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Jean-Charles CHABANNE : « En lisant les lecteurs de Queneau : Les théories implicites de l’humour dans le discours critique », dansTemps Mêlés-Documents Queneau150 + 65-68 et dernier, printemps 1996, actes du Colloque «Pleurire avec Queneau» (Thionville, octobre 1994), p. 295-300.
Jean-Charles CHABANNE EN LISANT LES LECTEURS DE QUENEAU : LES THÉORIES IMPLICITES DE L’HUMOUR DANS LE DISCOURS CRITIQUE Article paru dansTemps Mêlés-Documents Queneau150 + 65-68 et dernier, printemps 1996, actes du Colloque «Pleurire avec Queneau» (Thionville, octobre 1994), p. 295-300.
une notion aussi complexe est au centre d’un débat permanent. Une telle perspective permet de mettre en évidence des convergences, des points D ans le présent article, je me suis attaché à rendre compte de la manière d’accord, mais aussi des grandes divergences dans la manière de lire les dont les critiques faisaient usage de quelques termes sémantiquement mêmes textes et d’interpréter les mêmes effets. apparentés :comique, humour, fantaisie verbale,parfois mêmeironie, cocasserie, Dans les travaux critiques directement centrés surl’humour(?)chez bouffonnerie,etc. Ces termes forment un réseau lexical spécifique, dont la Queneau, on peut distinguer deux démarches complémentaires : la configuration est loin d’être fixée, si l’on en juge par les variations de première consiste à rechercher par quels moyens langagiers quelque chose l’usage et par les hésitations des lexicographes. Il ne s’agit pas ici de s’inscrit dans les textes qu’on peut appeler del’humour(?)Cette démarche fournir des définitions, mais d’observer des usages particuliers. est analytique et descriptive. La seconde consiste à commenter les effets Arbitrairement, je choisis le mothumour(?)comme terme générique de sens produits par de tels moyens. Par manque de temps, nous parlerons provisoire, lui subordonnant tous les autres - ceci ne préjuge pas de la surtout de la seconde étape du travail critique : les interprétations de définition à donner au mothumour,ni que ce terme soit bien adapté dans l’humour(?)quenien. le cas de l’œuvre de Queneau. Afin d’en rappeler le caractère La quantité de données à étudier est énorme : il n’y a pas un articulet sur problématique, j’accole systématiquement à cette étiquette un point Queneau qui n’utilise au moins un mot de ce réseau lexical. Je me suis d’interrogation. contenté de dépouiller rapidement quatre types de documents : les Je considère que les effets textuels que les lecteurs cherchent à désigner en monographies, les thèses publiées, les actes des colloques, et enfin les puisant dans ce réseau lexical ne sont pasdonnés tels quelsdans les textes,1 numéros spéciaux de périodiques consacrés à Queneau . mais qu’ils sont en partieconstruitsà partir des données textuelles par les Les données ainsi recueillies permettent de faire apparaître un éventail de lecteurs eux-mêmes. En quelque sorte, le sens de ces termes est à chaque positions critiques. Je les présente dans ce que j’estime être un ordre fois partiellement redéfini par les utilisateurs, qui parfois justifient cette d’intérêt croissant. redéfinition par une argumentation. En d’autres termes, le référent d’un mot commehumour,avant d’être un objet empirique (des marques linguistiques, un effet du texte, une intention de l’auteur. .. ), est un 1 concept qui n’a d’existence que pour les sujets qui le construisentS’y sont ajoutés quelques articles dans les titres desquels apparaissaient un des termes du réseau lexical qui nous intéresse, ou encore qui étaient cités dans un des documents ci-progressivement ensemble, dans la discussion. Ce qui explique pourquoi dessus. Jean-Charles CHABANNE : « En lisant les lecteurs de Queneau : Les théories implicites de l’humour dans le discours critique », dansTemps Mêlés-Documents Queneau150 + 65-68 et dernier, printemps 1996, actes du Colloque «Pleurire avec Queneau» (Thionville, octobre 1994), p. 295-300.
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