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Les 7 Péchés Capitaux de l’Administrateur
Article publié dans la lettre de l’IFA, n°5, mars 2 005
dans la rubrique
Bonnes Pratiques
Depuis la diffusion des Rapports Viénot et Bouton, les publications sur le Gouvernement
d’Entreprise se sont multipliées en France, à raison de plus d’un nouvel ouvrage par mois
sur ce thème.
Si tout le monde s’accorde sur le profil et sur les qualités de l’administrateur idéal, rares
sont les écrits qui évoquent les travers les plus dangereux pour des membres de Conseils,
ceux qui peuvent menacer la capacité à créer de la valeur, voire la pérennité, des
entreprises. Aussi
nous a-t-il paru intéressant d’analyser les péchés capitaux pour les
administrateurs, la principale difficulté étant de se limiter à sept !
1. L’absence
L’absence est le péché majeur. L’administrateur est l’incarnation élue des actionnaires qui
lui ont confié la défense de leurs intérêts. Il s’est engagé moralement à les représenter, mot
dont la racine même est « présence ».
L’absence d’un administrateur prive le Conseil d’une opinion éclairée, et appauvrit les
débats. L’absence élève le niveau de risque de l’entreprise qui n’a pas bénéficié des avis
d’une personne choisie pour son expérience de l’univers des affaires et/ou sa
compréhension d’intérêts patrimoniaux.
Paradoxalement, l’absence n’exonère en rien l’administrateur des conséquences des
décisions qui auront été prises sans lui. Le principe même de la collégialité du Conseil le
rend solidaire de ses collègues et, en cas de difficultés ultérieures, un juge considérera
l’absence comme une faute aggravant une éventuelle responsabilité.
Déjà inacceptable dans un Conseil, l’absence est encore moins pardonnable au sein d’un
Comité. Comment se satisfaire de lire dans le rapport sur le contrôle interne d’un groupe
coté que le Comité d’Audit s’est réuni avec un taux de présence de 75 %. ! Quatre
personnes, choisies par des milliers d’actionnaires, pour vérifier la bonne gestion de
plusieurs milliards d’euros de patrimoine n’auraient pas considéré nécessaire, pour
effectuer une mission pour laquelle ils étaient volontaires,
de s’imposer de participer à
quatre réunions dans l’année !
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