De la PME à l’ETI : Quatorze dirigeants retracent la croissance de leur PME devenue Entreprise de Taille Intermédiaire. Les entreprises de taille intermédiaire, qui emploient entre 250 et 5 000 salariés, ont été longtemps ignorées des pouvoirs publics tout comme de la réflexion des économistes. Elles sont désormais définies statistiquement par la loi de modernisation de l’économie. Au-delà de la définition formelle, il faut retenir de la LME la reconnaissance que le Président de la République appelait de ses voeux dès 2007, de l’importance économique de ce tissu d’entreprises qui sont plus grandes que les PME, mais qui n’ont pas une taille comparable aux sociétés multinationales.
Lorsqu’on évoque aujourd’hui l’existence des ETI, c’est pour
déplorer de ne pas avoir dans notre pays l’équivalent du Mittelstand allemand. Les statistiques attestent en effet que la France compte deux fois moins d’ETI que l’Allemagne. Pourtant les ETI ont la taille critique pour supporter le coût de l’innovation et se lancer sur les marchés extérieurs. Solidement ancrées sur le territoire, leur activité est source essentielle de croissance. Elles comptent potentiellement parmi les leaders de demain et ce dans tous les secteurs, des plus avancés aux plus traditionnels. Définir juridiquement les entreprises de taille intermédiaire dans la LME n’était pas un acte anodin. Pour preuve, les ETI étaient tout juste créées par la loi du 4 août que quelques mois plus tard, nous agissions en leur faveur dans le cadre du plan de relance. Les pouvoirs publics ont pris conscience de l’urgence de faire évoluer l’environnement des ETI pour le rendre plus propice à leur développement. Nous devons aussi susciter la croissance de PME pour qu’elles entrent dans la catégorie des ETI. Je ne doute pas que le Pacte PME sera appelé à jouer un rôle clé dans cette double stratégie.
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