes. Nous sommes aussi questionnés par des revendeurs et des particuliers cherchant à se fournir en granulés de bois. » Ce regain dintérêt pour le bois énergie concerne tous les produits commercialisés sur ce secteur, le bois bûche, le granulé de bois, la plaquette forestière ainsi que les équipements adaptés, les cheminées, les inserts, les chaudières, les poêles, les cuisinières. En Poitou-Charentes, 45% des maisons individuelles sont équipées et consomment en moyenne 8 stères par an. Sont comptés 70% de foyers fermés, dont 14% en chaudières, et 30% en cheminées à foyer ouvert, le reste concerne cuisinière, poêle. (Source CRPF). « Il existe une très forte demande pour linstallation de ces nouvelles alternatives autant dans du neuf que pour de la rénovation. » LONF observe également cette croissance aux résultats de ses ventes. Les ventes dautomne 2006 ont connu une augmentation de 15 à 20 % sur toutes les essences. De même, lONF est amené à étaler les ventes car les exploitants et transformateurs ont besoin dun approvisionnement plus régulier. Ces tendances dévolution semblent se confirmer pour les années à venir, concernant : le granulé de bois. Il existe un potentiel important en milieu urbain et périurbain. La livraison à domicile est aussi beaucoup attendue. la plaquette forestière. Ce produit est sous-exploité. développement exponentiel pour les chaudières automatiques. Depuis 1994, lAdemele a lancé le Plan Bois Energie sadressant aux collectivités, aux entreprises et aux particuliers. De 1992 à fin 2005, ce plan a permis linstallation de 142 chaufferies collectives, 59 chaufferies industrielles et 110 chaufferies individuelles. Cest entre 2005 et 2006 que lAdeme a constaté cet engouement pour ces équipements. LAdeme a instruit 66 demandes de subvention pour linstallation de chaudières automatiques en 2005, et 172 demandes en 2006. Les demandes instruites en 2006 ont concerné : - 89 chaufferies bois déchiqueté chez des particuliers, - 58 chaufferies granulés bois chez des particuliers, - 22 chaufferies dans des collectivités, et - 4 dossiers dans des entreprises. Ainsi, tous les maillons de la chaîne du bois énergie, de lapprovisionnement à linstallation des équipements, connaissent cette hausse de la demande. Elle est appelée à perdurer dans le temps, afin de lutter contre les émissions à effet de serre. ! $"#$%"&!
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2.1.2 Une explosion non sans conséquences A lheure daujourdhui, le marché du bois énergie est un marché dit davenir. Ces perspectives sécurisent les professionnels, leur apportant un certain « confort » pour les années à venir. « Cette demande sécurise mon activité. Elle est partie pour sinstaller pour une petite dizaine dannée. Avant cette forte demande, on vivait au jour le jour. Là, de voir à 10 ans, cest énorme. Cest très confortable, à condition que la qualité soit préservée au niveau du bois de chauffage. » Néanmoins, cet essor induit des changements quil importe daccompagner dans la durée. Ces changements sont de deux ordres : techniques :il sagit de procéder à la substitution des chaudières gaz ou fuel par des chaudières à bois (granulé, plaquette forestière, bois déchiqueté) ou par des chaudières polycombustibles. structurels: cette explosion soudaine nest sans doute pas sans conséquence sur la ressource, les marchés, les emplois et les formations. Il importe de sinterroger sur le potentiel de la ressource afin de sassurer de la continuité de lapprovisionnement en région. Les marchés peuvent se trouver modifiés. Cette hausse conduit-elle à plus de concurrences ou, au contraire, à de nouvelles coopérations entre producteurs de bois et installateurs et pouvoirs publics. Cet essor peut aussi modifier en profondeur la structuration de la filière, créant de nouvelles activités ou transformant la configuration des emplois et des qualifications existantes. Dans létude confiée au réseau Tee, lattention et les recherches ont porté sur ce dernier point, les changements structurels, ce que nous nous attachons à rendre compte dans ce rapport. 2.2 La structuration du secteur 2.2.1 Quelques caractéristiques générales Toutes les données présentées ci-dessous proviennent du CRPF Poitou-Charentes et datent de 2004. Le cadre forestier picto-charentaisse caractérise de la manière suivante : la forêt privée représente 92% de la forêt régionale et la forêt publique les 8% restants. La surface privée couvre 370 000 ha partagés entre 280 000 propriétaires. la forêt privée en régionest extrêmement morcelée. En effet, 40% de la surface régionale privée couvrent moins de 4 ha et concernent 95% des propriétaires. 32% de la surface couvrent entre 4 et 25 ha et concernent 4.5% des propriétaires. Enfin, 28% de la surface couvrent plus de 25 ha et concernent seulement 0.5% des propriétaires. ha en Poitou-Charentes, soit 45 propriétés de 000la forêt publique compte 36 collectivités et 18 grands massifs domaniaux : Moulière, Chizé, La Braconne, la forêt littorale classée forêt de protection… Le territoire régional offre une grande richesse biologique. Dune manière globale, les forêts sont composées de : 40% de mélange taillis et futaie ; 31% de taillis ; 29% de futaies, et comptent les essences suivantes : 62% chêne, 16% pin maritime, 6% autres résineux, 6% châtaigner, 5% peuplier, 5% autres feuillus. Grâce à cette richesse, lapprovisionnement peut seffectuer en partie au niveau local.
