LA STATION BIOLOGIQUE D'ARCACHON 1867 - 1968 R. WEILL

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LA STATION BIOLOGIQUE
D'ARCACHON 1867 - 1968
R. WEILL
Institut de Biologie Marine – ARCACHON
Les côtes françaises, longues de 2 700 kilomètres de la Belgique à l'Espagne et à l'Italie,
possèdent vingt-huit stations de biologie marine.
Treize d'entre elles relèvent administrativement et financièrement du Ministère de l'Educa-
tion nationale, à savoir (par ordre d'ancienneté) :
– Concarneau (1859), Collège de France, Paris,
– Arcachon (1867), Université de Bordeaux,
– Roscoff (1872), Faculté des sciences de Paris et C.N.R.S.
Luc-sur-Mer (1874), Faculté des sciences de Caen,
– Sète (1879), Faculté des sciences de Montpellier,
– Banyuls-sur-Mer (1881), Faculté des sciences de Paris,
– Villefranche-sur-Mer (1884), Faculté des sciences de Paris,
– Endoume (1888), Faculté des sciences de Marseille,
– Tamaris (1891), Université de Lyon,
Dinard (1935), Muséum national d'Histoire naturelle, Paris
(1)
,
– Wimereux (1960), Faculté des sciences de Lille
(2)
,
– Ile-Bailleron (1964), Faculté des sciences de Rennes,
– Brest (1965), Faculté des sciences de Brest.
Il s'y ajoute
– l'Institut et Musée océanographique de Monaco, fondation (1910) du prince Albert I
er
,
rattaché à l'Institut océanographique de Paris,
– le Centre d'Etudes et de Recherches scientifiques de Biarritz (1955), « fondation mu-
nicipale, érigée en établissement public, doté de la personnalité civile et de l'autonomie fi-
nancière »,
– les stations océanographiques de La Rochelle et d'Antibes, appartenant au Centre de
Recherches et Etudes océanographiques, Paris,
– le Centre océanographique de Brest (1967), rattaché à la Direction générale de la Re-
cherche scientifique et technique et au C.N.E.X.O.,
– la station biologique d'Ambleteuse (1895), appartenant à l'Université catholique de Lille,
– le laboratoire de chimie bactérienne et corrosion biologique (1951), à Marseille, dépen-
dant du C.N.R.S.,
– les laboratoires de l'Office scientifique et technique des Pêches maritimes, Paris (1918),
situés à Arcachon, Auray, Biarritz, Boulogne-sur-Mer, La Rochelle, La Tremblade, Roscoff, Sète.
Cette multiplicité ne résulte aucunement d'un plan d'ensemble. Chacun de ces établisse-
ments doit son origine à une conjoncture qui lui était propre, toujours très complexe, et
dont les éléments retenus par l'histoire officielle n'ont pas toujours été les plus décisifs :
préoccupations de recherches et d'enseignements, particularités des faunes et flores régio-
nales, considérations locales de développement culturel ou économique, motivations per-
sonnelles aussi, de prestige et de goût, d'émulation ou de rivalité... Il n'y a pas lieu de discu-
ter ici, une fois de plus, s'il convient de se louer de la richesse d'une telle dispersion ou
de se plaindre de la dispersion d'une telle richesse. En tout état de cause elle offre aux
usagers de ces laboratoires, et en général dans des conditions attrayantes et remarquablement
généreuses, une extraordinaire variété de matériaux et de possibilités de travail.
(1)
A remplacé un laboratoire implanté d'abord (1882) à Tatihou, puis (1923) à Saint-Servant.
(2)
A remplacé un laboratoire fondé en 1873, successivement rattaché aux facultés des sciences de Lille puis de
Paris, et complètement détruit au cours de la guerre 1939-45.
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