La Commune 1 Paris. Jeunes bourgeois, des gardes nationaux du poste de l’Hôtel de Ville. Jeune bourgeois.- Peuple de Paris, vous demandez au peuple allemand, d’unir ses forces aux vôtres, pour exiger de vos gouvernements qu’ils fassent la paix.. ...Voulez-vous rester les miséreux et les obscurs que vous êtes ?.. .. De Sedan, où il est, Napoléon le 3, sur les traces de Napoléon le 1, de sa puissante armée, va repousser d’une poussée formidable le Prussien envahisseur hors de nos frontières, dans l’élan conquérir toute l’Europe. Ce que l’Empereur conquiert, est-ce que le peuple ne le conquiert pas avec lui ? Que voulez-vous être, un géant français magnifié par la guerre, ou un nain rapetissé par la paix ? Que vaut-il mieux, être les premiers en Europe avec votre Empereur, ou dans vos quartiers être ce que vous êtes, les derniers des derniers ? Valmy a été le prélude à la première invasion, que Sedan soit le prélude à la deuxième. (essayant de les entraîner à crier avec lui) Vive l’Empereur. Paraît un vendeur de journaux. Un vendeur de journaux.—(vendant le Cri du Peuple) L’Empereur a capitulé. Sedan s’est rendu. Demandez le Cri du Peuple. Un fonctionnaire colle une affiche. Tous s’y réunissent. Un garde national.- (lisant l’affiche) Assemblée Nationale. A la nation. L’Empereur Napoléon III, après une bataille acharnée, a fait reddition à l’ennemi de la place de Sedan, et s’est constitué prisonnier. Le vendeur de journaux.
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