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Lexploitation forestière La forêt est exploitée en direction de trois grands débouchés : le bois énergie : le bois bûche, le bois déchiqueté, la plaquette forestière,. le bois dindustrie : papeterie, … le bois dœuvre : panneaux, OSB, …meubles et construction. Par ailleurs, les produits connexes de lindustrie du bois (sciure) servent à la production du granulé de bois. Le bois énergie (Sources : Ministère de lEnvironnement et du Développement Durable et Ademe – APCEDE, mai 2005) Quelques éléments comparatifs permettent de mieux identifier les caractéristiques de chaque énergie : de bois Granulé Bois PlaquetteBois bûche (1m3) déchiqueté (1m3) Matière Résineux etChênes et Rémanents Rémanents première rémanents forestierschâtaigner forestiers industriels Présentation Cylindre Forme de 6 à 9 FormeRondin d1 m Bûche de 33 et rectangulaire rectangulaire mm de diamètre 50 cm plus ou moins plus ou moins et dune régulière régulière longueur moyenne d1 cm (combustible très dense) Pouvoir 4400 et Entre 3700KWh/tonne1 stère = 1100 calorifique KWh/tonne 4600à 1800 KWh Taux humidité à 20% 25%15 à 20% 15 7 à 8% dhumidité ModalitéTronçonneuses, Broyeur Broyeur Process exploitation lourdsmachines industriel dabattage et fendage EquipementCheminée Chaudière Chaudière Chaudière et poêle Prix en Kwh 2.7 et 5.2 Entre 1.8Entre 1.6 et 3 en¤€ en (137€/tonne(25 à 45€/stère) vrac à 255€ /tonne en sac de 15kg) Particuliers ou Collectivités, Collectivités, Particuliers détaillants agriculteurs, agriculteurs, le produit le produit demande un demande un lieu lieu de de stockage stockage important important
Client
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1 tonne équivalent pétrole 1 tonne de bois déchiqueté 1 tonne de granulés de (environ 25% dhumidité) bois 11 628 KWh 370 l de fioul domestique 460 l de fioul domestique 1 163 l de fioul domestique 3.14 T de bois déchiqueté (à environ 25% dhumidité) 2.52 T de granulés de bois Le granulé de bois est le plus performant dun point de vue calorifique, mais il représente le double de prix de la plaquette et de la bûche. Les acteurs clés en région Plusieurs acteurs interviennent sur le secteur du bois énergie, chacun contribuant à lentretien, la valorisation et le développement de ce secteur. Le CRPF, Centre Régional de la Propriété Forestière de Poitou-Charentes. Il agit pour la promotion du développement économique de la forêt privée, apporte des conseils techniques, aide au regroupement et restructuration des propriétés. LONF, Office National de la Forêt agit pour le maintien de la diversité biologique, accompagnement la régénération et préserve les espaces et espèces. La Fédération régionale Poitou-Charentes des organismes dexpérimentations et de développement sylvicoles et soutient laction des 8 associations de coordonne développement forestier du PC et met en œuvre les financements régionaux daide à lamélioration des peuplements forestiers. régionale des syndicats de propriétaires forestiers sylviculteursLUnion regroupe les quatre syndicats professionnels départementaux, représentant les propriétaires auprès des administrations et des collectivités territoriales. La Coopérative agricole et forestière sud-atlantique intervient auprès de tous les propriétaires privés et répond à tous projets de sylviculture (régénération, exploitation, plan de gestion..) FUTUROBOIS les fédèreentreprises régionales du bois, représente les professionnels auprès des instances administratives et des collectivités territoriales, promeut le bois et les produits régionaux à base de bois auprès des utilisateurs et prescripteurs. 