Anatole FranceLe Puits de sainte ClaireCalmann-Lévy, 1900 (pp. 89-128).À Eugène Münts.VLE JOYEUX BUFFALMACCOBuonamico di Cristofano detto Buffalmacco pittore Fiorentino, il qual fudiscepolo d’Andrea Tafi, e come uomo burlevole celebrato da Messer GiovanniBoccaccio nel suo Decamerone, fu come si sa carissimo compagno di Brunoe di Calandrino pittori ancor essi facetti e piacevoli, e, come si puó vedere nellopere sue sparse per tutta Toscana, di assai buon giudizio nell’arte sua deldipignere(Vite de’ piu eccellenti pittori, da M. Giorgio Vasari. – Vita di BuonamicoBuffalmacco.)ILES BLATTESEn sa première jeunesse, Buonamico Cristofani, Florentin, surnommé Buffalmacco pour son humeur joyeuse, fit son apprentissagedans l’atelier d’Andréa Tafi, peintre et mosaïste. Orle Tafi était un maître habile. Étant allé à Venise alors qu’Apollonius revêtait de mosaïques les murs de San Marco, il avait surpris parruse des secrets que les Grecs gardaient soigneusement. De retour dans sa ville, il se rendit si fameux dans l’art de composer destableaux par l’assemblage d’une infinité de petits carrés de verre diversement colorés, qu’il ne pouvait suffire aux demandes qu’on luifaisait de ces sortes d’ouvrages et que, chaque jour, depuis matines jusqu’à vêpres, il était occupé dans quelque église, sur unéchafaud, à représenter le Christ mort ou le Christ dans sa gloire, les patriarches, les prophètes ou l’histoire de Job ou celle de Noé.Et comme il était jaloux aussi de ...
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