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Avril
2009
N°52
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2
à suivre...
I L ’ INDIVIDUALISME demeure un trait dominant de notre société, on S lcao nmstêatmee enm amniêèmree ltees msposl uetti odnes fcaoçlloenc tipvaersa dfaocxea leà lqau ec oflmeuplriesxsietén.t Ldea gendarmerie n'échappe pas à ce paradoxe dans le domaine toujours en mou -vement de la sécurité et de la défense. C ’est en effet dans l’interaction de toutes nos intelligences au sein de l'institution que nous devons bâtir notre propre avenir pour faire face et innover. Et nous disposons pour cela d’outils efficients pour le faire : grâce au développement foudroyant des outils de communication de plus en plus sophistiqués, sont nés des réseaux de toutes sortes, structurés, informels, vir -tuels, des communautés de pratiques et autres collectifs, nouvelles formes de créativité et d’innovation. L’ère de l’intelligence collective est une réalité. Il faut nous y engager sans retenue. Manager la conduite du changement pour un collectif, c’est en effet un peu trouver cette frontière ténue sur laquelle des personnes et leurs organisations peuvent mettre en place leur créativité, leurs aspirations, et leurs perceptions du monde extérieur. Ainsi les intelligences individuelles les plus brillantes soient-elles, prises isolément à l’intérieur des orga-nisations, ne suffisent plus à assurer à elles seules le succès d'une structure. L es organisations qui traverseront cette accélération du changement seront celles qui, dès maintenant, mettent en pratique l’in -telligence collective. Quelle définition peut-on en donner? L’intelligence collective se distingue pour moi d’un simple travail collectif par ce dépassement dû à la relation entre les membres du collectif. Trois conditions sont nécessaires pour que l’intelligence collective survienne dans un groupe : • une dimension cognitive ; • une dimension sociale et relationnelle ; • une dimension systémique. La dimension cognitive permet de comprendre le sens de l’action à mener. Elle se compose de trois ingrédients : la compréhension, la réflexion et la décision qui doivent être approchées de façon collective. Elle permet aussi d'analyser et d'identifier les causes de dysfonctionnement qui aboutissent à des échecs ou à des crises et les paramètres qui sont nécessaires pour éviter de les reproduire. La dimension sociale et relationnelle permet quant à elle de tisser des liens dans le groupe. C ’est le sens du collectif, l'effet de pack pour reprendre une formulation « rugbystique ». Ainsi la coordination des
De l'intelligence collective.
