Lundi, des pommes de terre ; mardi, des pommes de terre... et le dimanche... ? Des pommes de terre... cuisinées au milieu d'une multitude de plats salés et sucrés, tous raffinés. Bref, le dimanche, c'est brunch ! Cet anglicisme est une contraction de «lunch», pour déjeuner, et de «breakfast», pour petit déjeuner. À l'origine, il s'agit tout simplement d'un petit déjeuner à l'anglaise, donc avec oeufs et du bacon, amélioré... puisqu'il s'agit d'un petit déjeuner tardif, dimanche oblige. Le but ? Mêler mets salés et quelques pâtisseries afin de tenir jusqu'au prochain repas, le dîner. Cette institution outre-Manche s'est petit à petit installée dans les habitudes des Français (et encore plus des Parisiens) depuis une demi-douzaine d'années.
À l'origine, le brunch est typiquement un repas se consommant à la maison. Il fait suite à un lever tardif, donc intervient dans les heures de midi, entre 11h30 et 14 heures. Les composants de base ? Des oeufs brouillés ou des oeufs durs, du jambon salé ou du bacon et une salade fraîche éventuellement agrémentée de carottes râpées.
Voilà pour le salé. Et le sucré ? Des muffins, des fruits à disposition et des «pancakes» avec de la confiture. Ensuite, libre à vous de compléter selon le nombre de convives et le temps que vous pouvez passer en cuisine. Le brunch a l'avantage de laisser place à l'imagination. Ainsi, un repas simple, entre amis, peut s'agrémenter de tartes aux légumes ou au fromage. Pour un petit déjeuner tardif plus chic, il est tout à fait possible d'imaginer des mets tels que du saumon fumé, voire des coquilles Saint-Jacques s'ajouter à la dégustation. Enfin, pour une thématique plus anglo-saxonne, proposez aux invités des «scones», ces brioches compactes aux raisins britanniques, et des galettes de pomme de terre. Veillez simplement à respecter un mot d'ordre : l'objectif est d'inviter les convives à picorer et donc à se servir de plusieurs préparations à leur guise. Évitez les trop grandes quantités pour privilégier la diversité.
QUELLES BOISSONS ?
Côté boissons, pour un brunch, il existe un impératif : le jus d'oranges pressées ! Le vin ne devient pas un indésirable pour autant, bien au contraire. S'impose alors plus un blanc fruité afin de s'accorder avec du saumon fumé, par exemple, voire du moelleux pour relever les desserts. La thématique du brunch penche vers les viandes, à base de jambon, bacon et petites saucisses ? Optez pour un rosé, été oblige, ou un rouge fleuri, tel un Costières de Nîmes, ou un cru très fruité comme le Brouilly.