Jules, comment as-tu vécu cette victoire à Magny-Cours, ta quatrième de la saison ? C'est super de gagner devant son public. Ça a vraiment été un grand moment. Le titre était joué et j'étais assuré de finir vice-champion du monde. Je n'avais rien à perdre ni à prouver. Alors j'ai roulé sans rien calculer.
Quel regard portes-tu sur ta première saison en Mondial Supersport ?
Je suis content parce que je me suis fait plaisir et que j'ai retrouvé confiance après une dernière saison en Moto2 plutôt difficile. J'ai gagné des courses, signé des pole positions et je finis vicechampion du monde alors que j'avais beaucoup de choses à découvrir. Je suis aussi satisfait d'avoir réussi à progresser au fil des courses pour finir la saison en étant assez constant.
Que t'a-t-il manqué pour décrocher le titre d'emblée ?
Être prêt un peu plus tôt. Sur les 6 dernières épreuves, j'étais mieux car il m'a fallu un peu de temps pour comprendre la moto et les pneus.
Par rapport au Moto2 ?
C'est différent... Le truc c'est que je me suis régalé cette saison. Je me suis moins pris la tête et les résultats ont suivi. Et puis j'ai découvert de nouveaux circuits.
Tes plus belles bagarres ?
Avec Sam Lowes, mon coéquipier. L'avoir battu chez lui dans le dernier virage restera un grand souvenir. C'était vraiment chaud... Avec Sofuoglu, on ne s'est jamais vraiment retrouvés au coude à coude en fin de course.
L'an prochain ?
Je ne sais pas encore. La tendance est de rester en Supersport pour essayer d'aller chercher le titre, mais rien n'est complètement arrêté. Je ne dis pas qu'un jour je ne retournerai pas en Moto2. Il y a toujours le MotoGP dans un coin de ma tête.