Une femme vaut mieux que deux tu l auras. Paris ouest, 16eme ...

Une femme vaut mieux que deux tu l'auras. Paris ouest, 16eme ...

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Maxime

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Une femme vaut mieux que deux tu l'auras. Paris ouest, 16eme ...

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OSS 117

Une femme vaut mieux que deux tu l’auras.

Paris ouest, 16eme arrondissement, hôtel particulier de la famille des von Anstauffenberg.

Franziska Irenäus von Anstauffenberg est assise dans un des nombreux salons à siroter un thé

glacé en présence de deux amies. Elles discutent de mode et fond des commérages.

Franziska est issue d’une noble famille allemande qui a profité des révolutions industrielles

pour faire fortune et s’installer en France. Elle est mariée depuis 20 ans avec Henri Royer qui

n’a aucun bien personnel. Malgré tout elle l’aime comme au premier jour. Ils ont ensemble un

fils de 16 ans, Rudolph Chlodwig Royer von Anstauffenberg. Henri est PDG du groupe

industriel de sa femme et n’est pas souvent à la maison. Il ne rentre que les weekends.

Ils ont

tous les deux la quarantaine et si elle l’aime éperdument, on suppose que lui ne reste que pour

sa fortune.

La vie de Franziska ne tourne qu’autour de journées shopping avenue Montaigne, place

Vendôme ou aux Champs-Elysées, ainsi que de cocktails et d’opéras. On sent qu’elle n’est

pas heureuse dans son couple et qu’elle cherche une échappatoire grâce à des achats

compulsifs.

Paris banlieue nord, Evry, une maison modeste avec jardinet.

Marinette et Philippe Tarizzo vivent paisiblement et simplement. Lui, est plombier à son

compte et elle, cherche un emploi en tant qu’agent d’entretien dans la capitale. Ils se sont

rencontrés il y a quelques années et sont mariés depuis 2 ans. Philippe a 43 ans et Marinette

en a 36. Ils n’ont pas d’enfant. Philippe rentre presque tous les soirs, sauf en fin de semaine

lorsqu’il fait des réparations hors de Paris et reste dormir à l’hôtel.

Un après midi, Franziska sort de chez Dior avenue Montaigne, met ses sacs dans le coffre de

son Porsche Cayenne, et prend le volant pour rentrer chez elle. Au bout de quelques

kilomètres, son téléphone sonne ; elle décroche, ne prêtant plus attention à la route. Tout à

coup, Franziska freine brusquement en poussant un cri de terreur… trop tard, elle venait

d’heurter une femme. C’était Marinette qui sortait de Pôle Emploi, et allait rejoindre la

première station de métro.