>Bertram ouou Le Chateau de St. AldobrandBertram; or The Castle of St. AldobrandCharles Robert MaturinTrad. : Charles Nodier et Justin Taylor1816Orthographe de la traduction respectée (1821)Avertissement des traducteursBertram : ProloguePROLOGUE,PAR M. J. HOBHOUSE,PRONONCÉ PAR M. RAE.Instruite par vos jugemens, encouragée par vos faveurs, la scène reconnoissante a fait revivre ses illustres morts ; mais quand legénie des siècles passés reparoît, celui de nos jours doit-il renoncer à se faire connoître ? Non, sans doute, et le zèle généreux quevous mettez à immortaliser le poète, quand l’homme a cessé de vivre, vous fera sans doute agréer aussi et couronner d’un suffrageimpartial les belles productions de nos contemporains.Ce soir un barde qui n’a connu, hélas ! jusqu’ici que les peines attachées au talent ; qui condamné à lutter contre sa mauvaise fortune,ne lui a opposé que des efforts inutiles et des espérances toujours déçues, ose espérer qu’une voix propice ranimera son courageabattu, et il l’invoque avec ardeur. Semblable au souffle qui fait jaillir la flamme d’une étincelle presque éteinte, vos louanges peuventencore rallumer en lui le besoin dévorant de la gloire.Une autre personne, ici et dans la même soirée, forme avec la même vivacité le désir de vous plaire. Elle tremble sur son sort. Larougeur sur le front, elle s’incline devant vous comme une suppliante, et cherche sur des visages amis qui lui sourient l’indulgence[1]dont elle a besoin ...
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