Tes baisers ont un goût de printemps ; Ils fleurissent sur moi, épars par la chaude brise Que ton souffle répand sur ma peau qui s’électrise, Et dans laquelle tu croques comme des fraises d’antan.
Tes baisers ont un goût sucré, Laisse moi les savourer jusqu’à la lie, Quand dans mon cou ils laissent une trace acidulée ; Je les cueille à la commissure lorsque tu souris.
Tes baisers ont un goût d’absolu, Sur mes lèvres ils scellent enfin Cette promesse qui désormais me tient ; Et je ferme les yeux sur un passé révolu.