Point névralgique de la cour de ferme, le puits ne s'est généralisé qu'au XIXe siècle. Auparavant, une mare peu profonde abreuvait les animaux, l'eau à boire était tirée d'une fontaine ou d'une source. Après le passage du sourcier, moment toujours magique, quand, à l'aide de sa baguette et de son coudrier ou pendule, il détermine le bon endroit pour creuser, le puits est enfin monté en pierres de la région. Il peut être rond ou carré, profond de 8 à 10 mètres. Un tambour agissant sur deux longues chevilles fixées de part et d'autre sert de levage pour remonter les seaux d'eau. Dans le meilleur des cas, une pompe à bras est fixée sur le côté du puits. Un ouvrage du XVIIIe siècle précise que : « si l'on veut boire une bonne eau de puits, il faut en tirer souvent ; plus on en tire, plus elle devient légère, à condition d'entretenir le puits soigneusement, de ne rien y jeter de sale. »
Pompe à bras Pompe à bras
Fer et fonte. Actionnée à la main par le bras latéral, l'eau monte par aspiration.