CorrespondanceBaruch SpinozaTRADUITES par Émile SAISSET, Ed. 1842Lettre I.Lettre II.Lettre III.Lettre IV.Lettre V.Lettre VI.Lettre VII.Lettre VIII.Lettre IX.Lettre X.Lettre XI.Lettre XII.Lettre XIII.Lettre XIV.Lettre XV.Lettre XVI.Lettre XVII.Lettre XVIII.Lettre XIX.Lettre XX.Lettre XXI.Lettre XXII.Lettre XXIII.Lettre XXIV.Lettre XXV.Lettre XXVI.Lettre XXVII.Lettre XXVIII.Lettre XXIX.Lettre XXX.Lettre XXXI.Lettre XXXII.Lettre XXXIII.Lettre XXXIV.Lettre XXXV.Lettre XXXVI.Lettre XXXVII.Lettre XXXVIII.Lettre XXXIX.Correspondance (Spinoza) : Lettre I.(Opera Posthuma : I ; C.A. : I)À MONSIEUR B. DE SPINOZA,HENRI OLDENBURG 1.MONSIEUR ET RESPECTABLE AMI,Il m’a été si pénible de me séparer de vous après mon séjour récent dans votreretraite de Rheinburg, qu’aussitôt revenu en Angleterre je n’ai pas de plus vif désirque celui de m’unir à vous ; et ne pouvant vous voir, je vous écris. La science deschoses sérieuses, unie à la douceur et à la politesse des mœurs (toutes cesqualités précieuses que la nature et l’art vous ont prodiguées), a en elle tantd’attraits qu’elle se fait aimer de tout honnête homme qui a reçu une éducationlibérale. Permettez donc, Monsieur, que je m’unisse à vous d’une amitié sincère, etque nous la cultivions soigneusement par des études communes et toute espècede bons offices. Le peu que ma faiblesse pourra produire est à vous. Souffrez queje m’approprie à mon tour, du moins en partie, les dons si rares ...
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