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Jérémie Dumont Iedom Martinique
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Épargne-crédits
u 31 décembre 2004, l'en- d'euros en fin 2003). De même,
(2)Asemble des actifs financiers les entreprises , dont l'encours
recensés dans le département gagne 89 millions d'euros sur un
s'établit à 4,4 milliards d'euros, an, se sont davantage portées sur
l'encours progressant de 348 mil- les placements à long terme
lions d'euros par rapport à dé- (+52,5 % par rapport à 2003). Les
(3)
cembre 2003 (soit une variation "autres agents” (5,4 %) sont les
annuelle de +8,6 %) contre seuls à enregistrer une baisse an-
+249 millions d'euros un an au- nuelle de l'ensemble de leurs
paravant (+6,5 %). Représentant avoirs (-11,2 % en 2004 contre
près de 70 % du total, les actifs fi- +12,5 % un an auparavant).
nanciers des particuliers affichent
en valeur l'évolution la plus signi- L'ensemble des dépôts à court
ficative (+289 millions d'euros terme (constitué des dépôts à vue
sur un an contre +115 millions et des placements liquides ou à
Les particuliers acteurs de la hausse en 2004
Actifs financiers par agent économique
En % et en millions d’euros
Entrepre-
Sociétés Autres agents
Encours au Parti- neurs
non finan- et clientèle Total
31/12/2004 culiers indivi-
cières diverse
duels
Montant 3 032 286 848 238 4 404
Part 68,8 6,5 19,3 5,4 100,0
Évolution 2004/2003 10,5 3,3 10,4 -11,2 8,6
8Épargne-crédits
court terme) demeure en hausse par les particuliers (+9,6 %), qui Au 31 décembre 2004, l'encours
de 6,2%surunan(+6,1 %en ont privilégié les placements in- global des concours bancaires oc-
2003). dexés sur les taux du marché mo- troyés aux agents économiques
nétaire (+30,6 %) et, dans une par les établissements de crédit
Avec un encours de 1,4 milliard moindre mesure, leur compte installés ou non dans le départe-
d'euros, les dépôts à vue affichent d'épargne à régime spécial ment s'établit à près de 5,3 mil-
le taux de progression annuelle le (+5,8 % sur un an) et par les socié- liards d'euros, en progression de
moins dynamique (+5,2 %). Leur tés non financières, dont l'en- 3,6 % en glissement annuel. L'en-
(3)
part dans le total des actifs finan- cours, qui est essentiellement cours sain augmente de 4,8 %
ciers perd ainsi 1 point sur un an composé de produits à rémunéra- sur un an, en raison principale-
pour représenter 31,9 %. En tion variable, a crû de 8,6 %. ment de la bonne orientation des
2004, à l'exception des entrepre- crédits de trésorerie qui affichent
neurs individuels (-1,8 %), tous en valeur (+107 millions d'euros)
les agents économiques de l'île et en variation (+13,6 %) les meil-
ont vu croître leurs dépôts à vue. leures performances à fin 2004.
Les particuliers (totalisant 47,8 % L'encours des créances douteuses
de ces dépôts) sont les principaux En 2004, l'épargne à long terme, brutes recule de 9,4 % et voit sa
contributeurs de cette évolution. en hausse de 14,1 %, s'établit à proportion dans l'ensemble des
Les sociétés non financières et les 1,4 milliard d'euros. Cette évolu- crédits se replier de 1,1 point sur
" autres agents " voient progresser tion provient de la bonne orienta- un an, pour représenter un taux
leurs dépôts à vue sur un rythme tion des placements boursiers de 7,7 % en 2004.
(2)
moins soutenu qu'un an aupara- (+45,1 %) et des " autres actifs " La croissance annuelle de l'en-
vant, avec respectivement +4,7 % (+39,3 %). Tous les produits cours de crédits des particuliers
en 2004 contre +18,8 % en 2003 d'épargne ont participé à la ressort à +6,7 % à fin 2004 (dont
et +4,2 % contre +9,1 %, mais à hausse de l'encours total. En re- +8,1 % pour l'encours sain). À
un niveau supérieur à celui de vanche, le taux de croissance des cette date, l'encours des crédits
l'inflation. plans d'épargne logement ne de trésorerie progresse de 12,6 %
Les placements liquides ou à cesse de décélérer depuis mars (contre +7,1 % au 31 décembre
(1)
court terme confortent leur at- 2002 pour atteindre, à fin dé- 2003) et celui des crédits à l'habi-
trait auprès des agents économi- cembre 2004, +3,6 % sur un an. tat de 4,9 % (+5,7 % un an plus
ques de l'île (36,1 % de l'encours Les particuliers représentent près tôt). Le risque sur cette clientèle
total des actifs financiers), de 90 % de l'épargne à long terme s'améliore grâce à la baisse de
+3,4 points sur un an, pour at- et leurs avoirs affichent un taux de leurs créances douteuses (-10,4 %
teindre +7 % en 2004. L'encours croissance annuel de 13,4 % à fin sur un an). Dans ces conditions, le
des comptes d'épargne à régime décembre 2004. L'épargne à long taux correspondant chute à 6,3 %
spécial (+4,8 % sur un an) pré- terme des entreprises a poursuivi (contre 7,5 % un an plus tôt).
