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Edgar Jean-Mairet
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Français

P
intéresse plus de régler un moteur sans un
appareil de diagnostique électronique. Tant
que la santé suit, je continue!
Je remettrai l’affaire quand je n’y arriverai
plus, mais l’heure n’a pas encore sonné!
Contez-nous vos débuts:
Je suis né en 1929. En 1944, c’est pour moi
le moment de commencer un apprentissage.
De Genève, j’allais en vélo travailler à Belle-
vue au garage Bouvier. On me refilait surtout
les crevaisons, nombreuses à cette époque.
Puis j’ai postulé au Garage des Hôtels. Le
chef d’atelier m’a demandé de lui présenter
mon certificat. Je lui ai dit que je l’avais
oublié, mais je n’en avais pas! J’ai fait de la
mécanique pendant 2 ans, apprenant le
métier sur le tas. Ensuite, je travaille au
garage des Délices chez Demaurex, J’y ai
notamment révisé une Armstrong-Siddeley…
Envie précoce de devenir indépendant?
Assez rapidement j’ai eu envie de me mettre
à mon compte. Des débuts très, très
modestes à Aire dans des locaux de fortune,
sans chauffage. C’est le début d’une époque
fabuleuse à la fin des années 50. A Villereuse
pendant 7 à 8 ans, dans une ancienne cave à
vin aménagée, je poursuivis mes activités de
mécanique automobile avec le renfort d’un
apprenti nommé Marti, dans la seconde partie
de cette implantation.
Puis à la Rue Maunoir?
J’y arrive à la fin des années 60. Les locaux
appartenaient à M. Séchaud, un ancien agent
Bugatti, implanté auparavant à la Rue du
Edgar Jean-Mairet, 80 ans le 7 juillet
2009, exerce toujours ses talents de
mécanicien dans son garage de
Genève. Les anciennes GT sont ses
meilleures amies.
Ce mécanicien svelte, dans sa salopette
rouge, hormis sa chevelure blanchie ne parait
pas son âge. A grandes enjambées, il arrive
vers moi en traversant son atelier comme
l’éclair. Sa poignée de main franche confirme
la première impression, cet homme est un
phénomène. Accueilli par un bonjour sonore,
prononcé avec un accent genevois de la
meilleure veine, cela me laisse augurer une
rencontre mémorable. Son ami Jean-Pierre
Koelliker m’avait prévenu: «Tu ne seras pas
déçu». Et je ne l’ai pas été!
Interview d’un super papy:
Revue Annuelle VCCSR:
Les belles méca-
niques sont-elles toujours au cœur de vos
préoccupations?
Edgar Jean-Mairet
: Bien sû
r, il faut bien que
quelqu’un s’occupe de leur régler les carbus,
à ces belles bagnoles. Les jeunes, ça ne les
apy fait
de la résistance!
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La collection des casses mécaniques d'une vie de garagiste. Pistons,
bielles, turbos, devenus des sculptures d'art moderne…
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TOUJOURS ACTIF À 80 ANS RÉVOLUS
Débuts modestes, sans aucun confort à Aïre en 1962.
Ferrari 166, 212, 166, de belles autos à mettre au point!
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