Un traitement hormonal substitutif n'est pas conseillé systématiquement à toutes les femmes en péri ou en ménopause avérée. Les recommandations actuelles de l'AFSSAPS, précisent qu'il est nécessaire d'évaluer les facteurs de risque d'ostéoporose, risque cardiovasculaire et risque de cancer du sein. L'administration d'un tel traitement nécessite un bilan préalable pour bien connaître la situation hormonale de la patiente et juger de l'absence de contre-indications.
Pour quoi faire ?
Le THS est là pour pallier les manifestations de la ménopause très gênantes. Le traitement substitutif est recommandé aux femmes présentant des gênes importantes : Bouffées de chaleur très invalidantes, Douleurs articulaires, Sécheresse vaginale, Irritabilité, nervosité, Troubles du sommeil, Dépression...
Le traitement substitutif de la ménopause comprend une combinaison de deux hormones : un oestrogène, prescrit sous forme de gel ou de patch, et une progestérone prescrite sous la forme de comprimé.
Suivre des règles hygiéno-diététiques
Lorsqu'un traitement hormonal substitutif est prescrit, il est indispensable d'adopter une bonne hygiène de vie dont les 2 éléments pivots sont une alimentation équilibrée associée à une activité physique régulière. Le tabac est déconseillé pendant cette période. Idem pour l'alcool. La diminution de consommation d'alcool évitera des risques de pertes de calcium. Il faut pratiquer une activité sportive 2 à 3 fois par semaine au minimum afin
Conseils pour l'utilisation du THS Prescrire la dose minimale efficace.
Ce traitement est déconseillé chez les femmes de 60 ans en raison des complications cardio-vasculaires. Durée du traitement la plus courte possible : 5 ans demeure la durée maximale de prescription de ce traitement. Respecter les contre-indications. Réévaluer le traitement régulièrement au minimum une fois par an.
Connaître les risques et les précautions d'emploi. de conserver de la souplesse et de la force musculaire. La marche est particulièrement recommandée, ainsi que le vélo et la natation.