sente une évolution moins dyna- sa progression (+52,5 %, soit
mique que celle des placements +52 millions d'euros à fin dé- Les entreprises (sociétés non fi-
indexés sur les taux du marché cembre 2004) suite, notamment à nancières et entrepreneurs indivi-
monétaire (+10,7 %), la bonne la ventilation plus fine des en- duels), principale clientèle des
orientation de ces derniers étant cours sur les valeurs mobilières établissements de crédit (47,2 %
principalement liée à l'accroisse- opérée par un établissement de la de l'encours global), ont vu leur
ment des OPCVM monétaires place ainsi que par l'évolution gé- encours de crédits augmenter de
(+36,5 %). En 2004, la croissance nérale des indices boursiers sur 1,8 % sur un an (soit la plus faible
des placements liquides ou à l'année. progression enregistrée depuis
court terme est avant tout portée décembre 2000). Elles ont égale-
9Épargne-crédits
ment davantage sollicité des fi- clientèle ne se détériore : le taux L'encours de crédits distribués par
nancements à court terme : leurs de créances douteuses brutes les établissements de crédit non
crédits de trésorerie progressent s'établit à 6,4 % et perd 1,1 point installés localement aux agents
de 19,7 % (contre -2,9 % au sur un an. économiques de l'île s'élève à
31 décembre 2003). Leur taux de 1,6 milliard d'euros en baisse de
créances douteuses évolue favo- Les encours de crédits sains des 0,6%surunan(soit la première
rablement pour s'établir à 11,1 %, entreprises progressent de 6,4 % variation négative enregistrée de-
perdant 1,3 point sur un an. sur un an sous l'influence des so- puis juin 1997). Cette évolution
ciétés non financières dont la est imputable à la diminution de
En considérant hausse atteint 7,1 % (+3,8 % pour la principale composante des fi-
uniquement les les entrepreneurs individuels). Se nancements extérieurs, les crédits
établissements situant encore à un niveau très à l'habitat (représentant 71,7 %
de crédit lo- élevé (près de quatre fois supé- de l'encours total), dont la baisse
caux, l'encours total représente rieur à la moyenne nationale), le atteint 1,1 % sur un an en raison
3,7 milliards d'euros, en hausse risque sur les crédits accordés lo- d'une opération de cession de
de 5,5 % sur un an (+7,5 % pour calement aux entreprises s'affiche créances opérée par un établisse-
les crédits sains). Les créances en retrait à la fois pour les sociétés ment de crédit. Hors cette opéra-
douteuses brutes reculent, pour non financières et pour les entre- tion comptable, l'encours global
leur part, de 8,8 %, ramenant ain- preneurs individuels, avec des des concours des établissements
si le taux de créances compromi- taux de créances douteuses pas- de crédit non installés localement
ses de 12,3 % à 10,6 %. sant respectivement de 19,9 % de s'établirait à +1,4 % en glissement
Les particuliers, dont l'encours de l'encours total en décembre 2003 annuel. Les crédits de tréso-
crédits a augmenté de 160 mil- à 17,8 % en décembre 2004 et de rerie progressent sensiblement
lions d'euros en un an (contre +94 21 % à 17,5 % un an plus tard. (+23,1 % contre -6,7 % en dé-
millions en 2003), demeurent la Toutes formes juridiques confon- cembre 2003) sans pouvoir, toute-
principale clientèle en termes de dues (sociétés non financières et fois, compenser la première ten-
financement bancaire (leur part entrepreneurs individuels), le taux dance relevée. Le risque global,
dans l'encours total de crédits de créances douteuses sur la déjà faible, s'am&