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Français

1 Conseil d’analyse économiqueLE FINANCEMENT DES PME Rapport de novembre 2008 à paraître à la Documentation française en janvier 2009 Un encouragement pour les Business Angels. Voici quelques pages (ou extraits) « cueillies » au passage dans ce rapport de plus de cent pages. 2 Favoriser le FINANCEMENT en FONDS PROPRES des PME Le cas spécifique du capital-risque : une activité essentielle dont il faut favoriser le développement. [N.B. : Les business angels sont considérés ici comme une des modalités du capital-risque.] Le cas du capital-risque est particulier car il s’adresse plus spécifiquement à certaines PME, notamment celles de haute technologie à fort potentiel de croissance, qu’on appellera ici sim-plementstart-ups. Dans la vied’unestart-up, on distingue habituellement plusieurs stades, qui correspondent chacun à un degré de risque différent et appellent des financements spécifiques : - la phase de R&D, pour lesstart-upsissues de la recherche d’un laboratoire public ou d’un grand groupe, pendant laquelle la société n’est souvent pas encore constituée ;-la phase d’amorçage, qui doit mobiliser des capitaux pour financer l’étude de faisabilité et l’élaboration dubusiness plan; - la phase de création, qui doit financer les dépenses immatérielles (salaires des chercheurs, frais de publicité, par exemple) ainsi que le développement et l’industrialisation des premiers produits, qui nécessite de nombreuses années dans les domaines technologiques, et le lance-ment de l’exploitation; -la phase d’expansion, qui débute lorsque l’entreprise atteint le point mort, et se termine lors-qu’elle a atteint un niveau de rentabilité suffisant pour assurer sa pérennité.L’intervention du capital-risque se situe en général après la phase d’amorçage et au début de la phase d’expansion.En effet, les stades préliminaires mobilisent des financements très spécifiques : crédits de la-boratoires publics ou privés pour la phase de R&D, personnes physiques ou incubateurs publics ou privés pour la phase d’amorçage.Parmi ces personnes physiques se trouvent les investisseurs dits « providentiels », oubusi-ness angels, ainsi que les proches du dirigeant (« love money »). Bien que les frontières soient parfois mouvantes, ce n’est qu’ensuite qu’interviennent les capital-risqueurs, et plus tard encore les marchés financiers ou les grandes entreprises au niveau de la sortie du capital-risque. Sans entrer dans une analyse détaillée de l’industrie française du capital-risque, il apparaît que ce segment de financement présente plusieurs faiblesses en France si on le compare à la situa-tion américaine.
1 Placé auprès du Premier ministre, le Conseil d'analyse économique a pour missions « d'éclairer, par la confrontation des points de vue et des analyses, les choix du gouvernement en matière économique ». 2 Choix des pages ou extraits faits par P. Leboulleux, décembre 2008 1 / 4
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