2.2.2 Lexploitation forestière : un secteur dactivité en partie non déclaré « Le marché domestique du bois énergie représente 88% du volume consommé, or seulement 10% transitent par un marché officiel (soumis à la TVA) ». « Le travail non déclaré est prépondérant. Les données sont très difficiles à obtenir car seulement 10% du travail est déclaré, le reste relève du travail au noir, de particulier, dagriculteurs, pour boucler un salaire en fin de mois. » «Seule cette partie déclarée (les 10%) représente de lemploi, mais elle augmente de plus en plus avec les particuliers qui ne font plus de coupe sur pied. » Une grande part de lactivité du bois bûche relève de travaux non déclarés, ne permettant pas davoir de données précises. Les personnes rencontrées estiment la part de lactivité déclarée et connue à 10% du marché total existant en région. Les activités déclarées: il sagit de lactivité dune coopérative, dun exploitant forestier. Les activités non déclarées: elles concernent les activités « dauto-consommation » et le travail dit « au noir ». Dans le premier cas de figure, un particulier peut acheter une parcelle et en devenir propriétaire légalement. Il est autorisé à consommer le bois pour ses propres besoins et à le vendre à dautres particuliers. Cette activité, considérée comme un complément de revenu, est courante chez les agriculteurs. Chez les particuliers, cette pratique aurait tendance à diminuer, du fait de populations plus jeunes moins enclines à réaliser un travail physique de coupe et préférant se fournir auprès dexploitants.
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Dans le second cas de figure, est considérée toute activité non légale, les personnes ayant acquis du bois auprès de particuliers/propriétaires et le revendant à dautres particuliers. Cette dernière transaction relève du travail dit « au noir ». Ainsi, les parts dactivité dauto-consommation et de travail dit « au noir » cumulées occultent 90% du marché bois bûche existant en région. Cest une réelle difficulté, empêchant la bonne connaissance des emplois et de la ressource consommée. Cest pourquoi, il est difficile de rendre compte dun état des lieux exhaustif des activités et emplois existants sur ce secteur en région. Néanmoins, des données ont pu être recueillies au travers des questionnaires et des entretiens donnant un éclairage sur la situation de lemploi, mais elles peuvent aussi accentuer le caractère subjectif et partial des éléments restitués dans ce chapitre. 2.2.3 Les métiers, les activités, les emplois a) Les métiers Les métiers pouvant intervenir dans le secteur bois énergie sont les suivants : Exploitants forestiers, Entrepreneurs de travaux forestiers, Experts forestiers, Bûcherons, Conducteurs dengins, Scieurs, Négociants de bois, Commerciaux, Installateurs. Ces différents métiers peuvent se retrouver dans la nomenclature dactivités française (CITI-NACE-NAF) révisée en 2003 : Classe A – Agriculture, Chasse, Sylviculture 01 Agriculture, Chasse, Services annexes 01.4 Services annexes à lagriculture et aménagement des paysages 02 Sylviculture, exploitation, services annexes 02.0A Sylviculture 02.0B Exploitation forestière 02.0D Services forestiers Classe DD Travail du bois et fabrication darticles en bois 20.01A Sciage et rabotage du bois Classe G Commerce 51.1E Intermédiaires du commerce en bois et matériaux de construction 51.5E Commerce de gros et de produits dérivés. Du côté de lINSEE, les catégories socio-professionnelles concernées par le bois énergie sont les suivantes : Ouvrier de lexploitation forestière et de la sylviculture (dont bûcherons), Ouvrier qualifié de scierie, Exploitants forestiers indépendants, de 0 à 9 salariés, Agriculteurs exploitants, Poseur de chaudière, Technicien de mise en service avec service après vente, Chauffagiste .
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