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Nombre de lectures

154

Langue

Français

Morlat Laetitia
Institut d’Etudes Politiques-Grenoble
York University-Toronto
1
Rapport
de
fin
d’études
à
l’étranger
Année
universitaire
2003/2004
Dans le cadre de la quatrième année d’études à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble, je
suis partie étudier deux semestres à York University à Toronto. Mon séjour dans cette ville de l’Est
canadien a duré 10 mois. Ce fut une expérience très forte et chargée sentimentalement qui mérite,
dans la mesure du possible, d’être décrite.
La
vie
pratique
En arrivant à Toronto, une chambre en résidence universitaire m’était réservée. J’avais fait
une demande qui a été acceptée. Mais j’ai rapidement compris que je n’allais pas me plaire sur le
campus de York University. La résidence dans laquelle on m’avait placée n’était pas équipée pour que
je puisse faire ma propre cuisine. Et considérant qu’il n’y avait pas d’autre choix que des fast-food
hors de prix, j’ai souhaité déménager. En outre, le campus est situé très loin du centre ville. Il faut
compter au moins une heure de trajet en transports en commun. Enfin, le voisinage en résidence
universitaire à York est très très jeune ce qui peut parfois poser des difficultés de cohabitation. Mon
second logement a été une maison en collocation avec sept autres personnes dans le centre-ville de
Toronto, quartier italien. J’avais une chambre au premier étage de la maison, accès à une cuisine que
je partageais avec quatre autres personnes, une salle de bain. Je pouvais profiter de deux salles
communes et d’un lave-linge et d’un sèche-linge. Le loyer s’élevait à $ 600 par mois et comprenait
eau, électricité, téléphone, internet et même le papier toilette ou les détergents. Ce montant est très
élevé pour une collacation à sept, mais en comparaison avec le prix des loyers dans le centre ville de
Toronto et étant donné que toutes les charges étaient comprises, ce montant n’exède pas celui que
j’ai payé durant mes années d’études à Grenoble. J’ai dû payer deux mois de loyer lorsque j’ai
emménagé en guise de caution. Le quartier italien de Toronto est un des plus acceuillants. J’avais un
accès facile aux supermarchés et petits magasins de toutes sortes. Ce quartier est desservi par un
tramway qui nous conduit aux stations de métro. Les transports en commun à Toronto ne sont pas de
très très bonne qualité. Le tramway, en particulier, est vieux, lent et très peu pratique car il se prend
au milieu de la rue, parmi les voitures.
La vie à Toronto n’est pas particulièrement plus chère qu’en France lorsque l’on ne dépend
pas des restaurants et autres fast-food au quotidien. Les transferts d’argent depuis la France se font
très bien. Il y a au maximum quatre jours de délai. Il suffit d’ouvrir un compte dans une des banques
canadiennes. Les « traveller cheques » sont également une possibilité étant donné qu’ils sont
acceptés dans la plus part des supermarchés et centres commerciaux. Mais, les hôtes de caisses
sont souvent rétissents, demandent les conseils de leurs collègues, font de multiples vérifications.
Tout cela peut prendre beaucoup de temps. Les transports en commun à Toronto sont assez chers.
Les réductions pour les étudiants sont, d’une manière générale, infimes. Le pass pour circuler dans la
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