Un train en flamme, sexe, drogue et mort vers l'épicentre du vide « J'ai envie de baiser ! » J'ai crié. C'était dans le train , un train blindé. En fait, le train était en feu. Je sentais l'envie profonde dans mon phallus, ça me démangeait. J'avais une méchante gaule, la plus gros gaule de toute ma vie, au moment où j'allais crever, pauvres femmes ! Bon, le moment que j'attendais et que chaque humain attend ; la mort, c'était maintenant. Maintenant que je savais ça, je pouvais me concentrer sur l'essentiel ; baiser, tirer mon coup, prendre mon pied, putain j'avais envie de prendre mon pied. Avec la plus belle viande que je pouvais trouver dans ce foutu train. Le train filait tout droit, droit vers l'astre flamboyant qui s'écrasait lentement dans l'horizon. Et le train était en flamme. Et j'arrivais pas à décrocher ce putain de sourire que j'avais aux lèvres, je me sentais bien, enfin libre, j'avais envie d'un tas de truc, l'angoisse de la mort m'avait quittée. Je traversais les wagons, en chasse, un rôdeur au milieu des proies, elles n'avaient nul part où aller. J'étais le maître de ma vie pour la première, plus de conventions, plus de respect, juste des appétits à combler. Je croisais un joli minois sur ma route, un p'tit bout de femme toute mignonne, plutôt agréable à regarder. Elle n’arrêtait pas de gueuler, d'appeler à l'aide, elle me tapait sur le système, aussi je lui mis une belle claque dans la gueule et lui dit de la fermer.
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