Un cosmos constellé de rien

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Un cosmos constellé de rien Putain d'trou d'cul ! J'aime les soirées déchaînées comme celles-ci. J'aime sentir la chatte sur mes doigts. J'aime cogner les ptites putes comme cette salope que je tiens par les cheveux.
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Publié le

16 août 2014

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Tous droits réservés

Langue

Français

Un cosmos constellé de rien
Putain d'trou d'cul !
J'aime les soirées déchaînées comme celles-ci. J'aime sentir la chatte sur mes doigts.
J'aime cogner les ptites putes comme cette salope que je tiens par les cheveux.
J'aime baiser les femmes comme elles m'ont si souvent baisé, alors que j'étais empli d'innocence et
de bons sentiments.
Aujourd'hui je les considères comme la pire raclure que l'on puisse trouver sur cette terre et force
est de constater qu'elles aiment ça.
Aujourd'hui j'm'en branle de tout, j'suis vide comme ma bouteille, putain de vie absurde.
J'crame un mégot sur sa sale gueule, entre les yeux.
Ne m'oublie pas bébé. Ne m'oubliez pas Salopes de mes jours !
Quand j'serais le plus connu des paumés, tu regretteras, vous regrettez toutes.
Putain de salopes.
J'passe ma main entre ses cuisses. Trempées. Baise-moi, baise-moi.
Elle hurle, elle me viole.
Me fais pas chier, me fais pas chier. Kess'ta poète ? Ce soir je me souviens. Je me souviens putain
d'merde. Chiale pas poète, chiale pas bébé. Ce soir je sombre salope, je sombre loin.
Elle ne saisissait rien de ce qu'il disait, trop compliqué. On ne sondait pas son âme.
Il était étendu sur le lit, les yeux fermés, l'eau encore fraîche sur ses joues tordues par la peine.
Un long cadavre, long, long. Trop long. Agonie infinie Un cosmos constellé de rien.
J'vide mes couilles, j'vide le vide. C'est sans fin.
Je repense. J'ai perdu toute tendresse. Trop souffert.
Il dégage la GROSSE PUTE.
Et se retrouve seul.
L'image d'un monde noir défile sous ses yeux, un monde beau où il ne trouve pas sa place.
Un monde tordu, distordu, suffoquant, baisé, vitreux, langoureux, passionné, fou.
Un monde de barge, de putes, de poètes, de crétins, de clébards, de salauds.
Un monde déchaîné, décharné, désertique, pourri, puant et suintant sous un soleil absurde.
Francky est amer ce soir, comme tous les soirs mais chaque soir un peu plus. Goutte par goutte dans
le vase, depuis des années menaçant de déborder.
Francky est triste ce soir, car il ne croit plus en l'amour ni même en quoi que ce soit.
Francky aurait aimé être un peu plus con et moins lâche.
Francky est là et las ce soir dans ce cosmos constellé de rien.
Dans le noir, jusqu'à demain.

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